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#421 Re: Défi du 21 Octobre
Istenozot Posté le : 21/10/2017 21:17
Chère Lydia,

Sois assurée que je regrette de ne pas pouvoir être plus fidèle aux défis. Ces dernière semaines, j'ai dû gérer quelques crises au sein du groupe de santé dont j'ai la charge de la gestion de la qualité, des risques et des crises.

Cela étant, je lis ton défi avec plaisir et il m'a inspiré. J'ai voulu jouer avec quelques éléments chimiques. Sans doute suis-je un peu éloigné du sujet, mais je suis sûr que tu me le pardonneras?

J'ai appelé ma réponse : "Ma chimie à moi".

J’ai imploré souvent les dieux comme Mercure,
Qu’il imprime en mon esprit cette science d’or.
Etant de fer, je n’en devins pas le ténor.
Mon oxygène m’ouvrait à d’autres pâtures.

Ma mémoire de plomb n’avait pas fière allure,
Tentant de faire des éléments mon trésor.
Je n’arrivais pas à en faire mon décor.
Il me fallut cheminer vers d’autres dorures !

Je souffre encore de l’oubli de cette science,
Mais la chimie des mots éloigne son absence
De mon cœur, empli de la puissance de l’iode.

Et il y a plus encore, j’ai mon carbone,
La musique dont la chimie est une hormone,
Qui régule mon âme en toute période.

Bon dimanche à toutes et à tous.

Amitiés de Dijon.

Jacques


#422 Re: Défi du 21 Octobre
Loriane Posté le : 19/10/2017 21:42
Les tomates

Philippe ne dormait pas. L'angoisse le tenait éveillé.
Il ne cessait de se retourner nerveusement, l'esprit trop en alerte, loin, mais bien loin du sommeil !
Il sentait sur sa peau des démangeaisons, il découvrait la gène des bouffées de chaleur.
Il eut alors un sentiment d'empathie pour sa femme, cette malheureuse victime habituée de ces inconforts dus à sa ménopause, et qui pour l'heure, dormait à ses côtés, comme un enfant sans problème.
Mais comment fait-elle ? comment ?, se disait-il envieux et un brin agacé par tant d'insouciance.
Un coup d’œil vers l'affichage de l'heure sur le mur lui apprit qu'il était quatre heure trente. La nuit était interminable et lui refusait le repos.
Ce jour qui venait lui pesait tant.
A neuf heures il serait au tribunal, pour y être jugé pour une infraction, et il savait sans l'ombre d'un doute qu'il serait condamné.
Son avocat le lui avait fait savoir en exposant ce qu'il savait que trop : Il était fautif.
Depuis le premier rendez-vous au cabinet, et à la vue du dossier, son défenseur n'avait pas été très encourageant, il restait sans grand espoir et avait préparé son client à affronter une condamnation sévère.
" Monsieur, je ne vous raconterai pas d'histoires, je prends votre dossier mais je ne vous promets rien, je ferai ce que je peux pour alléger le verdict, mais vous avez joué avec le feu, je ne peux pas faire de miracle."
Oui, oui ! mais, bon ...d'accord il le savait ... oui bien sûr, depuis des années il fraudait, il outrepassait la loi, il s'était volontairement et sciemment mis en faute, il l'avait fait en toute connaissance du droit, et voici qu'il avait été pris.
Il avait joué, il avait perdu..
Il serait jugé dans quelques heures pour infraction lourde à la réglementation sur la sécurité alimentaire.
Il avait pris de très grands risques, et aujourd'hui Il encourait plusieurs mois de prison et une forte amende
Qu'est-ce qui lui faisait le plus peur ?
Il ne saurait le dire, Il serait à coup sûr fortement réprimé pour sa faute.
Sa faute qui malgré tout lui avait donné tant de satisfaction :
En effet depuis des mois et des mois il avait défié la loi et Il avait cultivé et surtout il avait consommé ses propres tomates.
Et pis encore, il avait de surcroît, délibérément fait manger ses propres légumes à ses enfants, à ses petits enfants, à sa famille, et même à ses amis......

Oui, il en a bien conscience, c'était grave, très grave, c'était fou, c'était sot de sa part de provoquer ainsi une réglementation si stricte et défendue avec âpreté par un état jaloux de ses prérogatives et qui clamait la justesse de ses décrets.

S'était-il cru plus malin que les inspecteurs qui surveillaient et balayaient de leurs contrôles insidieux et minutieux chaque mètre carré du pays ? Le temps de son enfance était bien révolu, le temps d'avant était définitivement révolu, qu'il en souffrit ou non, il lui fallait urgemment l'accepter.
Il ne pouvait plus être fait n'importe quoi.
L'humanité était en mouvement, il fallait évoluer et admettre qu'après des millénaires à craindre les grosses bêtes, l'intelligence humaine qui conçut le microscope, tremblait maintenant devant les plus petites des bêtes.
Les mammouths étaient morts mais la science de l'homme intelligent avait mis en évidence la présence du nouveau danger : les bactéries, virus et microbes de tous poils qui provoquaient des désordres de santé, ils étaient aujourd'hui l'ennemi à surveiller et à combattre.
Or chaque malade était, il devait en être bien conscient, une lourde charge financière pour la société.
En définitive, autant dans un souci économique que dans un objectif de protéger chacun d'une infection, ou d'une allergie, qui serait une charge pécuniaire, les états avaient tous légiféré, et proclamé une vaste batterie de contraintes et d'interdictions pures et simples de cultiver tous végétaux, toutes sortes de cultures vivrières, quelqu'elles soient.
La loi était formelle, sans tolérance, sans exception possible.
Ce dictât avait pris toute son ampleur sous la pression de la firme Tondestos.
La toute puissante multinationale Sino-américaine, implantée en Inde depuis peu, faisait par l'entremise des polices d'états coopérant à leur politique, une chasse aux fraudeurs qui s'était encore fortement accrue.
Depuis le début du vingt et unième siècle, Tondestos, régnait en maître absolu et s'était fait propriétaire de tout organisme végétal de la planète..
Après une simple transformation génétique d'une plante, cet organisme tentaculaire avait déposé et racheté des brevets sur tout ce qui pousse sur terre, et Tondestos pouvait être aujourd'hui considéré comme propriétaire incontesté de toute la création.
Ceci fut fait insensiblement mais surtout favorisé par la défection, et le désintérêt des citoyens silencieux ou aveugles, installés confortablement dans les démocraties qu'ils voulaient croire éternelles, les bureaux de votes désertés avaient ouvert tout grand la voie aux directives sans opposition des financiers et despotes dévastateurs.

Philippe, connaissait la loi, il aurait dû, il le savait se plier à la législation, et remettre au bureau de l'agriculture les graines cachées par sa famille.
Il aurait dû faire une demande de traitement de ses graines et s'acquitter des taxes, puis faire une demande d'autorisation de culture, après quoi avec un peu de chance, plusieurs mois ou années plus tard, l'autorisation lui aurait peut-être été accordée.
Et enfin il aurait dû, avant la récolte faire venir le commissaire à la vérification des produits frais qui seuls sont habilités soit, à autoriser la cueillette, soit à ordonner la destruction des fruits non conformes.
Puis ensuite, il aurait dû faire une demande d'autorisation justifiée, bien argumentée pour obtenir de la commission qu'il soit autorisé à consommer ses tomates, une fois celles-ci passées à la fumigation.

Au lieu de cela, il avait cultivé ses plants amoureusement cachés sous des pieds de Maïs de Tondestos, qui poussaient dans le champ derrière sa maison.

Chaque jour, tel l'amoureux émoustillé par l'excitation née de la transgression aussi bien que de l'amour, il avait un rendez-vous secret avec ses tomates. Il les voyait grandir cachées du regard par les imbéciles pieds de maïs atteints de gigantisme.
Ce lieu de culture eut été considéré par son père comme une sacrée stupidité, comme une hérésie mais il n'avait guère le choix des moyens en raison de la surveillance draconienne exercée sur chacun ; c'était un pis aller; "à la guerre comme à la guerre" , disait autrefois le dicton populaire.
Il était discret et prudent, excité comme un amoureux adultère.
Depuis des années son secret n'était que joie, une joie fortement agrémentée par la peur et la jubilation de l'interdit.
Sans compter la réjouissance qu'il éprouvait à se nourrir sans l'obligation d'un adjuvant vitaminique devenu indispensable avec la consommation des fruits et légumes du commerce.
Et que dire de l'extrême plaisir gustatif, du gourmet gourmand , de cet amoureux de ses tomates qui les croquait délicatement et laissait couler ce jus rouge et sucré dans son palais en fermant les yeux.
Quel infini bonheur, quel délice de retrouver ces senteurs de jadis et de regarder ses petits enfants se régaler d'un fruit si rouge et inconnu.
" Qu'est-ce que c'est papy ? "
" Pourquoi ça saigne et pourquoi ça sent bon ? "
Et que dire aussi de la bande de copains qui lui payaient à prix d'or une petite salade de ses tomates revenues du passé ?

Tous ses plaisirs illicites allaient aujourd'hui recevoir leur dure sanction, et il la redoutait.
Pourquoi s'est-il fait prendre ?
Qui avait pu le dénoncer ?, comment cela s'est-il su?
Pourquoi ? Qui ? Comment ?.
Son cerveau était un manège de question, et la peur des heures à venir le taraudait.
Il pensait à son copain Christophe qui cachait une poule dans sa salle de bain et mangeait ses œufs, et Régis qui cultivait des endives dans sa cave.
Et le mois dernier cette mère de famille condamnée à de la prison avec sursis pour ne s'être pas lavé les mains 6 fois par jour.
L'hygiène la plus stricte était imposée afin de faire reculer les infections et leurs cortèges de frais pécuniaires, si dommageables à la société.

Il était maintenant presque 9 heures, Philippe et sa femme attendaient au pied du grand escalier qui montait au tribunal.
Lui, avait une pauvre mine défaite et sa femme, guère plus brillante était près de lui le visage fermé et inquiet .
L'avocat tardait un peu, leur attente bien que brève leur parut très longue et lorsqu'ils le virent arriver au loin, derrière la place, il comprirent alors les raisons de son retard.
Enfermés dans leur inquiétude, ils n'avaient pas prêté attention à la foule qui grandissait depuis plusieurs minutes autour d'eux. Ce n'était plus un petit groupe qui les entourait maintenant mais depuis peu, c'était devenu un attroupement compact de manifestants qui se dirigeaient vers le bureau du ministère qui jouxtait le tribunal.
Les premiers slogans et cris entendus n'étaient guère explicites, mais le tohu-bohu était considérable et les nombreuses banderoles étaient encore trop loin pour être lisibles.
Sa robe sous le bras, leur avocat vint vivement sur eux la main tendue pour les saluer.
" Bonjour, je suis désolé, j'ai été pris dans la manifestation "
"Mais pourquoi, cette manifestation ?" demanda Philippe.
Philippe et sa femme englués dans leur problème n'avaient pas pris de nouvelles du monde depuis un bon moment.
" Vous ne savez pas ?!!" L'avocat semblait stupéfait :
" Mais c'est parce que Tondestos veut faire interdire la procréation humaine traditionnelle et libre, ils veulent imposer la conception humaine payante et sous contrôle obligatoire, ils sont propriétaires des brevets du génome humain, vous le savez bien !!"
La femme de Philippe réagit immédiatement :
" Et si on en parlait à la juge, il parait qu'elle est enceinte, elle a dû faire son bébé de façon traditionnelle, elle nous comprendrait peut-être mieux ?!"
Pourquoi pas, mais n'espérez rien, n'attendez pas que cela la fasse réagir, et vous le savez elle doit faire avec les textes.
N'oubliez pas que la loi, n'est pas la justice, précisa l' avocat en les poussant à entrer dans le tribunal.




#423 Défi du 21 Octobre
Loriane Posté le : 19/10/2017 21:16
Ben quoi c'est ça, y'a pas de défi ??
Qué c'est dommage !
Exceptionnellement je vous en propose un;
A l'époque de Monsanto, du roundup et de toutes ces menaces nouvelles je vous propose un récit sur les conséquences de cette intrusion de la chimie dans notre vie quotidienne.
Cela devrait nous inspirer.
Bon courage à tous



#424 Re: Défi du 7 octobre
Athéna Posté le : 16/10/2017 11:17
Bonjour amis défieurs,

Me voilà enfin revenue et surtout étonnée, est ce un problème d’ordinateur, la page est blanche? Mon sang ne fait qu'un tour.
Point de réponse à ce magnifique défi

L'avez vous perdue?

"Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion"
Saint Augustin

Oui avons nous perdue quelconque passion ?

La gardons nous secrète?

Passion des mots? Vous l'avez!!
Passion de la page blanche , alors, ah oui, c'est celà!

Passion, voilà un bien joli mot...passion..

Je vais réfléchir à elle , car ma passion me taraude à l'instant et m'en vais de ce pas là cultiver

Belle et lumineuse journée à chacun d'entre vous!

Et régalez nous de vos passions respectives
Athéna



#425 Défi du 7 octobre
couscous Posté le : 07/10/2017 06:07
Bonjour les amis,

Ce week-end, je vous propose de nous exposer votre passion: les vieilles voitures, les timbres, la culture japonaise, etc.

Je vous laisse, je pars avec min fiston pour une exposition sur les mangas.

Bon week-end.

Couscous


#426 Parution de mon deuxième recueil
mafalda Posté le : 04/10/2017 18:00
Bonjour à toutes et tous.
Mon deuxième recueil de poésie vient de paraître chez Publibook.
Vous pouvez vous faire une idée en venant me visiter sur mon site: fabienne-liarsou.com
Merci à tous pour vos commentaires chaleureux et constructifs qui m'aident à avancer dans l'écriture.
A très bientôt.


#427 Re: Défi du 30 septembre
Istenozot Posté le : 02/10/2017 21:50
Cher Serge,

Mon Dieu comme j'ai ri devant ton talent tourangeau.
Devant une telle audace, je suis un bedeau,
Qui se dit : mais que faire devant un tel cadeau?
Je crains d'être devant notre Titi un blaireau.
Je comprends : une tâche m'attend sur mon bureau.
De notre Bourgogne, je vais dresser le drapeau,
Pour que Iste ne demeure pas sur le carreau.

Merci, mille mercis. Quel bonheur de te lire!

Amitiés de Dijon.

Jacques


#428 Re: Défi du 30 septembre
Titi Posté le : 02/10/2017 15:47
Ô rage! Ô désespoir ! Ô bourguignon maudit !
Dois-je prendre ma plume et répondre aujourd’hui
A ce défi nommé ‘’ mur et lamentations’’
???
Que nous propose Isté avec délectation

Aussi je tremperai avec beaucoup d’audace
Et moult modestie ma plume en lieu et place,
De ce bon vieux Corneille et sur un ton acide,
Mais sans nul talent, je plagierai Le Cid….

----------------------------------------------------------

OH rage !!! OH désespoir !!!, comme un râle en la nuit
Monte un cri de douleur ; il est passé minuit.
Cela vient du jardin, peut-être du palier,
Susurre mon épouse tout juste réveillée,
Tu devrais te lever, me dit-elle, sans rire !!!
Tu ne peux point rester, là, sans intervenir.
C’est la plainte d’un homme, que d’ici je perçois,
Qui hurle sa douleur, et se casse la voix.
Ô !!! toi dont le malheur du prochain fait perler,
Au fond de tes yeux clairs, des larmes de bonté,
Resteras tu figé, devant tant de douleur,
Faisant preuve en l’instant d’un manque de valeur ???
Faut-il que le courage dont tu sais faire montre
Se transforme dans l’heure en une ignoble honte ???

Devant tant d’arguments touchant à mon honneur
J’enfile un caleçon pour planquer mes valseurs,
Les nuits devenant fraiches et la saison mesquine,
Pourraient faire un chaud froid sur mes parties intimes !!

Dans la nuit j’aperçois un pauvre hère éméché,
Me demandant alors de vouloir le, pousser,
Devant cette demande émanant d’un poivrot,
Je remonte à l’étage et me couche aussitôt.

Aurais-tu donc perdu ton sens de l’honneur !!!
Me hurle ma mégère, ou est le grand seigneur
Qui savait me séduire par son coté câlin,
Toujours prêt à sauver la veuve et l’orphelin ???.

Devant tant d’arguments je remets mon slibard
Nonobstant la fraicheur et sors très furibard,
Décidé à pousser cet intrus importun
Qui par un froid automne, se lever, m’y contraint.

La nuit était profonde et n’apercevant plus,
Le loustic aviné je criais :’’Ou est tu ? »
-Là, sur la balançoire me répond le poivrot
Ajoutant : tu me pousse et surtout pas trop haut !!!

---------------------------------------------------------------------


Je prends conscience ici de mon écrit, penaud,
Provoqué par Isté ce Bourguignon maraud,
M’obligeant à singer Corneille et son ouvrage,
Fait que je sois veul pour oser cet outrage !!!.

N’empêche ce délit lui incombe et dès lors
Pour expier ce péché il faut un acte fort,
Me posant en victime, je demande un pensum :
Qu’Isté fasse qu’un jour on sirote un magnum !!!!


#429 Re: Défense des arnaques
Boris Posté le : 02/10/2017 01:01
Loriane,

Je comprends que tu veuilles sensibiliser mais il me semble que le choix du titre aurait eu plus d'aplomb, d'impact avec une tournure du style, Offensive contre les armaqeurs ou Combattre les arnaques etc ...


#430 Re: Défi du 30 septembre
Istenozot Posté le : 01/10/2017 17:54
Chère Delphine,

Je vois, je vois, il y a toujours plus malheureux que soi, et alors il vaut mieux ne pas se lamenter.
Ou alors, à trop se lamenter, il vaut mieux relativiser ses propres lamentations.
Ou alors, restons discrets à l'égard de nos quelques lamentations qui ne sont finalement rien.
Ou alors, me vient la pensée de Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles". Et après cela, aucune lamentation n'est possible.

Sois remerciée d'avoir répondu à mon mur!

Et vive la Belgique à laquelle je m'attache. Je retourne voir ma fille Laure à Bruxelles les 28, 29, et 30 octobre prochains. Et je me réjouis de pouvoir mieux visiter encore la belle ville de Bruxelles.

Bises.

Amitiés de Dijon.

Jacques



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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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