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#4211 Re: Dyérése et synérése
Posté le : 25/11/2014 21:13
Je vois qu'en fait de règle, il n'y en a point!
Pour ma part, précédé de deux consonnes, "ier" et "yer" se voient en diérèse : prier, oublier, appuyer, etc..., alors que papier ou boulier sont en synérèse.


#4212 Re: Les expressions
Loriane Posté le : 25/11/2014 10:43
« Avoir la tête près du bonnet »


Se mettre facilement en colère.


A moins d'être un saint et d'avoir l'auréole parce qu'on le vaut bien !, un bonnet est toujours très près de la tête.
On se demande donc bien ce qui a pu motiver l'apparition de cette expression.

Hélas, une fois encore, il n'existe pas d'explication complètement satisfaisante pour cette locution qui est apparue au XVIe siècle.
A cette époque, déjà, "mettre son bonnet de travers" voulait dire "devenir de mauvaise humeur". On retrouve donc quelque chose de très proche.

Certains ont évoqué le fait qu'un bonnet tient chaud aux oreilles et on sait bien que quelqu'un à qui on "échauffe les oreilles" se met en colère.
Mais, même si l'idée est séduisante, la forme de l'expression et son 'près' ne permettent pas de valider cette explication.

D'autres évoquent une allusion au bonnet dont s'affublait autrefois le fou du roi. En effet, la colère était alors considérée comme une forme de démence de courte durée.
Enfin, on peut aussi y voir une utilisation de mots abstraits : l'esprit la 'tête' est si proche du sommet de la boîte crânienne le 'bonnet' que la colère qui le traverse parfois n'a pas le temps de se calmer avant d'être exprimée.


#4213 Re: Défi du 22 novembre 2014: La louange et le chou ont bon gout, mais ils gonflent!!!
Donaldo75 Posté le : 25/11/2014 08:36
Les Anges se rebellent ?
Rien que le ça c'est trop trash.
Tu allumes bien le monde des médias et j'aime bien les Dix Commandements (ah Bacchus, quelle influence il aurait pu avoir sur le monde s'il avait chargée la mule) version originale.
Bien vu Couscous, je me suis bien marré.
A+
Donald


#4214 Re: Les bons mots de Grenouille
Titi Posté le : 24/11/2014 20:37
Chère Grenouille quelques citations de Pierre Dac, toujours d’actualité malgré les années qui s’écoulent. !!


Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins les idées noires.

Un concerné n’est pas forcément un imbécile en état de siège pas plus qu’un concubin n’est obligatoirement un abruti de nationalité cubaine

J’ai toujours été surpris qu’un record battu ne se soit jamais plaint

Les femmes de mœurs légères ont parfois la tâche lourde avec les hommes de poids

Il est préférable d'être ailleurs lorsqu'autre part n'est plus ici

Souffrant d'insomnie, j'échangerais un matelas de plumes contre un sommeil de plomb

L'avenir, c'est du passé en préparation

Si tous ceux qui croient avoir raison n'avaient pas tort, la vérité ne serait pas loin

La devise des hommes d'affaires plus ou moins scrupuleux est : savoir toujours assez bien nager pour n'avoir jamais à trop se mouiller

Une dernière brève de comptoir pour terminer la série de ce jour :

Sur le drapeau Français, il n’y a que le bleu qui ne se boit pas !!


#4215 Re: Défi du 22 novembre 2014: La louange et le chou ont bon gout, mais ils gonflent!!!
couscous Posté le : 24/11/2014 19:03
Cher Kjtiti,

Concernant ton premier texte, tu égratignes à merveille le petit monde du show business qui loue des stars éphémères.

POur le deuxième, tes piliers de bistrot sont à croquer ! Une méprise qui a ravi tout le monde, sauf le pauvre commandant !

Tu es le maître incontesté du défi cette semaine !

Merci

Bises

Couscous


#4216 Re: Défi du 22 novembre 2014: La louange et le chou ont bon gout, mais ils gonflent!!!
Titi Posté le : 24/11/2014 13:24
En tant que force de proposition pour le défi de cette semaine, je m'autorise à un second écrit, sur ce le sujet!!

Comme l'a dit couscous, je suis le maître de mes vers......., mètre 78,80



-Tiens Gamin , remet un godet, et sert un verre au Commandant.

Pierrot qui venait de passer commande, était un habitué du rade de Gamin, qui lui officiait du matin 6 heures, jusqu'à plus d’heures le soir, dans son zinc ‘’Comme chez soi’’, soit quand les derniers solides de la rue Colbert, avaient terminé de philosopher autour du canon de rouquin, avec 3 grammes dans chaque doigt de pieds.

Gamin, le patron du bar devait son surnom, a à une constitution fragile et souffreteuse avec son 1m 90 au garrot et ses 135 kg sur la bascule, poids d’ailleurs qu’il contestait depuis peu, avançant qu’il avait perdu du poids……..., depuis qu’il s’était coupé les ongles !

La philosophie, voila quel était le thème principal des discussions dans l’établissement huppé (ou hue pépé) de ce quartier ouvrier, vivant et chaleureux, dans les années 60.

Ainsi, lorsque Le Breton, (normal, car natif de Colmar ??), avançait, avec s’être rincé la rote au pain bénit avec un mêlécass (eau-de-vie + cassis), en réponse à Gamin qui lui demandait pourquoi il acheter une baguette entière, lui qui vivait tout seul : ’’Même si je suis seul, je prends une baguette, une demi-baguette ça fait encore plus seul’’. Alors, si cela n’était pas de la philo, le Tourangeau Descartes doevait se retourner dans sa tombe ….. !!!!!

Il n’y avait que le Commandant, natif d’Alger, qui désapprouvait le terme de philosophe en ces lieux, argumentant, en prenant l’accent de sa région natale: ‘’ C’est pas toi qui fait le s’œuf, c’est le poule qui fait le s’oeuf’’

Cet ancien militaire, qui avait, comme on le voit, l’humour chevillé au corps, avait été nommé commandant de réserve à la fin de guerre, grâce à une blessure au poitrail, qu’il avait reçu au cours d’une rixe en 1942 dans un bal de canton !!!!. Curieusement d’ailleurs, bien que ce soient les seuls bals qu’il eut connu pendant les combats, il était pensionné de guerre, et de fait recevait la solde correspondante à ce grade.

(L’histoire est vraie, et selon mon père âgé de 94 ans, et ex maquisard-résistant, la fin de la guerre aurait vu plus de résistants qu’il y en avait réellement pendant les hostilités…………)

Assis, au fond du bar prés du radiateur, sans doute une vielle habitude de sa période scolaire, Einstein, ainsi nommé car ayant été celui qui avait été le plus longtemps à l’école…….., il était, en effet, concierge à l’école Anatole France, s’immisçat dans la conversation en posant LA question, la vraie, la seule digne d’intérêt en ce dimanche après midi :-‘’ c’est qui qu’a les résultats du tiercé ? ‘’

-13-3-9, sorti de la bouche de Portugalais (Car natif de Lisbonne) , passionné de modèles réduits, qu’il s’évertuait, à monter régulièrement sur un coin de table du fond de la gargote, devenue presque son lieu de résidence !!

IL était habitué de la chose chevaline, car en charge des jeux d’une grande partie des habitués du Bar.

Ce bar PMU qui recevait les paris n’étaient pourtant pas très éloigné de chez Gamin, mais seul Portugalais avait la légitimité du groupe pour se rendre au PMU, et y déposer les paris de l’ensemble des membres du bistro de chez Gamin.

C’était une question de défense des petits troquets, de fidélité et d’attachement vis-à-vis de Gamin, qui était leur fournisseur habituel, d’autant comme le rappelait souvent le Commandant :’’ A force de fermer les bistrots bientôt, on aura des supermarchés du godet de rouge, alors, va transporter ton verre dans un caddie ?? ‘’

Certaines mauvaises langues arguaient que la vraie raison valable, étant le fait, que Gamin était le seul à faire crédit !!!

Le commandant qui à l’énoncé des chiffres donnés par Einstein, s’écria :’’Je l’ai dans l’ordre !! Tournée pour tout le monde !!’’

Pour l’avoir dans l’ordre, il l’avait dans l’ordre !!! accroché au bar qu’il était, depuis le matin 10 heures, à consommer, uniquement, mais avec application, le rouge local surnommé ‘’la friandise de maçon’’, ce qui avait amené Gamin à lui faire la remarque: ’’ tu bois toujours la même chose, tu ne changes jamais, toi’’ mais qui s’était vu rétorquer cette réponse pleine de bon sens et de mépris :’’ Jamais d’impro !!’’

Les tournées du commandant se succédaient dans le bar, chacun de remercier et de louer la générosité et le sens du partage de ce dernier, sans doute un vieux réflexe militaire: Un pour tous, tous pour un !!

Au bout de quelques temps, le calme étant revenu dans le bistroquet, lié sans doute à l’action anesthésique des tournées multiples bues généreusement par les champions de la tétine, on entendit de nouveau Portugalais , s’écriait :- Ouf , ca y est, enfin, pas facile à monter cette petite bagnole réduite, remarquez c’est normal, , c’est très étroit, c’est neuf !!
.
Bon sang !!! mais c’est bien sur, aurait dit le commissaire Bourrel (référence valable uniquement pour les plus, voir les très, anciens !! qui regardait Les cinq dernières minutes dans les années 80 !! ) ce n’est pas 13- 3- et 9 , supposé résultat du tiercé du jour, mais ,c’est très étroit c’est neuf, que tonnait du fond du bar Portugalais !!

Il ne restait plus au commandant qu’a régler la note, mais il fut loué pendant fort longtemps par les pensionnaires du bar ‘’Comme chez soi’’ ou les chiffres 13-3-9 furent affichés très longtemps sur la glace du bar avec cette légende:
Ces 3 chiffres sont à louer,
Propriété du commandant
Au vu du montant des tournées
On se doit de, les lui, allouer






#4217 Re: Les expressions
Loriane Posté le : 24/11/2014 11:57
« A dormir debout »


Incroyable, invraisemblable, absurde, illogique.


A part lorsqu'ils sont en apesanteur mais ils sont plutôt rares, ceux qui essayent de s'endormir debout savent qu'ils courent à une catastrophe suivie d'un réveil généralement brutal et douloureux puisqu'accompagné d'au moins une ou deux bosses.

Cette expression est la plupart du temps associée à une histoire ou un conte.
Une histoire à dormir debout est quelque chose de tellement invraisemblable que son auditeur finit par s'en désintéresser complètement au point que ses sens ne sont plus du tout en éveil... et qu'il s'endort.
Cette explication est une histoire à dormir debout. En effet, à part pour quelqu'un qui souffre de narcolepsie, rares sont ceux qui sont si brutalement pris par le sommeil en écoutant des sornettes qu'ils n'ont pas le temps de s'asseoir ou se coucher avant de s'endormir ; mais c'est pourtant bien l'idée qu'elle véhicule.

Cette expression existe depuis le XVIIe siècle avec le même sens qu'aujourd'hui.
Mais à cette époque, on avait aussi des "souliers à dormir debout" avec cette fois une autre signification, puisqu'ils désignaient des souliers à semelle très large, donc supposés capable de retenir quelqu'un qui s'endormirait debout.



#4218 Re: Défi du 22 novembre 2014: La louange et le chou ont bon gout, mais ils gonflent!!!
Donaldo75 Posté le : 24/11/2014 09:13
Un poème bien enlevé dans un thème qui t'est cher, Kjtiti, et où on reconnait sans problème des situations bien réelles (malheureusement) dans notre société.
Je crois que le défi de cette semaine a inspiré bien du monde (et encore je n'ai pas lu les versions de Couscous et d'Arielle lave plus blond).
Merci pour le moment de rigolade.
Bises
Donald


#4219 Re: Défi du 22 novembre 2014: La louange et le chou ont bon gout, mais ils gonflent!!!
Titi Posté le : 23/11/2014 20:49
Eh bien, dis moi coucous toi qui craignait de voir ton histoire tomber à plat, je trouve que t'es un peu gonflé..!!!

Pour autant je ne suis pas sur que tu rejoignes un jour, mais rien ne presse,prends ton temps!!, le paradis, après de tels blasphèmes.

J’aurai, par contre, aimé que tu ajoutes au nouveaux commandements : (Les êtres ailés ne durent plus que chanter les louanges des hommes et femmes gagnants des Prix tels que le Nobel, le Goncourt, le Pulitzer.) les vainqueurs de la coupe du monde de football 1998, qui pour moi, sportif convaincu, sont des héros!!!!!!!!!!!

SVP, vois si cela est encore possible !!!


Belle rigolade, ma chère couscous, c’est un vrai bonheur de voir l’imagination débordante dont chacun d’entre vous sait faire preuve, avec juste ce thème comme départ !!

Merci coucous et encore bravo, je vois l’Elysée désormais sous un autre jour !!


Amitiés et bises de Touraine


#4220 Re: Défi du 22 novembre 2014: La louange et le chou ont bon gout, mais ils gonflent!!!
Titi Posté le : 23/11/2014 20:32
Elles se voulaient étoiles, et n’étaient que comètes,
Attirées par les rais des miroirs aux alouettes,
Victimes de vendeurs de carrières futures
Pour le roi audimat, nouvelle dictature.

Brillants de milles feux, sous les feux de la scène,
On les loue, les admire, pendant quelques semaines
Leur laissant penser qu’elles seront bientôt
Les héritiers d’Auffray, Vartan, ou bien Bardot

La chose est bien connue de ses princes sournois
Monarques du show-biz, sans foi, sans nulle loi,
Ils n’ont pour seul devoir: prendre de la finance,
Sur le dos de gamins, qui leur ont fait confiance.

Nouveaux esclavagistes, en cette ère moderne,
Flattant les bas instincts, de nos pauvres cervelles,
Nous sommes les complices de ces imposteurs
En appuyant sur ‘’ON’’, du cher téléviseur.

Les violences du monde, les larmes et les douleurs
Pénètrent ainsi chez nous, et de plus, en couleur,
Nous donnant l’impression, d’avoir plus de pouvoir,
Mais pourtant, on nous floue, cela n’est qu’illusoire

C’est ainsi que procèdent les flatteurs modernes
En ouvrant la lucarne, ces derniers nous enferment
Dans leur esprit restreint, en assouvissant dés lors
La conscience des hommes, en teinte unicolore

Aussi, ne croyons plus ces bateleurs du PAF
Devant lesquels, même, les élites s’esclaffent
La flatterie est un commerce fort juteux
Ne profitant bien sur, qu’a ses auteurs honteux



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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
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Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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