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#4201 Re: Les bons mots de Grenouille
Grenouille Posté le : 29/11/2014 16:11
« L'humour éclaire les heures sombres et dore les heures heureuses. " de F.I. Romay


COLUCHE
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Michel Colucci, dit Coluche, est un humoriste et comédien français, né le 28 octobre 1944 dans le 14e arrondissement de Paris et mort le 19 juin 1986 à Opio (Alpes-Maritimes).

Fils de Honorio Colucci, d’originaire italienne, et de Simone Bouyer, il adopte le pseudonyme« Coluche » à l'âge de 26 ans, au tout début de sa carrière.

En 1971, à cause de son comportement et de ses addictions, il quitte sa troupe fondait en 1969, et se lance dans une carrière solo.

Revendiquant sa grossièreté mais, selon lui, « sans jamais tomber dans la vulgarité », Coluche donne très tôt un style nouveau et sarcastique par sa liberté d'expression, au music-hall, en s’attaquant notamment aux tabous, puis aux valeurs morales et politiques de la société contemporaine.
375 citations de Coluche sont répertoriées.

Il rencontre en 1971 sa future épouse Véronique Kantor, alors étudiante de « bonne famille » qui se destine au journalisme. Il l'épouse le 16 octobre 1975. Ils ont deux garçons, prénommés Romain en 1972 et Marius en 1976.

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Il anime diverses émissions radio : Europe I, puis RMC, puis RFM, qu’il devra à chaque fois quitter pour non respect de certaines clauses. RFM est brouillée par les autorités pendant 423 jours. Coluche entame une grève de la faim. Sans résultat.

En 1984, il obtient un César du meilleur acteur pour son rôle dramatique dans Tchao Pantin.

Tour à tour provocateur ou agitateur par ses prises de position sociales, il se présente à l'élection présidentielle de 1981 avant de se retirer.

Devenu très populaire , il fonde en 1985 l'association Les Restos du cœur, quelques mois avant de mourir dans un accident de moto en roulant à 60 km/h.
( En 1985 il avait battu le record du monde de vitesse en moto , en atteignant 252 km/h. sur piste ) Les circonstances entourant cet accident vont donner lieu à plusieurs rumeurs d’assassinat.

Très longtemps resté silencieux, Albert Ardisson, le chauffeur du camion à l'origine de l'accident dit publiquement avoir été traumatisé par l'événement, en répondant pour la première fois à une très courte interview auprès d'un hebdomadaire de Nice en juin 2013. Chauffeur poids lourd à la retraite, il ne livre toutefois aucun détail supplémentaire de l'accident.

Coluche est inhumé le mardi 24 juin 1986 , au cimetière de Montrouge, dans le 14e arrondissement parisien.
La cérémonie funéraire est célébrée par l'Abbé Pierre, lequel déclare alors : « Si vous entendez quelqu'un dire qu'il ne respectait rien, dites-leur que ce n'est pas vrai ! Je suis témoin »

Hommages:
- Une variété de rose, est nommée Rose 'Coluche' en son honneur. On peut la voir par exemple dans la roseraie du parc du Thabor à Rennes.
- Une statue de Coluche au Vigan, dans le Gard, installée dans un parc du centre ville
- Plaque commémorative sur la route d'Ohio
- Une statue, du sculpteur Guillaume Werle, représentant sa célèbre salopette est inaugurée le mardi 14 juin 2011 à Montrouge, place de la République.
- Des écoles, des places et établissements divers portent aujourd’hui son nom.
- L'astéroïde 170906 est nommé Coluche en son honneur.

La bataille autour de l'héritage de Coluche commence dès sa mort, ses deux fils Marius et Romain Colucci (qui ont d'abord refusé la succession, « à cause de dettes colossales », puis ont accepté l'héritage au début des années 1990) étant en conflit ouvert avec Paul Lederman, l'imprésario-producteur de l’humoriste.
Le mercredi 19 octobre 2011, Paul Lederman a été condamné à verser 1,1 million d'euros aux fils de Coluche, et fait appel de cette décision ; il l'a remporté pour partie le 3 juin 2014, le dossier civil se jouera devant la cour de Paris, mais la date n'a pas encore été décidée.





CITATIONS :
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Première partie
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-" Y'a un truc qu'on est sûr quand on est ministre, c'est qu'on retournera pas à l'école, tandis qu'en prison, faut voir ..! "


- "La grande différence entre les oiseaux et les hommes politiques, c'est que de temps en temps, les oiseaux s'arrêtent de voler."


- " Si j'ai l'occasion, j'aimerais mieux mourir de mon vivant! "


- " Si jamais nos hommes politiques se mettaient à tenir les promesses qu'ils font, il leur faudrait le budget des Etats-Unis."

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- "Si on est touché soi-même par la mort, on a intérêt à en rire, et si on n'est pas touché, on n'a pas de raison de ne pas rire."


- "Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi. Je vous diraicomment vous en passer."


- "Si vous ne faites pas aujourd'hui ce que vous avez dans la tête, demain, vous l'aurez dans le cul."


-" Tous les égouts sont dans la nature."


- " Y'a de deux sortes de justices: vous avez l'avocat qui connaît bien la loi, et vous avez l'avocat qui connaît bien le juge."


- " Le gouvernement s'intéresse à l'emploi... Surtout au sien."


- " Les hommes politiques sont pas tous des voleurs, mais quand ils vous serrent la main, recomptez vos doigts."


- " Les pauvres sont indispensables. La preuve: les Américains en ont, c'est quand même pas par snobisme."


- " Nous envisageons un redressement dans cinq ans. En effet, dans cinq ans, nous serons considéré comme un pays sous-développé auquel viendront en aide les pays industrialisés"


- " Le poisson quand c'est pas frais... Déjà à manger c'est pas bon, mais alors à vomir..."


- " Les hommes politiques sont marrants. Encore que je ne pense pas qu'ils nous feront un jour autant marrer qu'ils nous emmerdent."


- " J'arrêterai de faire de la politique quand les politiciens arrêteront de nous faire rire ! "


- " Les gens gueulent: «j'ai voté pour celui-là, et au lieu de mettre de l'argent dans les écoles, il met de l'argent dans les prisons». Si y'a une chose de sûre, quand on est ministre, c'est qu'on retournera pas à l'école, tandis qu'en prison, faut voir..."
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- " J'ai été en Laponie. J'ai été réveillé un matin: «Police ! Qu'est-ce que vous avez fait dans la nuit du 23 novembre au 27 avril ?».


- "Les arabes ont fait des progrès; maintenant y'en a des riches. Y'en a des pauvres aussi, rassurez-vous, vous serez pas obligé d'aller bosser tout de suite."



- " J'ai été au Chili. Le problème, c'est que tout est fermé à partir de six heures du soir. J'ai vu un flic dire à un gars «qu'est-ce t'en penses ?»; l'autre lui a répondu «ben, comme vous». Le flic lui a dit «ben, je t'arrête».


- " Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme, c'est le contraire !"


- " Les quatre leaders des grandes formations politiques françaises ne sont pas les uns contre les autres, mais bien unis comme les trois mousquetaires des cinq doigts de la main: «un pour tous, tous pourris».


- " En politique, les études c'est très simple, les études c'est cinq ans de droit, tout le reste de travers."


- " Je parle un peu le turc, mais que sous la torture."


- " Il est sympa Hamed. Il a des idées sur tout .... il a surtout des idées."


- " La société n'a pas voulu de nous ? Qu'elle se rassure ! On n'veut pas d'elle ! On lui fout la paix. C'est pas nous qui allons lui mettre des bâtons dans les trous."


- " Il est analphabète comme ses pieds."


- " Mon père disait toujours: dans la vie y'a pas de grand, y'a pas de petit; la bonne longueur pour les jambes, c'est quand les pieds touchent bien par terre."


- " Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire."


-" J'ai été à la faculté, et j'ai eu comme professeur le doyen de la faculté, qui les avait plus ses facultés depuis un moment déjà."


- " Bob, il dit toujours: si la société nous rejette, c'est parce qu'elle veut oublier que c'est elle qui nous a créés."


- " Bob, c'est pas un con. Il lit des bouquins, je comprends même pas le titre. ! "


- " Dieu a dit: il y aura des hommes blancs, il y aura des hommes noirs, il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, et tous seront égaux; mais ça sera pas facile..."


- " Le mariage, c'est souvent le coup de foudre. On s'est plu, on s'est plu, on s'est plu, puis à la fin on sait plus !"
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- " Un arabe arrêté pour corruption de fonctionnaire; il avait donné un sucre à un chien policier."


- " La Chine, c'est gai. Plus on est de fous, moins y a de riz."


- " Je regrette pas d'avoir fait la guerre: d'abord parce que j'suis pas mort, et puis parce que j'ai été décoré; évidemment parce que j'suis pas mort. A la guerre, on décore ceux qui reviennent; ceux qui sont courageux, c'est ceux qui sont morts."


- " Quand on pense... Qu'il suffirait que les gens ne les achètent plus pour que ça se vende pas !"


- " Madame, je vois que vous achetez un baril d'Ariel, si j'vous l'reprends et que je vous en donne deux où y a rien d'écrit?
- Oh, ben non alors! "


- " Coups de vent sur la côte bretonne où de forts pétroliers sont à craindre."


- " Ceux qui se sont sagement limités à ce qui leur paraissait possible n'ont jamais avancé d'un seul pas."
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DE FREDERIC DARD :
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Les critiques, un peu partout, reprochent à Coluche sa cruauté. Le mot revient fréquemment dans les articles qui lui sont consacrés. On le souhaiterait plus chaud, plus humain. Mais mon Dieu, il n’est que cela, Coluche: chaud et humain- Ô combien! impitoyable parce qu’il est triste de la misère du monde, ce sublime gugusse. Impitoyable avec la sottise, la veulerie, la faiblesse, mais humain ! Folon aussi est cruel et Topor donc ! et Cavanna? Leur reproche-t-on d’être déshumanisés ?
Il faut au contraire avoir un sens aigu de l’homme pour épingler ses travers d’une façon aussi péremptoire, aussi magistralement cocasse.

Cette année, je suis allé voir à Genève son récital, au Victoria Hall; la salle était archicomble et frémissante d’une excitation peu courante dans cette sage cité. Mon épouse me dit:
- « tu crois qu’il osera raconter son histoire sur les Suisses ? «
- « Il va commencer par ça, » lui répondis-je.
Et effectivement, il commença par là. Il en rajouta même, il me semble. Et il fit un triomphe.

Extrait du livre " Coluche, Pensées et anecdotes "

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LES ANECDOTES :
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[b]Un journaliste demande à Coluche son avis sur une célèbre chaine de restauration :
- " Pour manger c’est pas terrible, mais pour vomir, c’est formidable ! «

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Le 24 avril 1978, Coluche prend pour la première fois l’antenne à Europe I -
- « On m’a volé ma moto. Je vais m’en acheter une autre. Si les voleurs ont une préférence pour la couleur, qu’il m’écrivent !

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On demandait à Coluche quelques souvenirs de l’époque du Café de la Gare et si il en voulait à Romain Bouteille de l’avoir exclu de la troupe:
-« S’il ne m’avait pas viré, je n’aurais pas fait de progrès. Donc, j’ai eu deux coups de pot dans ma vie: être découvert par Bouteille et surtout, être viré par Bouteille. »

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Toujours à propos de Bouteille:
- « Dés comme lui, il n’y a que lui, ça se compte sur les doigts du pouce. »

————

Une journaliste d’un grand quotidien, plutôt hostile au comique, vient l’interviewer. Le ton ne tarde pas à monter. La journaliste, ulcérée par les propos de Coluche, qu’elle s’est amusée à provoquer, ne tarde pas à se retrouver dans le couloir.
Ayant oublié son sac à main, elle revient dans la pièce où se trouve encore Coluche. Celui-ci est en train de remplir une bouteille d’eau. Téméraire, la journaliste le relance. Coluche, sans hésiter lui jette le contenu de la bouteille au visage. Le lendemain, tout le groupe auquel appartient ce journal attaque le comique avec virulence. L’aventure fait rire comique, qui réplique:
-« Le lendemain j’ai failli lui envoyer des fleurs avec un petit mot: « Je vous ai envoyé l’eau, voilà les fleurs qui vont avec. «
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LES RESTOS DU COEUR :
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" C'est vraiment pas ma faute si y en a qui ont faim, mais ça le deviendrait si on ne changeait rien." Coluche.


Le secrétaire et factotum de Coluche, Jean-Michel Vaguelsy, raconte comment l'idée a germé un jour de février 1985.

Alors que Coluche vient de signer au fisc un chèque de 3 millions de francs aux impôts, il s'exclame : « Tu te rends compte, avec tout le pognon que je donne, si tous les mecs qu'ont du blé comme moi s'y mettaient, on pourrait régler le problème ».
. Quand sa cuisinière Anita lui apprend qu'un repas revient à quinze francs, l'humoriste calcule qu'avec l'argent de ses impôts, il peut offrir 200 000 repas.

S'étant engagé contre la famine en Éthiopie en interprétant avec d'autres artistes, la chanson SOS Éthiopie, l'humoriste est interpellé par des lettres et un auditeur d'Europe 1 sur la nouvelle pauvreté en France.
Le 26 septembre 1985], Coluche, en direct sur Europe 1, se révolte contre les gaspillages alimentaires d’une société de consommation et dénonce la destruction des surplus agricoles en France et en Europe.

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L’idée est lancée. Dès le 14 octobre, les statuts de l'association sont déposés. La médiatisation et l'organisation des premiers centres régionaux de distribution ainsi que leur approvisionnement sont assurées par des étudiants des écoles de commerce, fédérés par l'un de leurs camarades, Alexandre Lederman, fils de l'imprésario de Coluche.

Le premier restaurant du cœur ouvre ses portes en France le 21 décembre 1985 sous une tente dans un terrain vague du 19earrondissement de Paris. Quinze jours plus tard, sont mises en place une vingtaine d'antennes régionales qui distribuent 60 000 paniers-repas jusqu'au 21 mars.

La même année, au Parlement européen, le député belge José Happart a pris la parole et dénoncé une situation économique dont sont victimes des millions de personnes.

« N’est-il pas inadmissible que le coût des soins de santé et des charges dues à la pauvreté sera plus important que celui d’une aide alimentaire fournie à la société concernée ? »
Il demande donc que ces surplus chèrement stockés et détruits soient mis à la disposition de ceux qui en ont besoin, invitant Coluche à Strasbourg pour montrer son initiative. Le Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD) sera institué en 1987.

Le nombre de repas distribués n'a cessé d'augmenter. Malgré cela, et malgré la crise économique et sociale, les aides de l'État et de l'Europe diminuent

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Les frais généraux ne représentent que 7,3 % des ressources.
Les comptes annuels sont certifiés tous les ans par deux cabinets de commissariat aux comptes *. Depuis la création de l’association, ils ont toujours été rendus publics.

1985-1986 :
plus de 5 000 bénévoles distribuent cet hiver-là 8,5 millions de repas.
2013-2014 :
Plus 67 600 bénévoles ont distribué 130 millions de repas, 1 000 000 personnes ont été accueillies dans 2090 centres.



DATES CLÉS 2014-2015 :

Début de la 30ème campagne d’hiver des Restos le lundi 24 novembre 2014.

Concert des Enfoirés 2015
Du mercredi 21 au lundi 26 janvier 2015 au Park&Suites Arena de Montpellier (34).
+ D’infos sur www.enfoires.fr

Collecte Nationale – Mars 2015
La grande Collecte Nationale des Restos du CÅ“ur aura lieu les vendredi et samedi 6 et 7 mars 2015 dans la plupart des grandes et moyennes surfaces.



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A PROPOS DE :
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LA COUR DES COMPTES : ORIGINE :

Les comptes fiscaux du royaume voyageaient avec les rois de France lors de leurs pérégrinations. Mais en 1194, lors de la bataille que Richard Ier d' Angleterre mena conte Philippe II de France, le souverain anglais fit main basse sur les coffres contenant les comptes du royaume de France et refusa de les restituer; Philippe II décida qu'à l'avenir les comptes seraient mis en sécurité. Il installa un embryon de Chambre des comptes dans l'Île de la Cité, le Trésor étant gardé à la tour du Temple.




DES MOTS POUR NOS MAUX :
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Scaléophobie
Peur des maladies de la peau.

Sciophobie
Peur des ombres.

Scopophobie
Peur d'être vu.

Sélaphobie
Peur des éclairs.

Sidérodromophobie
Peur des trains, des voyages en train.

Sidérophobie
Peur des étoiles.

Sinophobie
Peur de ce qui est chinois.

Sitophobie
Peur de la nourriture.

Spélaionphobie
Peur des grottes et des sous-sols.

Spermatophobie
Peur des germes.

Spermatorhéophobie
Peur de la spermatorhée.

Stasophobie
Peur d'être debout.

Straphobie
Peur de la foudre.

Stygiophobie
Peur de l'enfer.

Syphiliphobie
Peur de la syphilis.

Tachophobie
Peur de la vitesse.





ON REVISE SES CLASSIQUES :
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Alfred de Musset

MAMOUNA



I
Eh bien ! en vérité, les sots auront beau dire,
Quand on n'a pas d'argent, c'est amusant d'écrire.

Si c'est un passe-temps pour se désennuyer,
Il vaut bien la bouillotte ; et, si c'est un métier,
Peut-être qu'après tout ce n'en est pas un pire
Que fille entretenue, avocat ou portier

II

J'aime surtout les vers, cette langue immortelle.
C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas

Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle
Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas,
Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle,
Que le monde l'entend, et ne la parle pas.

III

Eh bien ! Sachez-le donc, vous qui voulez sans cesse
Mettre votre scalpel dans un couteau de bois

Vous qui cherchez l'auteur à de certains endroits,
Comme un amant heureux cherche, dans son ivresse
Sur un billet d'amour les pleurs de sa maîtresse,
Et rêve, en le lisant, au doux son de sa voix.

IV

Sachez-le, — c'est le cœur qui parle et qui soupire
Lorsque la main écrit, — c'est le cœur qui se fond ;

C'est le cœur qui s'étend, se découvre et respire
Comme un gai pèlerin sur le sommet d'un mont
Et puissiez-vous trouver, quand vous en voudrez rire
À dépecer nos vers le plaisir qu'ils nous font !


V

Qu'importe leur valeur ? La muse est toujours belle,
Même pour l'insensé, même pour l'impuissant ;

Car sa beauté pour nous, c'est notre amour pour elle.
Mordez et croassez, corbeaux, battez de l'aile ;
Le poète est au ciel, et lorsqu'en vous poussant
Il vous y fait monter, c'est qu'il en redescend


VI
Allez, — exercez-vous, — débrouillez la quenouille,
Essoufflez-vous à faire un bœuf d'une grenouille

Avant de lire un livre, et de dire : J'y crois !
Analysez la plaie, et fourrez-y les doigts ;
Il faudra de tout temps que l'incrédule y fouille,
Pour savoir si son Christ est monté sur la croix


VII

Eh, depuis quand un livre est-il donc autre chose
Que le rêve d'un jour qu'on raconte un instant ;

Un Oiseau qui gazouille et s'envole ; — une rose
Qu'on respire et qu'on jette, et qui meurt en tombant ; —
Un ami qu'on aborde, avec lequel on cause,
Moitié lui répondant, et moitié l'écoutant ?


VIII

Aujourd'hui' par exemple, il plait à ma cervelle
De rimer en sixains le conte que voici,

Va-t-on le maltraiter et lui chercher querelle ?
Est-ce sa faute, à lui, si je l'écris ainsi ?
Byron, me direz-vous, m'a servi de modèle.
Vous ne savez donc pas qu'il imitait Pulci ?


IX

Lisez les Italiens, vous verrez s'il les vole.
Rien n'appartient à rien, tout appartient à tous.

Il faut être ignorant comme un maître d'école
Pour se flatter de dire une seule parole
Que personne ici-bas n'ait pu dire avant vous.
C'est imiter quelqu'un que de planter des choux.


2 éme partie :

X

Ah ! pauvre Laforêt, qui ne savais pas lire,
Quels vigoureux soufflets ton nom seul a donnés

Au peuple travailleur des discuteurs damnés !
Molière t'écoutait lorsqu'il venait d'écrire
Quel mépris des humains dans le simple et gros rire
Dont tu lui baptisais ses hardis nouveau-nés !

XI

Il ne te lisait pas, dit-on, les vers d'Alceste ;
Si je les avais faits, je te les aurais lus.

L'esprit et les bons mots auraient été perdus ;
Mais les meilleurs accords de l'instrument céleste
Seraient allés au cœur comme ils en sont venus.
J'aurais dit aux bavards du siècle : A vous le reste

XII

Pourquoi donc les amants veillent-ils nuit et jour ?
Pourquoi donc le poète aime-t-il sa souffrance ?

Que demandent-ils donc tous les deux en retour ?
Une larme, ô mon Dieu, voilà leur récompense ;
Voilà pour eux le ciel ; la gloire et l'éloquence,
Et par là le génie est semblable à l'amour.


XIII
Mon premier chant est fait. — Je viens de le relire.
J'ai bien mal expliqué ce que je voulais dire ;

Je n'ai pas dit un mot de ce que j'aurais dit
Si j'avais fait un plan une heure avant d'écrire ;
Je crève de dégoût, de rage et de dépit
Je crois en vérité que j'ai fait de l'esprit


XIV
Deux sortes de roués existent sur la terre :
L'an, beau comme Satan, froid comme la vipère,

Hautain, audacieux, plein d'imitation,
Ne laissant palpiter sur son cœur solitaire
Que l'écorce d'un homme et de la passion ;
Faisant un manteau d'or à son ambition ;


XV
Corrompant sans plaisir, amoureux de lui-même,
Et, pour s'aimer toujours, voulant toujours qu'on l'aime ;

Regardant au soleil son ombre se mouvoir ;
Dès qu'une source est pure, et que l'on peut s'y voir,
Venant comme Narcisse y pencher son front blême,
Et chercher la douleur pour s'en faire un miroir.


XVI <
br> Son idéal, c'est lui -Quoi qu'il dise ou qu'il fasse,
Il se regarde vivre, et s'écoute parler.

Car il faut que demain on dise, quand il passe :
Cet homme que voilà, c'est Robert Lovelace
Autour de ce mot-là le monde peut rouler ;
Il est l'axe du monde, et lui permet d'aller.


XV

Avec lui ni procès, ni crainte, ni scandale.
Il jette un drap mouillé sur son père qui râle ;

Il rôde, en chuchotant, sur la pointe du pied.
Un amant plus sincère, à la main plus loyale,
Peut serrer une main trop fort, et l'effrayer ;
Mais lui, n'ayez pas peur de lui, c'est son métier.


XVIII
Qui pourrait se vanter d'avoir surpris son âme ?
L'étude de sa vie est d'en cacher le fond...

On en parle, — on en pleure, — on en rit, qu'en voit on :
Quelques duels oubliés, quelques soupirs de femme,
Quelque joyau de prix sur une épaule infâme,
Quelque croix de bois noir sur un tombeau sans nom.


XIX
Mais comme tout se tait dès qu'il vient à paraître !
Clarisse l'aperçoit, et commence à souffrir.

Comme il est beau ! brillants comme il s'annonce en maître !
Si Clarisse s'indigne et tarde à consentir,
Il dira qu'il se tue-il se tuera peut-être ; —

Mais Clarisse aime mieux le sauver, et mourir.

XX
C'est le roué sans cœur, le spectre à double face,
A la patte de tigre, aux serres de vautour,

Le roué sérieux qui n'eut jamais d'amour ;
Méprisant la douleur comme la populace ;
Disant au genre humain de lui laisser son jour-
Et qui serait César, s'il n'était Lovelace



3ème Partie
XXI
Ne lui demandez pas s'il est heureux ou non ;
Il n'en sait rien lui-même, il est ce qu'il doit être.

Il meurt silencieux, tel que Dieu l'a fait naître
L'antilope aux yeux bleus est plus tendre peut-être
Que le roi des forêts ; mais le lion répond
Qu'il n'est pas antilope, et qu'il a nom : lion.

XXII
Voilà l'homme d'un siècle, et l'étoile polaire
Sur qui les écoliers fixent leurs yeux ardents,
L'homme dont Robertson fera le commentaire,
Qui donnera sa vie à lire à nos enfants
Ses crimes noirciront un large bréviaire,
Qui brûlera les mains et les cœurs de vingt ans.


XXIII
Quant au roué Français, au don Juan ordinaire,
Ivre, riche, joyeux, raillant l'homme de pierre,
Ne demandant partout qu'à trouver le vin bon,
Bernant monsieur Dimanche, et disant à son père
Qu'il serait mieux assis pour lui faire un sermon,
C'est l'ombre d'un roué qui ne vaut pas Valmont.

XXIV

Il en est un plus grand, plus beau, plus poétique,
Que personne n'a fait, que Mozart a rêvé,
Qu'Hoffmann a vu passer, au son de la musique,
Sous un éclair divin de sa nuit fantastique,
Admirable portrait qu'il n'a point achevé,
Et que de notre temps Shakspeare aurait trouvé.

XXV
Un jeune homme est assis au bord d'une prairie,

Pensif comme l'amour, beau comme le génie ;
Sa maîtresse enivrée est prête à s'endormir.
Il vient d'avoir vingt ans, son cœur vient de s'ouvrir.
Rameau tremblant encor de l'arbre de la vie,
Tombé, comme le Christ, pour aimer et souffrir

XXVI
Le voilà se noyant dans des larmes de femme,
Devant cette nature aussi belle que lui ;

Pressant le monde entier sur son cœur qui se pâme,
Faible, et, comme le lierre, ayant besoin d'autrui ;
Et ne le cachant pas, et suspendant son âme,
Comme un luth éolien, aux lèvres de la Nuit.

XXVII
Le voilà demandant pourquoi son cœur soupire,
Jurant, les yeux en pleurs, qu'il ne désire rien ;

Caressant sa maîtresse, et des sons de sa lyre
Egayant son sommeil comme un ange gardien ;
Tendant sa coupe d'or à ceux qu'il voit sourire,
Voulant voir leur bonheur pour y chercher le sien.

XXVIII
Le voilà, jeune et beau, sous le ciel de la France,
Déjà riche à vingt ans comme un enfouisseur ;

Portant sur la nature un cœur plein d'espérance,
Aimant, aimé de tous, ouvert comme une fleur ;
Si candide et si frais que l'ange d'innocence
Baiserait sur son front la beauté de son cœur

XXIX
Le voilà, regardez, devinez-lui sa vie.
Quel sort peut-on prédire à cet enfant du ciel ?

L'amour en l'approchant jure d'être éternel ;
Le hasard pense à lui, — la sainte poésie
Retourne en souriant sa coupe d'ambroisie
Sur ses cheveux plus doux et plus blonds que le miel.

XXX
Ce palais, c'est le sien ; — le serf et la campagne
Sont à lui ; — la forêt, le fleuve et la montagne

Ont retenu son nom en écoutant l'écho.
C'est à lui le village, et le pâle troupeau
Des moines. — Quand il passe et traverse un hameau,
Le bon ange du lieu se lève et l'accompagne.

XXXI
Quatre filles de prince ont demandé sa main.
Sachez que s'il voulait la reine pour maîtresse,

Et trois palais de plus, il les aurait demain !
Qu'un juif deviendrait chauve à compter sa richesse,
Et qu'il pourrait jeter, sans que rien en paraisse
Les blés de ses moissons aux oiseaux du chemin.

XXXII
Eh bien ! cet homme-là vivra dans les tavernes
Entre deux charbonniers autour d'un poêle assis ;

La poudre noircira sa barbe et ses sourcils ;
Vous le verrez un jour, tremblant et les yeux ternes
Venir dans son manteau dormir sous les lanternes,
La face ensanglantée et les coudes noircis.

XXXIII
Vous le verrez sauter sur l'échelle dorée,
Pour courir dans un bouge au sortir d'un boudoir,

Portant sa lèvre ardente à la prostituée,
Avant qu'à son balcon done Elvire éplorée,
Dans la profonde nuit croyant encor le voir,
Ait cessé d'agiter sa lampe et son mouchoir.

XXXIV
Vous le verrez, laquais pour une chambrière,
Cachant sous ses habits son valet grelottant ;

Vous le verrez, tranquille et froid comme une pierre,
Pousser dans les ruisseaux le cadavre d'un père,
Et laisser le vieillard traîner ses mains de sang
Sur des murs chauds encor du viol de son enfant.

XXXV
Que direz-vous alors ? Ah ! vous croirez peut-être
Que le monde a blessé ce cœur vaste et hautain,

Que c'est quelque Lara qui se sent méconnaître,
Que l'homme a mal jugé, qui sait ce qu'il peut être, Et qui, s'apercevant qu'il le serait en vain,
Rend haine contre haine et dédain pour dédain.

XXXVI
Eh bien ! vous vous trompez. — Jamais personne au monde
N'a pensé moins que lui qu'il c'`ait oublié.
Jamais il n'a frappé sans qu'on ne lui réponde ;
Jamais il n'a senti l'inconstance de l'onde,
Et jamais il n'a vu se dresser sous son pié
Le vivace serpent de la fausse amitié.

XXXVII
Que dis-je ? tel qu'il est, le monde l'aime encore ;
Il n'a perdu chez lui ni ses biens ni son rang.

Devant Dieu, devant tous, il s'assoit à son banc.
Ce qu'il a fait de mal, personne ne l'ignore ;
On connaît son génie, on l'admire, on l'honore. —
Seulement, voyez-vous, cet homme, c'est don Juan.

XXXVIII
Oui, don Juan. Le voilà, ce nom que tout répète,
Ce nom mystérieux que tout l'univers prend,

Dont chacun vient parler, et que nul ne comprend ;
Si vaste et si puissant qu'il n'est pas de poète
Qui ne l'ait soulevé dans son cœur et sa tête,
Et pour l'avoir tenté ne soit resté plus grand.


XXXIX
Insensé que je suis ! que fais-je ici moi-même ?
Était-ce donc mon tour de leur parler de toi,

Grande ombre, et d'où viens-tu pour tomber jusqu'à moi ?
C'est qu'avec leurs horreurs, leur doute et leur blasphème
Pas un d'eux ne t'aimait, don Juan ; et moi, je t'aime
Comme le vieux Blondel aimait son pauvre roi.

XL
Oh ! qui me jettera sur ton coursier rapide !
Oh ! qui me prêtera le manteau voyageur,

Pour te suivre en pleurant, candide corrupteur !
Qui me déroulera cette liste homicide,
Cette liste d'amour si remplie et si vide,
Et que ta main peuplait des oublis de ton cœur !


4 ème Partie

XLI
Trois mille noms charmants ! Trois mille noms de femme !
Pas un qu'avec des pleurs tu n'aies balbutié !
Et ce foyer d'amour qui dévorait ton âme,

Qui lorsque tu mourus, de tes veines de flamme
Remonta dans le ciel comme un ange oublié,
De ces trois mille amours pas un qui l'ait noyé !

XLII
Elles t'aimaient pourtant, ces filles insensées
Que sur ton cœur de fer tu pressas tour à tour ;
Le vent qui t'emportait les avait traversées ;

Elles t'aimaient, don Juan, ces pauvres délaissées
Qui couvraient de baisers l'ombre de ton amour,
Qui te donnaient leur vie, et qui n'avaient qu'un jour !

XLIII
Mais toi, spectre énervé, toi, que faisais-tu d'elles ?
Ah ! massacre et malheur ! tu les aimais aussi,

Toi ! croyant toujours voir sur tes amours nouvelles
Se lever le soleil de tes nuits éternelles,
Te disant chaque soir : Peut-être le voici
Et l'attendant toujours, et vieillissant ainsi !

XLIV
Demandant aux forêts, à la mer, à la plaine,
Aux brises du matin, à toute heure, à tout lieu,

La femme de ton âme et de ton premier vœu !
Prenant pour fiancée un rêve, une ombre vaine,
Et fouillant dans le cœur d'une hécatombe humaine,
Prêtre désespéré, pour y chercher ton Dieu.

XLV
Et que voulais-tu donc ?-Voilà ce que le monde
Au bout de trois cents ans demande encor tout bas

Le sphinx aux yeux perçants attend qu'on lui réponde
Ils savent compter l'heure, et que leur terre est ronde
Ils marchent dans leur ciel sur le bout d'un compas'
Mais ce que tu voulais, ils ne le savent pas.

XLVI
Quelle est donc, disent-ils,. cette femme inconnue,
Qui seule eût mis la main au frein de son coursier ?
Qu'il appelait toujours et qui n'est pas venue ?

Où l'avait-il trouvée ? où l'avait-il perdue ?
Et quel nœud si puissant avait su les lier,
Que, n'ayant pu venir, il n'ait pu l'oublier ?

XLVII
N'en était-il pas une, ou plus noble, ou plus belle,
Parmi tant de beautés, qui, de loin ou de près,
De son vague idéal eût du moins quelques traits ?

Que ne la gardait-il ! qu'on nous dise laquelle.
Toutes lui ressemblaient, — ce n'était jamais elle,
Toutes lui ressemblaient, don Juan, et tu marchais !

XLVIII
Tu ne t'es pas lassé de parcourir la terre !
Ce vain fantôme, à qui Dieu t'avait envoyé,
Tu n'en as pas brisé la forme sous ton pied !

Tu n'es pas remonté, comme l'aigle à son aire
Sans avoir sa pâture, ou comme le tonnerre
Dans sa nue aux flancs d'or, sans avoir foudroyé !

XLIX
Tu n'as jamais médit de ce monde stupide
Qui te dévisageait d'un regard hébété ;
Tu l'as vu, tel qu'il est, dans sa difformité ;

Et tu montais toujours cette montagne aride,
Et tu suçais toujours, plus jeune et plus aride,
Les mamelles d'airain de la Réalité.

L
Et la vierge aux yeux bleus, sur la souple ottomane,
Dans ses bras parfumés te berçait mollement ;
De la fille de roi jusqu'à la paysanne
Tu ne méprisais rien, même la courtisane,

À qui tu disputais son misérable amant ;
Mineur, qui dans un puits cherchais un diamant.

LI
Tu parcourais Madrid, Paris, Naple et Florence ;
Grand seigneur aux palais, voleur aux carrefours ;
Ne comptant ni l'argent, ni les nuits, ni les jours ;

Apprenant du passant à chanter sa romance ;
Ne demandant à Dieu, pour aimer l'existence,
Que ton large horizon et tes larges amours.

LII
Tu retrouvais partout la vérité hideuse,
Jamais ce qu'ici-bas cherchaient tes vœux ardents,
Partout l'hydre éternel qui te montrait les dents ;

Et poursuivant toujours ta vie aventureuse,
Regardant sous tes pieds cette mer orageuse,
Tu te disais tout bas : Ma perle est là dedans.

LIII
Tu mourus plein d'espoir dans ta route infinie,
Et te souciant peu de laisser ici-bas
Des larmes et du sang aux traces de tes pas.
Plus vaste que le ciel et plus grand que la vie,

Tu perdis ta beauté, ta gloire et ton génie
Pour un être impossible, et qui n'existait pas.

LIV
Et le jour que parut le convive de pierre,
Tu vins à sa rencontre, et lui tendis la main ;
Tu tombas foudroyé sur ton dernier festin :
Symbole merveilleux de l'homme sur la terre,

Cherchant de ta main gauche à soulever ton verre
Abandonnant ta droite à celle du Destin !

LV
Maintenant, c'est à toi, lecteur, de reconnaître
Dans quel gouffre sans fond peut descendre ici-bas
Le rêveur insensé qui voudrait d'un tel maître.
Je ne dirai qu'un mot, et tu le comprendras :

Ce que don Juan aimait, Hassan l'aimait peut-être ;
Ce que don Juan cherchait, Hassan n'y croyait pas.

Namouna - Chant deuxième
Poèmes de Alfred de Musset





SUITE DES LOIS INSOLITES :
==========================


[DANEMARK:


- Il est interdit de démarrer une voiture si quelqu’un se trouve dessous

- Avant de mettre en marche votre voiture vous êtes priés de vérifier les lumières, les freins, la direction et de klaxonner

- Si votre véhicule cale et vous laisse sur le bord de la route, vous devez marquer le véhicule avec un triangle rouge réfléchissant.

- La tentative d’évasion de la prison n’est pas illégale, cependant, si l’on est pris, il est nécessaire de purger le reste de sa peine.

- Les phares doivent être allumés chaque fois qu’un véhicule est utilisé afin de le distinguer des voitures garées.

- Lorsque vous conduisez, vous devez avoir quelqu’un en face de votre voiture avec un drapeau, pour avertir les calèches qu’une automobile est à venir.

- N’importe quel parking prés d' un bâtiment augmente la valeur du bâtiment de 15 %.

- Il y a une pénalité de 20 Dkr (Monnaie Dannoise) si l’on ne rapporte pas le fait qu’une personne est décédée.

- Les personnes ne peuvent pas porter un masque

- Une redevance est prélevée sur chaque achat d’une bouteille en plastique, qui est ensuite restituée lors du retour de la bouteille.

- On ne peut facturer la nourriture dans une auberge à moins que cette personne, par son propre avis, soit rassasiée.

- Les restaurants peuvent ne pas facturer l’eau à moins qu’elle soit accompagnée d’un autre élément tel que la glace ou une tranche de citron.






QUESTIONS EXISTENTIELLES:
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- Pourquoi les pots de vin sont-ils servis sous une table ?


- Un écrin à bijou doit-il être étanche pour contenir une rivière de diamant ?


- Les écrivains peuvent-ils se faire un sang d'encre ?


- J'ai bu les thés verts, les thés anglais, les thés de Ceylan. Mais quand trouverai-je les thés nèbres ?


- Le rire gras est-il le propre de l'homme obèse ?


- Comment faisaient les gens qui bossaient avant l'invention du réveil, ils avaient tous un coq à la maison ?


- Pourquoi l'expression "un de perdu, dix de retrouvés" ne fonctionne qu'avec les kilos ?


- Quel bras utiliser quand on prend un problème à-bras-le-corps ?


- Un électricien peut-il péter un câble ?


- Si on me prête attention, quand devrais-je la rendre ?


- Pourquoi les pièces de 50 centimes sont-elles plus grosses que celles de 1€ ?


- Si je commande de la viande hallal sur internet dois-je m'acquitter des frais de porc ?


- Si ce n'est pas ma tasse de thé, à qui appartient-elle ?


- Doit-on obligatoirement meubler la conversation au resto Ikea ?


- Si la foudre s'abat sur un champs de maïs est-ce que ça fait des popcorns ?





LE DICTIONNAIRE DE BIERCE :
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ABDICATION: Acte par lequel un souverain atteste qu’il est sensible à la montée de température de son trône.


ACCORDEON Instrument en harmonie avec les sentiments d’un assassin.


ACCUSER: Affirmer la culpabilité ou l’indignité d’autrui ; le plus souvent pour se justifier de lui avoir fait du tort.


ADHERENT : Membre qui n’a pas encore reçu tout ce qu’il espère obtenir.


ADMINISTRATION : En politique ingénieuse abstraction conçue pour recevoir les claques et les coups de pied destinés au Premier ministre ou au Président.
Homme de paille à l’épreuve des oeufs pourris et des chats crevés.


APPETIT: Instinct implanté avec prévenance par la Providence en guise de solution au problème du travail.


ARRETER: Détenir officiellement un individu accusé de comportement insolite. ( « Dieu fit le monde en six jours et fut arrêté le septième « - Version non autorisée )


BAIN : Sorte de cérémonie mystique remplaçant un culte religieux et dont l’efficacité spirituelle reste à prouver.


BAISER : mot inventé par les poètes pour rimer avec « pâmer ». Au sens large, il est censé correspondre à une sorte de rite ou cérémonie témoignant d’une bonne entente; mais la manière dont il se pratique demeure inconnue du lexicographe.


CALAMITE : Rappel le plus souvent clair et implacable que les événements de ce monde ne sont pas de notre ressort. Les calamités sont de deux sortes : le malheur qui nous arrive et le bonheur qui arrive aux autres.


CHEMIN DE FER : Le plus important des nombreux engins mécaniques qui nous permettent d’aller de là où nous sommes à là où nous ne serons pas mieux.
Pour cette raison, le chemin de fer est tenu en très haute faveur par l’optimiste,car il permet d’effectuer la transition avec la plus grande promptitude.


COCHON : Animal très proche de l’espèce humaine par la splendeur et la vivacité;de son appétit, lequel est néanmoins plus limité, puisqu’il recule devant le cochon.


CONNAISSANCE : Personne que nous connaissons assez bien pour lui emprunte de l’argent, mais pas assez pour lui en prêter. Degré d’amitié qualifié de vague quand son objet est pauvre ou obscur et d’intime quand son objet est riche ou célèbre.


DESTINÉ : Autorité du tyran sur ses crimes et excuse de l’imbécile face à l’échec.


DIAPHRAGME : Cloison musculaire séparant les désordres de la poitrine et ceux des entrailles.


DIPLOMATIE: L’art patriotique de mentir pour son pays.





DOUBLE VISION:
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#4202 Re: Les expressions
Loriane Posté le : 29/11/2014 09:34
« Etre mettre à côté de la plaque »


Répondre à côté de la question.
Se tromper, manquer son but.


L'origine de cette expression reste incertaine. Mais je vais quand même essayer de fournir des pistes pas trop à côté de la plaque.


Selon certaines sources, cette expression proviendrait d'activités de tir où une plaque constitue le panneau de la cible Lorsque le joueur la manque, il est à côté de la plaque.
Le sens initial se serait ensuite...


#4203 Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
EXEM Posté le : 29/11/2014 01:06
Chers amis,
Aujourd’hui, j’ai choisi un sujet sérieux : les arènes sanglantes.
Pour cela, je vous propose un texte dans lequel j’omets la conclusion. Temporairement. C’est à vous d’écrire la conclusion qui correspond à vos sentiments.
A la fin, je donnerai la conclusion originale.
PS. Vous pouvez également, négliger d’écrire votre conclusion, et écrire un nouveau texte en entier que vous traiterez selon votre propre style.



Fédérico, dans la nuit, conduisait sa Porsche à toute allure. La route escarpée donnait à pic sur le ravin. Conscient du danger qu'il méprisait, il gardait le pied sur l'accélérateur. Pourvu que je n'arrive pas trop tard ! se disait-il. Seigneur ! Faites que je n'arrive pas trop tard !
Les automobilistes venant en sens inverse, s'écartaient précipitamment de celui qu'ils imaginaient être aveugle et sourd. En le croisant, ils lui crachaient des injures, en même temps qu'ils manœuvraient leur véhicule contre la paroi de la montagne dans laquelle était taillée la route étroite. Leurs coups de klaxon n'arrivaient pas à sortir Fédérico de son état somnambulique. Les mains posées calmement sur le volant, avec une habileté diabolique, il fonçait dans le brouillard.
La lumière verte et diffuse du tableau de bord éclairait la figure du jeune homme qui, sous son air angélique, donnait pourtant l'impression d'être terrible. On eût dit, à voir la réverbération de ses pupilles dilatées, qu'il avait déjà connu l'enfer. Il y avait dans ses prunelles, en même temps que l'illumination d'une sagesse ancestrale, l'embrasement d'une passion à peine contenue. Il était saisi d'une agitation qui risquait à tout instant de le précipiter à pic dans l'abîme. Sa large poitrine se soulevait de façon saccadée, ses narines frissonnaient et ses yeux, derrière un enroulement de boucles épaisses qui lui tombaient en désordre sur le front, étaient farouches et effrayés. Soudain, sous l'effet d'une émotion qui le traversa, ses traits perdirent leur sévérité et, dans l'assouplissement de leurs lignes délicates, mirent en valeur la noblesse de son visage sur lequel coulait des larmes. Fédérico Pérez de la Torre, le plus grand et le plus courageux torero d'Espagne, pleurait.
Celui que de Madrid à Mexico, tout le monde appelait El Rico, pleurait de joie et de douleur, et, entre ces deux sentiments contraires, résonnait en lui un seul mot : accepter.
Fédérico, aveuglé par ce mot qu'il voyait maintenant, devant lui, sur cette route montagneuse, épelé sur des kilomètres, en lettres majuscules, se répétait qu'il fallait annoncer à Isabella la nouvelle qui lui remplissait le cœur d'un espoir nouveau. Avant que cette dernière ne mît à exécution son horrible projet, il fallait qu'elle sût qu'il avait accepté son marché. Seigneur ! Faites que je n'arrive pas trop tard !
Les souvenirs avaient envahi l'esprit du jeune torero et les détails de la nuit fatidique où s'était joué son sort revenaient sans cesse le hanter. C'était lors de la fiesta donnée par Alejandro de la Peña en l'honneur de son enfant. Dans sa robe de mousseline blanche, la taille serrée par un ruban de satin rouge, Isabella valsait. Sa poitrine à peine formée, voulait déjà s'échapper de son blanc corsage. Le buste en arrière et la gorge déployée, la bouche de la jeune fille riait et les éclats cristallins en se mêlant à la musique, enchantaient le cœur du torero.
Vers minuit, El Rico avait entraînée Isabella dans le jardin et lui avait demandé sa main. Il se souvenait encore de son expression et du coup qu'il avait ressenti en l'entendant lui dire :
« Je vous déteste ! Je vous déteste !
- Isabella, je vous aime ! avait-il répondu bêtement. Je vous adore ! Demandez-moi ma vie et, je vous jure que, là, devant vous, sans hésiter, je vous l'accorde… »
La jeune fille secoua la tête, et sa chevelure stria de mèches blondes, son visage tourmenté.
« Taisez-vous, petit sot ! Je ne veux pas vous entendre parler de la sorte ! Si vous m'aimez vraiment, au lieu de m'offrir votre vie, épargnez celle des toros que vous tuez ! Ces malheureux animaux ne vous ont rien fait. Pourquoi les massacrez-vous ?
- Je ne les tue, ni surtout ne les massacre, Isabella, mi amor ! Je les combats.
- Drôle de combat ! fit-elle, tandis que ses cils, longs rayons d'or, battaient dans l'azur de ses grands yeux. Vous avez votre espada, tandis que ces pauvres bêtes, elles, n'ont rien pour se défendre ?
- Elles ont leur force, leur puissance et leurs cornes dont je porte encore sur mon corps, les traces profondes.
- Je sais mi querido, que vous êtes brave. Mais songez à ces innocents animaux, si doux et si confiants… Fédérico mio, si vous désirez ma main, abandonnez la corrida !
- C'est impossible ! Autant me demander la vie.
- Ne venez-vous pas, à genoux, de me l'offrir ?
- Isabella, vous êtes injuste ! Vous jouez avec mes mots.
- Je n'ai que faire de jouer avec vos mots, ni que faire de votre vie ! Laissez-moi ! »
El Rico avait tenté de la raisonner. L'amour qu'il lui vouait ne pourrait lui apporter le bonheur s'il abandonnait le métier pour lequel Dieu l'avait mis sur terre. Des milliers de gens désiraient le voir descendre dans l'arène pour s'affronter aux toros les plus féroces. Il n'y pouvait rien. C'était sa destinée. Le père d'Isabella, Don Alejandro, était lui-même, un des plus grands éleveurs de toros de lidia du pays. Il avait sûrement dû lui enseigner ces choses-là depuis l'enfance.
« Je déteste mon père autant que vous ! avait-elle crié en projetant son petit nez en l'air, sa pointe minuscule le défiant avec majesté. Savez-vous qu'il veut vous faire combattre El Diablo ?!
- Oui.
- Fédérico mio ! Si vous tuez El Diablo, je ne vous le pardonnerai jamais !
- Mais…
- El Diablo est mon ami… Je l'ai vu naître… Il accourt lorsqu'il me voit… Il vient me saluer… C'est une noble bête. Une bête d'une intelligence supérieure. Il comprend des choses que nous autres humains, ne soupçonnons même pas. Il se laissera tuer. Il ne vous combattra pas. Je le sais ! Il me l'a dit. Il vous connaît. Il sait qui vous êtes et surtout, hélas, ce que vous êtes… pour moi. Il ne cherchera pas à se défendre…et encore moins à vous faire du mal…
- Allons, ma chérie, ne pensez pas à tout cela. Laissez faire la nature et le temps.
- Non ! Fédérico, jurez-moi ! Jurez-moi que vous acceptez de ne pas combattre El Diablo ! »
Fédérico lui avait fait remarquer que la décision ne lui appartenait pas. Don Alejandro était le propriétaire de la bête. C'était à lui de décider, de commander… Cet argument la frappa mais ne la fit pas reculer. Le jeune homme avait alors réussi à la consoler sans ne rien lui promettre que des promesses, avec un air si tendre qu'elle avait presque cru l'entendre dire : j'accepte.
Fédérico jugea avoir gagné la partie mais Isabella était, en plus d'une fille têtue, une fille de tête. Elle le mit au pied du mur, en lui dictant ses conditions.
« Fédérico mio ! Si vous ne me donnez pas bientôt une réponse, je prendrai le voile. Je sauverai El Diablo et j'entrerai au couvent. Je le ferai échapper de l’hacienda. Je payerai pour que quelqu'un s'occupe de lui dans la montagne. Quant à moi, vous ne me reverrez plus. Plus jamais ! »
Le jeune homme s'était jeté à ses pieds. Il l'avait suppliée de ne point le soumettre à un tel supplice, de ne point le placer devant un tel choix ! Elle pouvait tout lui demander, sauf d'abandonner l'arène. Pour faire une concession, il lui affirma qu'il ne tuerait jamais El Diablo. Il l'achèterait à Don Alejandro et lui en ferait cadeau. Mais, par pitié ! il la suppliait de le laisser affronter d'autres adversaires. Comment pourrait-elle d'ailleurs aimer un homme qu'elle eût dépossédé de son âme ? Vivre avec un être à moitié mort ?
« Mieux qu'avec un boucher…
- Vous êtes cruelle…
- Fédérico, vous avez jusqu'à minuit, dans huit jours ! Si vous n'acceptez pas, je serai morte pour vous et pour ce monde ».
Ces paroles résonnaient de nouveau dans les oreilles d'El Rico. Il jeta un coup d'œil sur le cadran de l'horloge de bord. Vingt-trois heures ! Ô Seigneur ! Faites que je n'arrive pas trop tard !


#4204 P.23/11/14 Thévet,DeBonald,B.Karloff,Roald Dahl, De Falla,Bronzini,R.Da Matta, Clément IV
Loriane Posté le : 28/11/2014 15:18
 

Texte à L'affiche : " Souvenirs " d' ISABELLE

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         
Le 23  Novembre 1887 naît  Boris KARLOFF
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Le  23  Novembre  1876  naît  Manuel  De  
FALLA 

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Le  23  Novembre  1590  meurt  André  
THEVET
LIre ICI



Un  23  Novembre  fin  du  XII siècle  naît  
CLEMENT IV

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Aujourd'hui Dimanche 23 Novembre  2014
 
LIRE , ECRIRE, DECOUVRIR

PAGES D'ACCUEIL PRECEDENTES Dans la BIBLIOTHEQUE LIRE ICI 


 Nouveau  vos rendez-vous hebdomaires :

*Bacchus sa tribune : quand sa lyre délire

*Emma "dos à dos" sa chronique d'jeuns
*Iktomi "chef-d'oeuvre, pas chef-d'oeuvre ?
*Les bons mots de la semaine par Grenouille

*La pensée de la semaine de Grenouille



 " Savoir écouter, c'est posséder, outre le sien, le cerveau des autres.   "

                                                                             Léonard de Vinci



Le 23 Novembre 1572 meurt Agnolo dit IL BRONZINO
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Le 23  Novembre  1990  meurt  Roald  
DAHL

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Le 23 Novembre 1840 meurt Louis Vicomte de BONALD
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Le 23  Novembre 2002  meurt Roberto Da  
MATTA
Lire Ici


*Emma vous propose :

Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner 

            ---*ATELIER CONCOURS
*--

        *Cliquez ici pour rejoindre Couscous 
                   dans son nouveau défi 

         Lucinda vous pose deux questions :
         *Pourquoi le mensonge ?
         *pourquoi avons-nous besoin des autres ?                                               
                                                            
 
      
     





#4205 Re: Les expressions
Loriane Posté le : 28/11/2014 09:48
« C'est fort de café ! »


C'est exagéré, excessif, insupportable.


Cette expression est une variante de "c'est trop, un peu fort !" qui date du XVIIe siècle et qui signifie la même chose.
L'extension 'de café' vient évidemment d'une plaisanterie autour du café, parfois trop fort.

En 1808, D'Hautel, dans son "Dictionnaire du bas-langage ou des manières de parler usitées parmi le peuple" écrivait : "C'est un peu fort de café. Calembour, jeu de mot populaire qui se dit pour exprimer que quelque chose passe les bornes de la bienséance, sort des règles sociales".


#4206 Re: Les expressions
Loriane Posté le : 27/11/2014 10:22
« Avoir une faim de loup »


Avoir très faim.

Le loup a une place très importante dans les contes, légendes et mythologies des pays européens. Souvent avec des aspects très négatifs les démons vêtus de peaux de loup, le loup-garou, le grand méchant loup... mais aussi, et plus récemment, plus positifs ou même tendres mon p'tit loup, mon gros loup....

L'origine de notre expression est facile à comprendre : la faim qui tenaille est 'dévorante', autant que le loup est réputé dévorer ses proies.


#4207 Re: Défi du 22 novembre 2014: La louange et le chou ont bon gout, mais ils gonflent!!!
couscous Posté le : 26/11/2014 17:27
Coucou Grenouille,

Très heureuse que mon modeste texte t'ait divertie.

Au plaisir

Couscous


#4208 Re: Défi du 22 novembre 2014: La louange et le chou ont bon gout, mais ils gonflent!!!
Grenouille Posté le : 26/11/2014 09:53

Bonjour Couscous,

J'ai pris un peu de retard dans mes lectures, je viens seulement de lire ton texte et je ne regrette pas ! Un bon moment grâce à ton imagination fertile, merci.

Bises






#4209 Re: Les expressions
Loriane Posté le : 26/11/2014 08:38
« Dépouiller / tuer le vieil homme (en nous) »


Se débarrasser de ses mauvaises habitudes.
Changer radicalement de vie.

Le verbe 'dépouiller' veut initialement dire 'arracher la peau, écorcher'. Quel mal pourrait-on donc vouloir à ce vieil homme pour en arriver là ?

Cette expression est d'origine biblique.
Le vieil homme ou 'le vieil Adam' est le pécheur que nous sommes tous enfin vous, pas moi ! et que vous 'tuez' en changeant de vie.
C'est Saint Paul qui a écrit :...


#4210 Re: Les bons mots de Grenouille
Grenouille Posté le : 25/11/2014 22:15
Merci Kjtiti de nous rappeler Pierre Dac, un sacré bonhomme ...

Super la brève de comptoir, il fallait y penser!

Bises alsaciennes.

Je viens de découvrir " La crise " de Anne Roumanoff, voici le lien pour tous ceux qui ne connaissent pas...

http://www.youtube.com/watch?v=tj6qta_9PaM&sns=em



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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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