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Page9.11.14DeGaulle, mur Berlin,nuit cristal,Kertesz,Tourguneiv, Sagan, Apollinaire,,Gaboriau
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Texte à L'affiche : " Question de point de vue  " de  CouscouS

             
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     
Le 9  Novembre 1989  Chute du mur de BERLIN
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Le  9  Novembre  1929  naît  Imre  
KERTESZ 

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Le  9 Novembre  1934  naît  Carl  
SAGAN
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Le 9  Novembre  1818  naît  Ivan  
TOURGUENIEV

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Aujourd'hui Dimanche 9 Novembre  2014
 
LIRE , ECRIRE, DECOUVRIR

PAGES D'ACCUEIL PRECEDENTES Dans la BIBLIOTHEQUE LIRE ICI 


 Nouveau  vos rendez-vous hebdomaires :

*Bacchus sa tribune : quand sa lyre délire

*Emma "dos à dos" sa chronique d'jeuns
*Iktomi "chef-d'oeuvre, pas chef-d'oeuvre ?
*Les bons mots de la semaine par Grenouille

*La pensée de la semaine de Grenouille



 " La France ne peut être la France sans la grandeur "

                                                                             Genéral Charles de Gaulle





Le 9 Novembre 1970 meurt Charles de De GAULLE
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Le 9  Novembre  1938  explose à  Berlin  la NUIT  
DE CRISTAL

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Le 9 Novembre 1918 meurt Guillaume APOLLINAIRE 
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Le 9  Novembre 1832  naît  Emile  
GABORIAU
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*Emma vous propose :

Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner 

            ---*ATELIER CONCOURS
*--

        *Cliquez ici pour rejoindre Couscous 
                   dans son nouveau défi 

         Lucinda vous pose deux questions :
         *Pourquoi le mensonge ?
         *pourquoi avons-nous besoin des autres ?                                               
                                                            
 
      
     




Posté le : 13/11/2014 18:28
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Des histoire noires? Faits divers
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Héléne Gillet suppliciée


L'affaire Hélène Gillet fit date dans la jurisprudence du royaume et fut relatée dans de nombreux traités et manuels de justice tout au long des XVII et XVIIIe siècles. Nous suivrons ici la narration raisonnée de maître Richer, avocat à Paris dans les années 1770.
Tout commença à la fin de l'année 1624, dans la petite ville de Bourg-en-Bresse alors que le royaume tout entier s'apprêtait à préparer les réjouissances qui devaient se dérouler à l'occasion du mariage de madame Henriette, sœur du roi Louis XIII avec Charles Ier, roi d'Angleterre.
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" Le résultat du procès-verbal de visite fut qu'elle avait été délivrée d'un enfant depuis quinze jours... "

Hélène Gillet, âgée de 22 ans, était fille du châtelain de Bourg-en-Bresse. Elle fut soupçonnée en octobre 1624 d'être enceinte mais les symptômes qui avaient occasionnés ce soupçon disparurent au bout de quelques temps. Cette rumeur alimentait toutes les conversations de la ville.

Enfin, le lieutenant particulier, prenant le bruit public pour une dénonciation, ordonna qu'Hélène Gillet serait visitée par les matrones. Le résultat du procès-verbal de visite fut qu'elle avait été délivrée d'un enfant depuis quinze jours. L'accusée fut décrétée et constituée prisonnière. Elle convint, lors de son interrogatoire, qu'un jeune homme qui demeurait dans le voisinage de Bourg et qui venait enseigner à lire et à écrire à ses frères, était devenu amoureux d'elle. Elle avait toujours résisté à ses sollicitations, mais qu'enfin, il avait su gagner une des servantes de sa mère qui l'avait enfermée il y a quelques mois dans une chambre avec ce jeune homme qui l'avait violée. Et que le trouble où cet attentat l'avait jetée ne lui avait laissé ni la force, ni la liberté d'appeler à son secours. Quant aux couches, elle n'en voulait pas convenir. Et ce qui est vraisemblablement l'obligeait à se tenir sur la négative à cet égard, c'est qu'elle ne pouvait rendre compte de l'enfant qu'elle avait mis au monde. Elle était sans doute instruite de l'édite d'Henri II de 1556 qui ordonne que toutes les femmes qui auraient celé leur grossesse et leur accouchement et dont les enfants seraient morts sans avoir reçu le saint sacrement de baptême, seraient présumées coupables de la mort de leurs enfants et condamnées au dernier supplice (...)

" Elle fut condamnée par sentence du 6 février 1625 à avoir la tête tranchée... "

Hélène Gillet pouvait d'autant moins ignorer cette loi que l'on exécutait alors ponctuellement l'édit de 1585 qui enjoint aux curés de la publier aux prônes de leurs messes paroissiales, de trois mois en trois mois et aux procureurs du roi et des seigneurs haut justicier de tenir la main à ce que cette publication soit faite.
Le rapport des matrones qui avaient cru remarquer les traces d'un accouchement était sans doute une présomption très forte mais ce n'était qu'une présomption qui ne suffisait pas pour opérer une condamnation au dernier supplice.

Le juge était dans cette perplexité quand un soldat, en se promenant, aperçut un corbeau qui faisait des efforts pour tirer un linge d'un creux qui était au pied d'un mur voisin du jardin du père de l'accusé. Il approcha et trouva dans ce linge le cadavre d'un petit enfant. Il alla sur-le-champ faire sa déclaration en justice. On fit la levée du cadavre et du linge qui l'enveloppait. Il se trouva que ce linge était une chemise qui, par la qualité de la toile et par la grandeur était pareille à celles de l'accusée et était marquée, comme elles, des deux lettres H et G, Hélène Gillet.

Le juge crut trouver dans la réunion de ces circonstances un motif suffisant pour se déterminer. Le public, sur les apparences qui annoncent ordinairement la grossesse, avait accusé hautement cette fille d'être enceinte. Quand les marques de la grossesse eurent disparu, des sages-femmes commises par la justice déclarèrent, sous la loi du serment, que cette même fille, que l'on avait vue grosse, portait tous les symptômes d'un accouchement qui avait tout au plus, lors de leur visite quinze jours de date. Et c'était à peu près l'époque où l'on avait remarqué que Hélène Gillet avait cessé de paraître enceinte. Le viol dont elle était convenue elle-même, était une cause toute naturelle de la grossesse dont le public l'avait accusée et de l'accouchement dont les femmes de l'art avaient trouvé les traces. Et ces présomptions paraissaient d'autant plus déterminantes que les époques s'accordaient parfaitement avec le cours de la nature. Du jour du viol dont Hélène Gillet convenait, à la date que les matrones assignaient à l'accouchement dont elles avaient trouvé des traces, on comptait à peu près neuf mois. Et le bruit de la grossesse produit par les apparences avait commencé à se répandre deux mois ou environ avant le terme que les sages-femmes avaient assigné aux couches.

Toutes ces circonstances réunies étaient encore fortifiées par l'enfant que le soldat avait trouvé dans le voisinage de la maison d'Hélène Gillet et enveloppé dans une chemise qui appartenait constamment à cette fille.
Enfin le juge crut sa religion suffisamment instruite par les présomptions contre l'accusée et prit sur lui de la condamner par sentence du 6 février 1625 à avoir la tête tranchée.

" Le bourreau reprend le sabre, en décharge un second coup sur la victime et la manque encore... "

La sentence fut confirmée le 12 mai 1625 par arrêt du parlement de Dijon qui ordonna que l'exécution se ferait dans cette ville. Le bourreau fut averti de se préparer pour le faire le lendemain. Il se confessa le matin et communia. Arrivé au lieu du suppliceavec la malheureuse qu'il devait faire mourir, il donne en public toutes les marques de la pus grande inquiétude. Il chancelle et il se tord le bras. Il les lève vers le ciel, il se met à genoux, se relève, se rejette à terre, demande pardon à la patiente et aux prêtres qui l'assistent, leur bénédiction.
Enfin le bourreau, après avoir dit qu'il souhaitait être à la place de la patiente qui se prépare à recevoir le coup, lève le coutelas et la frappe dans l'épaule gauche. Hélène Gillet tombe sur le côté droit. Le bourreau quitte son arme, se présente au peuple et demande la mort. Le peuple s'émeut et fait voler des pierres sur ce malheureux.

Sa femme qui avait été témoin de la répugnance avec laquelle il s'était chargé de cette commission, l'avait accompagné pour l'engager à la conduire à fin. Elle relève la patiente qui s'avança d'elle-même vers le poteau, se remit à genoux et présenta sa tête. Le bourreau reprend le sabre de la main de sa femme, en décharge un second coup sur la victime et la manque encore. La fureur du peuple redouble : le bourreau se sauve dans une chapelle qui était au pied de l'échafaud. Sa femme reste seule avec la patiente qui est tombée sur le coutelas, prend la corde qui avait servi à lier la malheureuse Hélène Gillet et la lui passe au cou. Cette fille se défend, l'autre lui donne des coups sur l'estomac et sur les mains, la secoue cinq ou six fois pour l'étrangler. Se sentant frappée de coups de pierres, elle tire par la tête cette infortunée à moitié morte vers les marches de l'échafaud, prend des ciseaux long d'un demi-pied, veut lui couper la gorge et lui fit jusqu'à dix plaies tant au visage, qu'au cou et à l'estomac.

Enfin le peuple, ne pouvant plus supporter un spectacle si horrible, arrache le corps des mains de cette femme, qu'il massacre ainsi que son mari. On emporte la malheureuse Gillet chez un chirurgien dont les secours lui firent revenir les esprits. Elle s'écrie alors :
" Je savais bien que Dieu m'assisterait ! "
Le parlement la mit sous la garde d'un huissier jusqu'à ce qu'il en fut autrement ordonné

Le récit est tiré des mémoires du temps et d'autres pièces authentiques. Mais je n'ai pu découvrir quel pouvait être le motif du trouble dont le bourreau fut agité, de la répugnance qu'il témoigna pour cette exécution et de l'acharnement féroce de sa femme contre la malheureuse victime qu'elle voulait immoler. Il peut se faire que cet homme n'exerçât que malgré lui cet infâme métier, que des circonstances l'avaient obligé d'embrasser et que sa femme qui y était attachée par sa naissance, voulut le forcer à l'exercer, l'y excitât par sa présence et voulut le substituer pour ne pas perdre la rétribution attachée à cette horrible fonction.
Quoiqu'il en soit, un concours de circonstances heureuses opéra le salut d'Hélène Gillet.

Que se passa-t-il pour l'accusée ?

Un condamné qui a été exécuté et qui survit à son exécution doit être exécuté. Il est réputé mort et le jugement est censé consommé. On ne peut pas dire qu'on lui impose une nouvelle peine pour le même crime puisqu'on ne lui fait subir que celle à laquelle il avait été condamné et qui n'avait pas été exécuté. D'ailleurs les jugements de condamnation à mort portent la clause : tant que mort s'ensuive.
Le parlement de Dijon se serait donc trouvé dans la nécessité de faire mourir Hélène Gillet, s'il eut été en fonction. Mais il entra, le lendemain même de cette catastrophe dans des vacances ordonnées par lettres patentes dont le motif était vraisemblablement les réjouissances qui se faisaient par tout le royaume à l'occasion du mariage de Madame Henriette, sœur du roi Louis XIII avec Charles Ier, roi d'Angleterre.
Des personnes charitables profitèrent de cette circonstance pour solliciter la grâce de cette malheureuse Hélène Gillet. Elle fut accordée par des lettres d'abolition datées de Paris au mois de mai 1625.

Hélène Gillet était-elle vraiment coupable ?


Il faut convenir que cet officier de justice écouta un peu trop le préjugé qui résultait nécessairement de la réunion de tous ces faits. Il était bien difficile sans doute de ne pas croire qu'Hélène Gillet était mère de l'enfant trouvé par le soldat. Mais les motifs qui peuvent faire naître les soupçons les plus violents de l'esprit d'un homme sage et prudent, qui peuvent même lui servir de guide dans sa conduite et la déterminer ne sont pas suffisants pour fixer la justice et dicter ses ordres. Elle doit rester indécise tant qu'elle n'aperçoit que des présomptions, parce qu'il n'y a point de présomption à laquelle on ne puisse opposer des possibilités qui les balancent ou du moins les affaiblissent.
Or, on avait connaissance de la grossesse imputée à l'accusée par la voix publique et les bruits populaires. Ont-ils jamais été et peuvent-ils jamais être regardés comme une preuve juridique ? La dépositions des sages-femmes est-elle infaillible ? Combien de causes naturelles ne pourrait-on pas alléguer qui auraient pu les induire en erreur, sans compter la prévention dans laquelle elles ont pu être induites par la renommée ? La circonstance de l'enfant trouvé enveloppé dans une des chemises de l'accusée peut-être le résultat d'une précaution prise par la vraie coupable pour détourner d'elle les soupçons et les faire tomber sur Hélène Gillet ? Enfin, on sait qu'il s'en faut beaucoup qu'un viol, ou même l'approche d'un homme, fût-elle de concert avec la femme, produise nécessairement et infailliblement une grossesse et un accouchement.


1 Causes célèbres et intéressantes avec les jugements qui les ont décidés ; rédigées de nouveau par M. Richer, Amsterdam, M. Rhey, 1772-1788, tome VII.

Posté le : 13/11/2014 15:01
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Re: défi du 8/11/14 au 14/11/14
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Kjtiti,

En voilà une belle leçon de vie sur le bonheur. Les autre trouveront toujours à nous critiquer car c'est leur plaisir...

Merci pour cette participation, même tardive

bises

Couscous

Posté le : 13/11/2014 12:41
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Re: défi du 8/11/14 au 14/11/14
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-Papa, dis le bonheur, c’est quoi disait l’enfant
-Viens mon fils dit le père, et allons faire un tour
Puis montant sur son âne, il lu crie sans détour
Suis-nous, sur le chemin, et écoute en passant

Les vilageois surpris de voir tel équipage
De s’offusquer qu’ainsi, l’adulte sans pudeur
Fasse marcher l’enfant, ignorant sa douleur
Pendant que le bonhomme usait du paysage

Le lendemain, le père inversât donc les rôles
Le gamin sur Martin, lui sagement derrière
Et les gens d’avouer, avec force colère
L’ire envers cet enfant, que l’attitude désole.

Au troisième des jours, tous deux montèrent l’âne
Suscitant le mépris des chalands, des badauds
Reprochant au duo, le poids de ce fardeau
Porté par Bourricot, pendant qu’eux deux ricanent

Aussi le jour suivant, l’animal sans charge
Filait bon train devant, et les compères à pieds
Eurent droit à l’insulte en suivant Bourriquet :
D’idiots, qui seraient pris, par leur âne, en otage !!

-Tu vois, dis au retour, de cette initiation
Le Père à son fiston, c’est cela le bonheur
Puisque, quoique tu fasses, on entend des railleurs
Agir comme on l’entend, est pure satisfaction.

*Participation retardée par un petit séjour du coté de chez l’Egérie de L’Orée……!!!!!!!

Posté le : 13/11/2014 10:59
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Les expressions
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« Faire le gros dos »


Se ramasser sur soi-même pour se protéger.
Prendre une attitude résignée pour laisser passer un moment désagréable.


Pratiquement tout le monde a déjà dû voir un chat faire face à ce qu'il croit être un danger : son poil se hérisse pour qu'il semble plus imposant face à son 'ennemi' et il arrondit le dos pour paraître plus grand, plus important et, si possible, effrayer l'autre.

C'est ce qui a donné son sens ancien XVIIe siècle à cette expression, lorsqu'elle signifiait "faire l'important".
Il n'y a malheureusement pas d'explication satisfaisante pour justifier l'évolution du sens vers celui d'aujourd'hui.

Posté le : 13/11/2014 08:58
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Move
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Posté le : 12/11/2014 09:18
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Re: Les expressions
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« Battre la campagne »


Déraisonner, divaguer, délirer.
A la chasse : parcourir le terrain de chasse dans tous les sens pour faire lever le gibier.
Parcourir de grandes étendues à la recherche de quelque chose ou quelqu'un.

La campagne, c'est là où Henri Monnier, ou Pierre Leroux ( le débat court encore mais ce n'est pas le pourtant excellent Alphonse Allais !) au XIXe siècle, proposaient judicieusement de bâtir les villes histoire d'aérer les poumons des accros au ciment, aux briques et au bitume.

Si on sait que, tel qu'il est employé dans notre expression, battre veut dire 'parcourir en tous sens', la deuxième signification, celle des chasseurs, elle est utilisée depuis le XIIe siècle, ainsi que la troisième se comprennent parfaitement.

La première signification est moins intuitive.
Autrefois, on disait "courir les champs" : "son esprit court les champs" ou "il est fou à courir les champs".
Alors si on admet qu'ici, c'est l'esprit qui 'vagabonde', qui n'enchaîne pas les pensées de manière logique ou sensée, qui se laisse entraîner d'un côté puis d'un autre, tout devient tout de suite plus limpide.



Posté le : 12/11/2014 09:03
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Paris dans l'histoire
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Balade dans l'histoire de Paris, Le Trocadéro, palais de Challiot



Vue depuis le trocadéro peinture de Berthe Morisot datée de 1880 environ

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En 1811, l'empereur Napoléon Ier décide de la construction sur le site du palais du Roi de Rome, un édifice projeté pour être la résidence de son fils soit un mois avant la naissance de celui-ci. Il devait être le centre d'une cité impériale administrative et militaire. Les architectes responsables du projet sont Charles Percier et Pierre-François-Léonard Fontaine. Il devait être, de l'aveu même de son concepteur, l'architecte Pierre-François-Léonard Fontaine, l'ouvrage le plus vaste et le plus extraordinaire de notre siècle .
En 1824, Antoine-Marie Peyre conçut un projet de «villa Trocadéro . Il s'agissait d'un vaste un projet immobilier centré sur une place semi-circulaire, laissant aux acquéreurs le choix de l'architecture. Le nom de « Trocadéro provient du fort du Trocadéro, qui défendait le port espagnol de Cadix. En effet, le 31 août 1823, il est capturé par le corps expéditionnaire français commandé par le duc d'Angoulême, qui avait été envoyé par son oncle, le roi de France Louis XVIII pour rétablir le roi Ferdinand VII sur son trône d'Espagne. Le site du Trocadéro faisait ainsi référence à une victoire militaire française.


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L'exposition universelle de 1878...
Est la troisième qui s'est déroulée à Paris...1855..1867..1878. Pour l'occasion le Palais du Trocadéro est construit...architectes Gabriel Davioud et Jules Bourdais.Nombres de statues monumentales sont commandées...Dont:...Le cheval à la herse de Pierre Rouillart




Maquette du palais du Trocadéro en 1878, musée Carnavalet

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Affiche de l'exposition universelle de 1900

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Situé sur la colline de Chaillot dans le 16ème arrondissement, l’ancien Palais du Trocadéro date de l’Exposition Universelle de 1878. Imaginé et réalisé par les architectes Gabriel Davioud et Jules Bourdais, il s’inspirait du précédent édifice érigé à cet endroit, le Pavillon Trocadéro, lui empruntant son style mauresque avec deux tours hautes. Il a hébergé le Musée des monuments français jusqu’à sa destruction en 1935, pour laisser la place au Palais de Chaillot .

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En 1935, démolition du Palais du Trocadéro...Construction du Palais de Chaillot...Pour l'exposition universelle de 1937...
Les sculptures sont dispersées... Le bœuf de Caîn...Sera offert par la ville de Paris... A la ville de Nîmes...
Et ce grâce à la ténacité son maire, Hubert Rouget...maire de Nîmes....A son arrivé, le problème était de le transformer en taureau de combat!...Pas simple, avec soc de charrue et gerbe de blé entre les pattes...Solution...une hauteur convenable pour ne plus voir ce qu'il y a la base de la statue...
Mars 1937 réalisation du piédestal...Inauguration le 15 MAI 1937...Cette statue est rebaptisée... "le taureau"...
En 1942 il échappe à la destruction Allemande...Car réalisé en fonte et non en bronze...Contrairement à son collègue de Beaucaire...Le célèbre cocardier de Camargue..."Clairon"...comme quoi... être bœuf en fonte de fer...Veau mieux!... est préférable à taureau en bronze...


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Le palais de Chaillot est donc formé de deux pavillons et de deux ailes curvilignes cernant un vide central, l'esplanade des droits de l'homme et descendant vers la Seine. Entre les deux ailes de Passy et de Paris, les jardins du Trocadéro dominent la vue sur la tour Eiffel et le Champ de Mars.
L'ensemble de l'édifice se caractérise par une abondante statuaire due, entre autres, aux artistes Paul Belmondo, Léon-Ernest Drivier et Marcel Gimond. Les deux pavillons sont surmontés de groupes monumentaux sculptés par Raymond Delamarre et Carlo Sarrabezolles. Devant, se situent le jardin du Trocadéro, orné de sculptures et d'une végétation organisée au sein d'un parc à l'anglaise encadrant des bassins en cascade, la fontaine de Varsovie, érigés en 1937 et s'écoulant par vingt jets d'eau étagés sur huit paliers successifs. Félix Févola a réalisé le miroir d'eau et les fontaines. Le tout est aménagé par l'architecte Roger-Henri Expert.
Les façades et couvertures du palais, son parvis et sa terrasse avec son escalier, ses décors d'origine subsistants, sauf la salle de théâtre remaniée ont été classés monuments historiques par arrêté du 24 décembre 1980





Bâtiment construits par les américains dans les jardins du Trocadéro, ces constructions de mauvaise qualité, privaient les parisiens de la perspective sur la Seine et le champs de Mars. Ils abritèrent quelques temps l'ONU puis les services de l'OTAN. C'est le général de Gaulle qui exigea leur destruction sans délai.


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Le palais du Trocadéro après la destruction des vilains bâtiments de l'OTAN.

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Les jardins du Trocadéro auhjourd'hui.


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Posté le : 11/11/2014 14:47
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Re: Les expressions
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« Avoir, se défendre bec et ongles »


Être de taille à se défendre.
Se défendre de toutes ses forces.


En latin, on disait se défendre "unguibus et rostro" "à griffes et bec" ou "par les griffes et le bec", locution qui sert d'ailleurs de devise à la ville de Valence, dans la Drôme, et qu'on trouve sur son blason.

L'origine et la compréhension de cette expression est toute simple : lorsqu'un oiseau doit se défendre, il le fait avec les moyens à sa disposition, son bec et ses griffes, ou ongles.

La forme avec 'avoir' est vieillie et ne s'utilise pratiquement plus. Par contre, celle avec 'se défendre' est toujours très vivace.

Posté le : 11/11/2014 09:29
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Re: défi du 8/11/14 au 14/11/14
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Franchement Couscous, la vie que tu décris n'est pas terrible, je préfère les fantasmes de Donald avec ses Barbies. On va faire un défi Chippendales si ça continue !

Posté le : 10/11/2014 16:29
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Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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