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#4131 Re: Les plus beaux sites abandonnés du monde
Loriane Posté le : 07/12/2014 20:48
Wonderland parc d'attractions chinois près de Pékin,

Ce parc abandonné, jamais ouvert se trouve dans la Ville de Chenzhuang, Nankou dans le district de Changping


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Wonderland est un projet abandonné de construction d'un parc de loisirs à Chenzhuang, dans la ville de Nankou, dans le District de Changping en République populaire de Chine à environ 32 kilomètres de Pékin.
Des agriculteurs cultivaient les terres entourant les constructions inachevées.
D'abord proposé par le promoteur immobilier Reignwood Group, basé en Thaïlande, Wonderland est conçu pour être le plus grand parc d'attractions d'Asie sur une surface de 49 hectares. La construction est arrêtée en 1998 à cause de problèmes financiers avec les officiels locaux, et une tentative de la reprendre en 2008 échoue également. Le site contient de nombreuses constructions abandonnées dont la structure d'un bâtiment ressemblant à un château et d'autres bâtiments médiévaux.

Il a été récupéré par des agriculteurs locaux qui cultivent la terre entre les bâtiments.
L'abandon d'un projet d'une telle taille a soulevé des préoccupations au sujet de l'existence d'une bulle immobilière en Chine.
Les bâtiments ont été démolis en 2013. Le site devrait accueillir à terme un centre commercial ou un musée. Le château, quant à lui, est toujours présent et n'a pas été rasé. Les paysans continuent d'exploiter la terre autour du château .


#4132 Lettre à papa Noël
Loriane Posté le : 07/12/2014 19:51
Et si on écrivait à papa Noël. ??




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Une lettre folle, nous avons 6 ans, 8 ans peut-être, nous rêvons, nous avons des désirs et des envies d'enfant, mais voilà nous ne faisons plus de fôtes d'orthographe, nous sommes des enfants précoces doués pour l'écriture et notre espoir de réaliser nos rêves est entre les mains du magicien tout de rouge vêtu qui va descendre sur son traîneau.
Allez confions lui nos envies les plus folles et pourquoi pas les moins réalisables.

Faites "répondre" pour déposer votre missive



#4133 Re: Les expressions
Loriane Posté le : 07/12/2014 15:56
« Un pavé dans la mare »


Quelque chose qui trouble une situation sans histoire, qui fait scandale, qui dérange une situation ou des habitudes bien tranquilles.

Voilà une expression sur laquelle il semble difficile de trouver des éléments quant à sa date d'apparition.
Mais son sens est parfaitement compréhensible.

Imaginez-vous assise par un temps superbe au bord d'une petite mare dont la surface étale vous permet de vous y mirer et, cela va de soi dans une telle occasion, de lui demander le plus naturellement du monde qui est le plus beau ou la plus belle.
Soudain, avant même que le miroir ait pu vous débiter une flatterie quelconque, un imbécile de passage y jette une énorme pierre.
Les conséquences multiples et immédiates de ce geste stupide sont les suivantes :

L'eau de la mare devient très agitée et boueuse ;
Cela vous empêche de vous y admirer plus longuement et vous n'obtenez pas la réponse à votre question pourtant capitale ;
Vous êtes trempée comme une soupe
Il suffit de ne retenir que la première des conséquences pour expliciter complètement la métaphore de l'expression.


Ailleurs
Ci-dessous vous trouverez des propositions de traduction étrangères non vérifiées.

Pays Langue Expression équivalente Traduction littérale
Allemagne de Für Wirbel sorgen / Wirbel erzeugen Produire / provoquer des vagues / remous
Allemagne de Ein Stich ins Wespennest Un coup dans le nid de guêpes
Angleterre / États-Unis en A fly in the ointment Une mouche dans la pommade
États-Unis en The shit hit the fan La merde a frappé le ventilateur
Angleterre en To set the cat among the pigeons Mettre le chat parmi les pigeons
Espagne es una piedra en el zapato une pierre dans la chaussure
Grèce gr Ένα βότσαλο στη λίμνη (Èna vòtsalo sti lìmni) Un caillou dans le lac
Italie it Un sasso nello stagno Une pierre dans l'étang
Pays-Bas nl in een wespennest terecht komen se retrouver dans un nid de guêpes.
Pays-Bas nl de kat op het spek binden ficeler le chat sur le lard (une situation qui dérange bien)
Pays-Bas nl De knuppel in het hoenderhok gooien Jeter le gourdin dans le poulailler
Pays-Bas nl een spaak in de wielen steken mettre un bâton dans les roues
Belgique (Flandre) nl Een steen in de kikkerpoel gooien Jeter une pierre dans la mare à grenouilles
Pologne pl Włożyć kij w mrowisko Mettre un bâton dans la fourmilière
Brésil pt (jogar) merda no ventilador (jeter) de la merde dans le ventilateur
Roumanie ro A da cu piatra în cuibul de viespi Frapper avec la pierre dans le nid de guêpes
Roumanie ro A scormoni rahatul Farfouiller la merde
Roumanie ro A face valuri Faire des vagues
Turquie tr TEKERE TA? KOYMAK METTRE UN CAILLOU SOUS LA ROUE


#4134 Re: Défi du 5 décembre 2014 : le rêve d'Alger la Blanche
Posté le : 07/12/2014 11:50
Couscous,


Je peux être ton guide si tu le veux dans Alger la Blanche. Les émotions seront vives. C'est la ville où je suis né et dont je me sens très proche. Pourquoi? simplement parce qu'elle est la ville de ma naissance, je ne le crois!
Le texte que je publierai vendredi matin apportera quelques réponses, quelques modestes réponses.
Aussi parce que ma maman a accouche d'un garçon de 54 cm pesant 3,5 kg, à 3 h du matin, un dimanche de Quasimodà.
Et sans façon mais pas de la même façon, je me permets, avec amitié, d'imaginer les minutes après ta naissance :

- "Delphine, mais qui es cette Delphine dont ils parlent tous autour de moi".
Je cris encore plus fort.
- "Mais que font-ils?"
La sage-femme me pose sur le ventre de la maman a laquelle je suis encore relié par un cordon.
- "Il est bizarre ce cordon. A quoi peut-il bien servir?"

Je suis alors posé sur le ventre de ma maman dans un peau à peau très chaleureux et très tendre. La maman caresse mon dos de sa main droite. Et ne voilà-t-il pas qu'un homme se met à me caresser aussi. Il laisse paraître des émotions intenses et quelques larmes discrètes. Je comprends alors que je suis un nouveau membre de leur famille. J'en suis tout ébaubi, les yeux grands ouverts.

Couvé au creux de la poitrine de ma maman, je comprends encore davantage qu'elle est bien ma maman. J'entends les battements familiers du coeur de la femme qui m'a porté pendant neuf mois. Ah comme c'est rassurant, comme c'est merveilleux, car j'étais bien en elle; et ce monde extérieur avec tous ces personnes qui s'agitent, me fait peur. Je cris encore pour le principe, seulement pour le principe, qui finira bien par céder.
Subitement je vois mon papa arriver avec un ciseau :
- Il est dangereux, lui avec son ciseau mais que va-t-il faire, armé ainsi?"

Je suis alors rassuré. Il coupe le cordon qui me reliait à ma maman. Ainsi je pourrai être à la fois proche de ma maman et en être autonome. Je compte bien vivre ma vie plus tard.
La découverte de ce nouveau monde me donne faim. Je voix perler quelques goutes précieuses du sein gauche de ma maman. Et si je gouttais à ce délicieux nectar. J'y vais par réflexe et par désir.

Mais avant que je ne puisse le faire, ne voilà-t-il pas que la sage-femme vérifie un certain nombre de choses dont je n'ai pas idée.
Et après l'avoir fait, je peux enfin me délecter de la boisson maternelle que je désirais tant."


Couscous, je me suis permis d'imaginer la mise en oeuvre d'une démarche que l'on appelle la démarche de "peau à peau" que nous développons dans beaucoup de maternités; Sa mise en oeuvre favorise le développement sensoriel et émotionnel des nouveax-nés.

Amicalement.

Jacques


#4135 Re: Défi du 5 décembre 2014 : le rêve d'Alger la Blanche
couscous Posté le : 07/12/2014 09:36
Premier souvenir

Je ne sais pas comment je me suis retrouvée ici. J’erre dans les rues de cette ville inconnue. Une épaisse couche de neige recouvre les trottoirs et une bise froide balaie la grande avenue presque déserte. Mes pas semblent guidés par une force invisible. La silhouette sombre d’un immeuble se profile devant mon regard. Je me dirige vers lui. Les fenêtres éclairées ici et là lui confèrent une allure de monstre aux multiples yeux. Sa gueule béante s’ouvre à mon arrivée et me happe.

La chaleur ambiante tranche avec le froid extérieur. Une certaine effervescence règne mais les allers et venues des visiteurs se font dans un certain silence. Ici, les paroles se font chuchotements. Dans le sillage d’une jeune fille, j’entre dans l’ascenseur. À l’intérieur, je ne croise le regard d’aucune autre personne. Chacun semble dans sa bulle, dans l’attente que le chiffre de l’étage attendu s’affiche sur le panneau. Nous voici au troisième, je quitte cet espace confiné et déambule dans un couloir aux couleurs vives. Un ballon de baudruche l’orne ça et là. Tout au bout, une lumière attire mon regard et ma curiosité. Des bruits étouffés d’efforts, des paroles d’encouragement me parviennent de cet espace plus éclairé que les autres pièces de l’étage.

J’entre car rien ne m’y empêche. Je découvre une scène qui me serre les entrailles. Une femme est couchée, les pieds dans les étriers. Le médecin l’exhorte à pousser et son mari lui tient la main. Un « Je la vois ! Elle arrive ! » Résonne dans la pièce aux murs immaculés. Mes yeux sont rivés sur la touffe de cheveux qui apparaît entre les cuisses de la jeune femme. Soudain, je suis prise d’une sorte de vertige, le monde autour de moi se met à vibrer au rythme d’un cœur qui bat. Ma vision se trouble, j’ai l’impression d’être avalée par un gouffre sombre et sans fond. La chute semble vertigineuse et je ne parviens pas à crier.

Je sens une main ferme m’attraper par l’épaule puis le bras, je suis hissée dans un milieu froid, à la lumière aveuglante. Je peux enfin crier ! Mon hurlement semble me libérer d’un poids et me ramener à la vie. Ma vision est trouble. Je perçois diverses manipulations de mon corps engourdi jusqu’à ce que je retrouve une sensation de chaleur apaisante, celle d’un corps, encore brûlant des efforts fournis. Je devine un visage s’approcher du mien et une main vient me caresser la joue. Je la reconnais. C’est la jeune mère que j’ai vue tout à l’heure. Elle me parle doucement, sa voix m’apaise. J’entends juste « Tu t’appelleras Delphine » avant de sombrer dans mon premier sommeil.


#4136 Re: Défi du 5 décembre 2014 : le rêve d'Alger la Blanche
couscous Posté le : 07/12/2014 08:08
Eh eh mais qui voilà dans les défis. Je suis très heureuse de te voir t'être piqué au jeu.

Un texte qui sent bon la culture de l'époque. J'aimerais un jour pourvoir découvrir cette ville d'Alger qui a connu les colons français mais dont le patrimoine culturel doit être riche.

Merci Iktomi

Au plaisir de te revoir sur un autre défi.

Couscous


#4137 Re: Défi du 5 décembre 2014 : le rêve d'Alger la Blanche
Posté le : 06/12/2014 23:55
Iktomi,

Ton texte sent bon Alger. On y retrouve l'ambiance de la veille, de ses ruelles, car il y en avait bien, et la liberté de parole des pieds noirs.
Tu me permettras une expression pied noir : Po, po, Po!
Sois remercié de ta contribution.

Bonne nuit. Que tes rêves soient tous heureux.

Amitiés.

Jacques


#4138 Re: Défi du 5 décembre 2014 : le rêve d'Alger la Blanche
Iktomi Posté le : 06/12/2014 19:55
Défi passionnant à relever !
Voici ma tentative :

J’entends une conversation sur la terrasse voisine :

- Vous savez ce que disait Théophile Gautier à propos d’Alger ?
- Je ne savais pas qu’il était venu ici.
- Oui, bon… peu importe. Théophile Gautier, donc, disait que les architectes français avaient fait beaucoup de mal à Alger en y perçant des rues, des avenues et des boulevards aussi larges qu’à Paris.
- En quoi était-ce un mal ?
- Il estimait que c’était une hérésie d’offrir de tels espaces à la chaleur et au soleil. Il pensait que les villes situées sous un climat méditerranéen ne devaient être faites que de ruelles ou de rues très étroites, pour y garder de l’ombre.
- Mais il y a des ruelles à Alger !
- Oh, bien sûr ! Mais iriez-vous y flâner, blonde amie, avec votre tailleur Chanel et vos talons aiguilles ?
- Je ne vous y vois pas vraiment non plus au volant de votre Facel-Vega, cher Paul-Henri.
- Hem… parlons d’autre chose. Voulez-vous que je vous montre demain la maison où a vécu Camus ?
- Oh, Camus… Je trouve qu’il est devenu bien bonnet de nuit depuis son Nobel, et il n’a rien publié de très passionnant.
- Ce n’est pas faux, ce que vous dites. Allons, amusons-nous un peu et faisons un pari. Je vous parie que d’ici un an, Camus aura publié une nouvelle œuvre. Voyons, nous sommes le 23 janvier 1959, n’est-ce pas ? Voulez-vous parier avec moi que dans un an au plus tard, soit le 23 janvier 1960, Camus nous étonnera à nouveau ?


#4139 Quelle merveille !
Loriane Posté le : 06/12/2014 19:34
La bayadère Léon Minkus

Angel Corella dans " Bronze Idol " quelle merveille, mais quelle merveille !



http://youtu.be/pLMGgnBttGc


#4140 Re: Défi du 5 décembre 2014 : le rêve d'Alger la Blanche
Posté le : 06/12/2014 18:55
Bonsoir Couscous,

Je n'en prends absolument pas ombrage. Bien au contraire.
Ta proposition étoffe le défi.
Chut! En 1959 j'avais quatre ans.

Amicalement.

Jacques



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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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