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Re: presentation
Plume d'Argent
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Bienvenue parmi nous Tatsuya :)
J'espère que tu trouveras ton bonheur sur l'Orée.

Posté le : 13/12/2014 21:04
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Les rêves se manifestes lorsqu'on est inconscient, alors la mort serait-elle un rêve infini ?
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Re: Défi du 13 novembre 2014
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Coup de gueule sous contrôle

Tout bouillonne à l’intérieur de moi pendant que je marche d’un pas pressé dans la Rue des Soucis. Je rumine les paroles de Vanessa, tous ses reproches, ses doléances infantiles. Je suis comme une cocotte minute prête à exploser. Je parviens enfin à ma destination. J’entre rapidement dans l’officine à la façade rouge sang. Sur la vitrine aux verres fumés, on peut lire « Service de médiation ».
J’avance vers le seul comptoir encore libre. Une jeune femme rousse au sourire avenant et apaisant m’invite à la suivre à l’arrière du bâtiment. Je lui emboîte le pas jusqu’à une pièce de la taille d’une cabine d’essayage où trône un grand canapé rouge vif. Une fois assis confortablement dans le fauteuil aux larges accoudoirs, elle me pose un casque intégral sur la tête. Une odeur qui m’est inconnue vient me titiller les narines. Après quelques secondes de flottement, je me retrouve face à Vanessa :
« Chou, j’en ai marre que tu rentres si tard. Je me demande parfois si tu ne vois pas une autre femme. J’aimerais aussi que tu t’habilles de façon plus cool. Pourquoi toujours porter un costume, cela te vieillit. On dirait ton père ! Quant à moi, il va falloir que je rachète des nouveaux vêtements. À force de les laver, ils ont rétréci. Tu me prêtes ta carte bleue ? ». Là, la moutarde me monte au nez, je sens que mes joues s’empourprent au moment où je lui réponds sur un ton incisif :
« Tout d’abord, je n’ai pas de liaison mais il faut que je bosse dur pour TE payer tout ce que TU me réclames à tour de bras. Quant au costard, je me vois mal recevoir les clients de la banque en short et marcel ! Tes vêtements n’ont pas rétréci. Comme tu te goinfres à longueur de journée, tu ne rentres plus dedans, c’est tout. J’ai l’impression de n’être plus qu’une carte bleue ambulante. Si cela continue, je vais vraiment chercher une autre femme qui m’aimera et s’occupera de moi. Tu es devenue une épouse grosse, laide et cupide ! Tu me dégoutes ! » Mes paroles se sont changées en cris et hurlements. Je sens que j’ai besoin de vider mon sac. Vanessa me dévisage sans broncher. Elle reste immobile, comme insensible à mes paroles virulentes.
Une nouvelle odeur vient m’envahir les narines et le casque m’est retiré. La jeune femme me demande :
« Comment vous sentez-vous ?
– Mieux, je vous remercie.
– Souhaitez-vous une autre séance ?
– Non, merci. Cela suffira.
– Suivez-moi pour finaliser votre dossier. »
La jolie rousse me reconduit jusqu’au comptoir. Après quelques clics, des documents sortent de l’imprimante. J’appose une ou deux signatures et sors, le cœur léger. C’est la première fois que je fais appel à un service de ce genre. Ils ont été créés il y a quelques années par notre gouvernement. Nos dirigeants actuels sortent pour la plupart de l’ENA, l’Ecole Nationale de l’Amour. Une fois diplômés, ils doivent passer une année dans un temple indien avant de pouvoir accéder à la fonction publique. La colère et la violence sont sévèrement sanctionnées. C’est pourquoi ils ont créé ces « services de médiation de la colère, du raz-le-bol et du coup de gueule autorisés ».
L’objectif initial était de maintenir une sorte de zen-attitude parmi la population. Le principe semble fonctionner car le taux de divorce est en chute libre, les faits d’agression se raréfient et les mouvements de grève sont devenus exceptionnels. La Paix sociale ! Voilà l’objectif final de nos énarques en toges amples et longs cheveux. Le 16 Rue de la Loi a été repeint en rose et or. Ses couloirs sont parfumés au patchouli et la méditation est imposée avant tout conseil des ministres.
Le lendemain, une lettre arrive à la maison. Elle vient du service fréquenté la veille et est destinée à Vanessa. Ma femme l’ouvre, intriguée, et lit silencieusement. Un sourire nait sur son visage bouffi et ses yeux se mettent à briller en croisant les miens. Nos corps s’approchent et nos lèvres fusionnent furieusement. Le courrier tombe de sa main.

« Madame,

Votre mari est venu consulter notre service de médiation. Suite à un entretien approfondi, il nous a confié qu’il se dévouait corps et âme à son travail afin de vous offrir une vie confortable. Toutefois, il s’inquiète de voir votre santé se dégrader faute de suivre un régime adapté à votre vie sédentaire. Il craint de vous perdre. Il vous est loisible de faire appel à notre service d’accompagnement personnalisé entièrement gratuit si cela s’avérait nécessaire. N’oubliez pas qu’une relation de couple nécessite de l’attention l’un envers l’autre. Montrez-lui l’affection que vous lui portez réellement.

Bien dévoué.

Le service de médiation de la colère, du raz-le-bol et du coup de gueule autorisés. »



Posté le : 13/12/2014 19:25
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Re: Défi du 5 décembre 2014 : le rêve d'Alger la Blanche
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Cher Couscous,

Tu me l'avais gentiment écrit. Je l'avais bien gardé en mémoire.
Je comprends la difficulté des unes, des uns et des autres pris aussi par le temps, par les occupations et le travail.
Tu pourras compter sur moi. C'est vraiment une riche idée et je dois avouer également que c'est un stimulus.

Allez je pars chanter des concerts de Noël.
Bon week end à toi.

Amicalement.

Jacques

Posté le : 13/12/2014 17:44
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François Rauber
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Le 14 décembre 2003 meurt François Rauber

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70 ans, à né le 19 janvier 1933 à Neufchâteau, mort le 14 décembre 2003 est un pianiste, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre français, principalement connu pour sa collaboration avec Jacques Brel.

Sa vie

Après ses études de piano au conservatoire de Nancy, François Rauber travaille dès 1951 dans divers cabarets parisiens comme accompagnateur d'artistes tels que Agnès Capri, Boris Vian ou Serge Gainsbourg. À la demande de Jacques Canetti, il est l'accompagnateur de Jacques Brel le 23 juillet 1956 lors d'une représentation à Grenoble. Cette rencontre avec Brel marque le début d'une collaboration qui se prolongera jusqu'au décès de ce dernier en 1978.
En avril 1958, François Rauber écrit ses premiers arrangements pour Jacques Brel, peu après avoir fait ses débuts comme arrangeur pour un enregistrement de Simone Langlois.
Les connaissances musicales de François Rauber, en particulier dans les domaines de la musique de chambre et de la fugue ont apporté un grand enrichissement à la musique de Jacques Brel, dont l'accompagnement était jusqu'alors assuré par son propre jeu à la guitare, qui était des plus basiques, ainsi que par les services de chefs d'orchestre aux emplois du temps chargés. C'est également François Rauber qui convainc Jacques Brel de ne plus jouer de guitare sur scène, ce qui a, dès cet instant, laissé le champ libre à l'interprétation théâtrale de Brel.
Brel et Rauber s'entendent également très bien sur le plan personnel. François Rauber est le parrain d'Isabelle, la fille de Jacques Brel.
En dehors de son activité comme arrangeur attitré de Jacques Brel, François Rauber travaille, à partir des années 1960 jusqu'à son décès, avec de nombreux autres artistes, parmi lesquels Anne Sylvestre, Glenmor album "Cet amour là", Cora Vaucaire, Brigitte Bardot, Barbara, Juliette Gréco, Mireille Mathieu, Germaine Montero, Georges Moustaki album "Méditerranéen", 1992, Isabelle Aubret, Pierre Gripari, Pierre Selos, Jean-Pierre Reginal, Charles Aznavour, Jean Sablon, Colette Renard, ou encore Juliette sur l'album Assassins sans couteaux, 1998.
Il compose également des musiques de film et des œuvres classiques, il enregistre et interprète beaucoup de musiques de divertissement – musiques de cirque, du Texas, de kiosque champêtre en partenariat avec le trompettiste Maurice André –, et il arrange et dirige l'accompagnement orchestral des Rondes et Chansons de France, série de douze 45 tours Philips réunissant Renée Caron et les Petits Chanteurs de l'Ile de France, vers 1965.

Filmographie

1961 : Vacances en enfer de Jean Kerchbron
1967 : Les Risques du métier d'André Cayatte
1969 : Mon oncle Benjamin d'Édouard Molinaro
1969 : Tintin et le temple du soleil de Raymond Leblanc
1971 : Franz de Jacques Brel
1972 : Le Bar de la fourche d'Alain Levent
1972 : Tintin et le Lac aux requins de Raymond Leblanc
1973 : Far West de Jacques Brel
1973 : L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro
1978 : Quand flambait le bocage téléfilm de Claude-Jean Bonnardod

Compositeur de chansons

Pour Jacques Brel

Les textes sont tous de Jacques Brel.
Isabelle éditions Tutti Intersong éditions musicales SARL, 1958
Voici, avec Jacques Brel éditions Universal MCA Music Publishing, Pouchenel éditions musicales, 1958
Litanies pour un retour, avec Jacques Brel éditions Universal MCA Music Publishing, Pouchenel éditions musicales, 1958
Je t'aime, 1958
Vivre debout éditions Jacques Brel, 1961
L'Ivrogne, avec Gerard Jouannest éditions Pares SA, Tutti Intersong éditions musicales SARL, 1961
Quand maman reviendra éditions Jacques Brel, 1962
J'aimais, avec Gerard Jouannest éditions Jacques Brel, 1963
L'Ostendaise, avec Jacques Brel éditions Jacques Brel, 1968

Pour d'autres chanteurs

Nombril Blues, Auteur : Anne Sylvestre
La Voilette, Auteur : Anne Sylvestre
Un vrai baiser, Auteur : Marcel Mouloudji, éditions Bourg Music SARL
Souvenir, Auteur : Marcel Mouloudji, éditions Bourg Music SARL
Rêver, avec Georges Moustaki, Auteur : Georges Moustaki , éditions Universal Music Publishing, Paille Musique, Interprète : Georges Moustaki


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Posté le : 13/12/2014 17:42
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Re: Défi du 5 décembre 2014 : le rêve d'Alger la Blanche
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Cher Istenozot,

Tu es dorénavant présent sur ma liste des habitués des défis. Oui, peut-être que les autres auteurs n'ont pas eu le temps ou l'inspiration. C'était pourtant un beau défi que tu nous as proposé.

Je vais aller te lire. Sais-tu que Raymond Devos est originaire de ma petite ville de Mouscron qui nous a vu naître tous les deux et où je réside toujours ?

Amitiés

Couscous

Posté le : 13/12/2014 17:40
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Maurice Emmanuel
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Le 14 décembre 1938, à Paris meurt Maurice Emmanuel

à 76 ans né à Bar-sur-Aube le 2 mai 1862, compositeur et musicologue français Il a pour maîtres Léo Delibes, Ernest Guiraud et pour élèves Olivier Messiaen, Henri Dutilleux, Georges Migot, Yvonne Lefébure et Robert Casadesus.

Sa vie

Il passe son enfance en Bourgogne à Beaune Côte-d'Or où ses parents s'installent à partir de 1867. C'est là qu'il découvre les chants folkloriques des vignerons.
Dès son enfance à Beaune, où ses parents se sont fixés en 1867, Maurice Emmanuel découvrit les richesses du folklore en écoutant les chants des vignerons. En 1880, il entra au Conservatoire de Paris et suivit les cours de la Sorbonne.
il obtient sa licence ès lettres en 1886 et soutient en 1896 une thèse de doctorat sur l'Orchestique grecque et l'éducation du danseur grec. À l'École du Louvre il travaille avec François-Auguste Gevaert. De 1904 à 1907, il est Maître de chapelle à l'église Sainte-Clotilde. En 1907, il est nommé professeur d'histoire de la musique au Conservatoire de Paris, poste qu'il occupera jusqu'en 1936.

En 1880, il entre au Conservatoire de Paris où il est l'élève de Théodore Dubois harmonie, Louis-Albert Bourgault-Ducoudray histoire de la musique et Léo Delibes composition. Ce dernier s'oppose à ses innovations musicales, en particulier l'utilisation des anciens modes grecs et médiévaux. Il juge la sonate pour violoncelle et piano, op.2 de son élève, en ces termes : Mon garçon, tant que vous écrirez de cette musique-là, vous pourrez rester chez vous ! et lui barre l'accès au grand Prix de Rome. Dépité, le jeune compositeur continue de prendre des leçons auprès d'Ernest Guiraud. C'est ainsi qu'il rencontre le jeune Debussy, en faveur duquel il apportera plus tard un témoignage intéressant.
Il obtint en 1886 sa licence ès lettres. Au Conservatoire, il fut l'élève, en histoire de la musique, de Bourgault-Ducoudray, qui encouragea ses recherches sur la musique modale et, en composition, de Léo Delibes, qui réprouva ses audaces. En dehors du Conservatoire, il reçut des leçons d'Ernest Guiraud, chez qui il rencontra Claude Debussy. Ses premières œuvres, Sonate pour violoncelle et piano 1887, Ouverture pour un conte gai 1890, témoignent de son indépendance vis-à-vis de l'enseignement officiel. En 1895, Maurice Emmanuel soutint en Sorbonne sa thèse de doctorat, un Essai sur l'orchestique grecque.
Il avait entrepris cette étude, non pour faire preuve d'érudition, mais pour y retrouver de la vie et, musicalement, des richesses en sommeil. Après avoir enseigné l'histoire de l'art dans des lycées, Maurice Emmanuel fut, en 1907, nommé professeur d'histoire de la musique au Conservatoire de Paris. Il occupa ce poste jusqu'en 1936.
Ses œuvres, à l'exception des Six Sonatines, composées entre 1893 et 1925, et des Trente Chansons bourguignonnes 1913, furent rarement exécutées, mais la création de Salamine, en 1929, à l'Opéra de Paris, fit une forte impression. Ce compositeur original, dont l'art viril et sobre s'appuyait sur une connaissance approfondie de la musique antique et des sources populaires, n'est pas encore apprécié à sa juste valeur ; mais l'influence qu'il a exercée en remettant en honneur les modes anciens et la rythmique grecque est unanimement reconnue. On lui doit aussi un traité fondamental, Histoire de la langue musicale en 1911

Robert Casadesus, Yvonne Lefébure, Georges Migot, Jacques Chailley, Olivier Messiaen, Henri Dutilleux, Jean Rivier figurent au nombre de ses élèves.

Mais cette carrière d'érudit a quelque peu masqué celle du musicien dont les œuvres sont peu jouées et appréciées à leur juste valeur, jusqu'à la création en 1929 à l'Opéra de Paris de sa tragédie lyrique Salamine , d'après Les Perses d'Eschyle, qui obtient un certain succès et qui lui vaut sa nomination comme chevalier de la Légion d'honneur.

Å’uvres

Relativement peu abondante 73 opus composés dont seulement 30 ont été conservés, l'œuvre d'Emmanuel est d'une grande qualité. Elle a su conserver son originalité sans subir l'influence de l'impressionnisme dominant du début du siècle. Ses premières compositions, en particulier la première sonatine pour piano 1893 témoignent déjà de l'affranchissement de son style au debussysme. La sonate pour clarinette, flûte et piano de 1907 est très caractéristique de l'art d'Emmanuel : de facture néoclassique, l'œuvre assimile subtilement sa connaissance des rythmes de l'Antiquité comme celle de l'instrumentation populaire du xixe siècle, ses deux sujets de prédilection.

Musique instrumentale

Sonate pour violoncelle et piano, op.2 1887
6 sonatines pour piano
Premiere Sonatine, op.4 1893, création le 14 mars 1923 à Dole par Emile Poillot
Deuxieme Sonatine "pastorale", op.5 1897, création le 11 novembre 1922 à Beaune par Emile Poillot
Troisieme Sonatine, op. 19 1920
Quatrieme Sonatine "sur des modes hindous", op. 20 1920
Cinquieme Sonatine "all francese", op. 22 1925
Sixieme Sonatine, op. 23 1925
Sonate pour violon et piano, op.6 1902
Quatuor à cordes, op.8 1903
Suite sur des airs populaires grecs pour violon et piano, op.10 1907
Sonate pour clarinette, flûte et piano, op.11 1907
Sonate pour Cornet à piston ou Bugle et piano, op.29 1936

Musique pour orchestre

Ouverture pour un conte gai, op.3
Zingaresca, pour orchestre à cordes, 2 pianos, 2 flûtes et timbale, op.7 1902
2 symphonies:
Symphonie n°1 en La, op.18 1919
Symphonie n°2 "bretonne" en La, op.25 1930-31 dont le quatrième mouvement fait référence au pardon de Rumengol dans le Finistère
Suite française, op.26 d'après la 5e sonatine 1934-35
Poème du Rhône, op.30 1938, poème symphonique d'après Frédéric Mistral, œuvre posthume orchestrée par Marguerite Béclard d'Harcourt

Musique sacrée

O filii, op.9, pour soli, chœur et orgue 1905
Trois pièces pour orgue ou harmonium, op.14 1892-1911

Musique vocale

In memoriam, op.12 pour chant, violon, violoncelle et piano 1908
3 Odelettes anacréontiques, op.13, pour chant, flûte et piano 1911, première audition à un concert Henri Saïller le 27 mars 1912 à Paris, par Povla Frijsh soprano, M. Clouet flute et Emile Poillot piano
30 Chansons bourguignonnes, op.15, pour voix soliste ou chœur et piano 1913, création par Spéranza Calo-Séailles, sous la direction de l'auteur
Musiques, op.17, 12 mélodies pour chant et piano 1908
Vocalise dite "alla siciliana", op.24 pour chant et piano 1926
Deux Noëls populaires, op.27, pour chœur, viole de gambe ou violoncelle et piano 1935 :
"Pierrot va qu'ri ton chalumiau" noël breton
"Saint-Joseph avec Marie" noël provençal

Musique de scène

Pierrot peintre, op.1 pantomime sur un livret de Félix Régamey 1886
Prométhée enchaîné, op.16, tragédie lyrique d'après Eschyle 1916-18
Salamine, op.21, tragédie lyrique d'après Eschyle 1921-23, 1927-28
Amphitryon, op.29, comédie musicale d'après Plaute 1936

Écrits

Essai sur l'orchestique grecque, Paris, 1895
Histoire de la langue musicale, 2 vol.,Paris, 1911
Traité de l'accompagnement modal des psaumes, Lyon, 1913
Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, Paris, 1926
César Franck, Paris, 1930
Anton Reicha, Paris, 1936
Maurice Emmanuel, auteur de nombreux articles de revues, a participé à l'édition des Œuvres complètes de Jean-Philippe Rameau. Il en a rédigé les commentaires des volumes XVII et XVIII, Paris, Durand, 1913

Esquisses

En 1896, ce sont ses propres esquisses qui illustrent sa thèse sur l'Orchestique grecque. Sa vie durant, il continuera de dessiner : ses encres de Chine sont conservées dans la Collection Anne Eichner-Emmanuel avec le concours de l'Association des Amis de Maurice Emmanuel.



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Posté le : 13/12/2014 17:31
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Re: Défi du 5 décembre 2014 : le rêve d'Alger la Blanche
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Merci Arielle, merci Couscous.


Couscous, je réponds demain ou lundi au plus tard à ton défi. Je couche déjà quelques idées sur le papier.
Sois remerciée encore de m'avoir invité à proposer un défi. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le faire. Tu peux compter sur moi pour d'autres défis. Mon premier défi était peut être un peu complexe.

Je viens de publier une nouvelle qui m'a fait vraiment penser à Raymond Devos, grand conteur et grand poète. Je pense que tu y seras sensible.

Amicalement.

Jacques

Posté le : 13/12/2014 17:23
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François Rauber
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Le 14 décembre 2003 meurt François Rauber

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70 ans, à né le 19 janvier 1933 à Neufchâteau, mort le 14 décembre 2003 est un pianiste, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre français, principalement connu pour sa collaboration avec Jacques Brel.

Sa vie

Après ses études de piano au conservatoire de Nancy, François Rauber travaille dès 1951 dans divers cabarets parisiens comme accompagnateur d'artistes tels que Agnès Capri, Boris Vian ou Serge Gainsbourg. À la demande de Jacques Canetti, il est l'accompagnateur de Jacques Brel le 23 juillet 1956 lors d'une représentation à Grenoble. Cette rencontre avec Brel marque le début d'une collaboration qui se prolongera jusqu'au décès de ce dernier en 1978.
En avril 1958, François Rauber écrit ses premiers arrangements pour Jacques Brel, peu après avoir fait ses débuts comme arrangeur pour un enregistrement de Simone Langlois.
Les connaissances musicales de François Rauber, en particulier dans les domaines de la musique de chambre et de la fugue ont apporté un grand enrichissement à la musique de Jacques Brel, dont l'accompagnement était jusqu'alors assuré par son propre jeu à la guitare, qui était des plus basiques, ainsi que par les services de chefs d'orchestre aux emplois du temps chargés. C'est également François Rauber qui convainc Jacques Brel de ne plus jouer de guitare sur scène, ce qui a, dès cet instant, laissé le champ libre à l'interprétation théâtrale de Brel.
Brel et Rauber s'entendent également très bien sur le plan personnel. François Rauber est le parrain d'Isabelle, la fille de Jacques Brel.
En dehors de son activité comme arrangeur attitré de Jacques Brel, François Rauber travaille, à partir des années 1960 jusqu'à son décès, avec de nombreux autres artistes, parmi lesquels Anne Sylvestre, Glenmor album "Cet amour là", Cora Vaucaire, Brigitte Bardot, Barbara, Juliette Gréco, Mireille Mathieu, Germaine Montero, Georges Moustaki album "Méditerranéen", 1992, Isabelle Aubret, Pierre Gripari, Pierre Selos, Jean-Pierre Reginal, Charles Aznavour, Jean Sablon, Colette Renard, ou encore Juliette sur l'album Assassins sans couteaux, 1998.
Il compose également des musiques de film et des œuvres classiques, il enregistre et interprète beaucoup de musiques de divertissement – musiques de cirque, du Texas, de kiosque champêtre en partenariat avec le trompettiste Maurice André –, et il arrange et dirige l'accompagnement orchestral des Rondes et Chansons de France, série de douze 45 tours Philips réunissant Renée Caron et les Petits Chanteurs de l'Ile de France, vers 1965.

Filmographie

1961 : Vacances en enfer de Jean Kerchbron
1967 : Les Risques du métier d'André Cayatte
1969 : Mon oncle Benjamin d'Édouard Molinaro
1969 : Tintin et le temple du soleil de Raymond Leblanc
1971 : Franz de Jacques Brel
1972 : Le Bar de la fourche d'Alain Levent
1972 : Tintin et le Lac aux requins de Raymond Leblanc
1973 : Far West de Jacques Brel
1973 : L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro
1978 : Quand flambait le bocage téléfilm de Claude-Jean Bonnardod

Compositeur de chansons

Pour Jacques Brel

Les textes sont tous de Jacques Brel.
Isabelle éditions Tutti Intersong éditions musicales SARL, 1958
Voici, avec Jacques Brel éditions Universal MCA Music Publishing, Pouchenel éditions musicales, 1958
Litanies pour un retour, avec Jacques Brel éditions Universal MCA Music Publishing, Pouchenel éditions musicales, 1958
Je t'aime, 1958
Vivre debout éditions Jacques Brel, 1961
L'Ivrogne, avec Gerard Jouannest éditions Pares SA, Tutti Intersong éditions musicales SARL, 1961
Quand maman reviendra éditions Jacques Brel, 1962
J'aimais, avec Gerard Jouannest éditions Jacques Brel, 1963
L'Ostendaise, avec Jacques Brel éditions Jacques Brel, 1968

Pour d'autres chanteurs

Nombril Blues, Auteur : Anne Sylvestre
La Voilette, Auteur : Anne Sylvestre
Un vrai baiser, Auteur : Marcel Mouloudji, éditions Bourg Music SARL
Souvenir, Auteur : Marcel Mouloudji, éditions Bourg Music SARL
Rêver, avec Georges Moustaki, Auteur : Georges Moustaki , éditions Universal Music Publishing, Paille Musique, Interprète : Georges Moustaki


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Posté le : 13/12/2014 17:17
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Roald Amundsen
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Le 14 décembre 1911, Roald Amundsen atteint le pôle Sud.

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à quinze heures, Scott en est encore distant de 572 km, il mettra encore plus de trente-trois jours à parcourir. Roald Engelbregt Gravning Amundsen est un marin et explorateur polaire norvégien naît le 16 Juillet 1872 à Borge dans le comté d'Østfold, il décède le 18 juin 1928 à 55 ans vers l'île aux Ours en Norvège

En bref

Explorateur norvégien. Fils d'un petit armateur, Roald Amundsen se destine d'abord à la médecine avant d'être saisi d'une vocation irrésistible pour l'exploration polaire. En 1893, il s'engage comme simple matelot sur un phoquier et, de 1897 à 1899, il participe à l'expédition antarctique d'Adrien de Gerlache en qualité de second du Belgica. Sa carrière d'explorateur s'ordonne autour de trois grandes réalisations : le forcement du passage du Nord-Ouest, la conquête du pôle Sud et la première liaison aérienne Europe-Amérique par le pôle.
Nordenskjöld avait ouvert le passage du Nord-Est 1878-1879, Amundsen se consacre à celui du Nord-Ouest. Il achète le Gjöa, un vieux mais solide phoquier de vingt-deux mètres de long, monté par six hommes d'équipage et transportant pour cinq ans de vivres. Le 17 juin 1903, il part de Christiania l'actuelle Oslo et s'insinue le long de la côte canadienne jusqu'au rivage sud de l'île du Roi-Guillaume, où il hiverne pendant deux ans 9 sept. 1903-12 août 1905, profitant de ce long arrêt pour étudier le pôle magnétique Nord. Poursuivant sa route vers l'ouest, il hiverne de nouveau à King Point, près de l'embouchure du Mackensie 1905-1906. Enfin, le 30 août 1906, il pénètre dans le port de Nome Alaska, sa mission accomplie.
Il pense alors à s'attaquer au pôle Nord, mais le succès de Peary en 1909 l'oblige à changer d'objectif. Il obtient de Nansen qu'il lui confie le Fram et commence les préparatifs minutieux d'une expédition vers le pôle Sud, sur laquelle il garde un secret absolu qui ne sera levé qu'à l'escale de Madère. Parti de Norvège le 9 août 1910, il jette l'ancre dans la baie des Baleines mer de Ross, où il installe son camp de base qu'il baptise Framheim en janvier 1911. La majeure partie de l'année se passe en travaux d'aménagement, reconnaissances et installation de dépôts de vivres. Le 19 octobre, Amundsen se lance à l'assaut du pôle avec quatre hommes, cinquante-deux chiens et quatre traîneaux, engageant une dramatique course de vitesse avec le commandant Scott. Il touche au but le 14 décembre 1911, battant son concurrent britannique qui n'atteindra le pôle que le 17 janvier 1912, avant de périr sur le chemin du retour.
Après la Première Guerre mondiale, aidé financièrement par le milliardaire américain Ellsworth, il s'intéresse au survol du pôle Nord par l'avion et le dirigeable. Une première tentative, réalisée avec deux hydravions, échoue en 1925. Il recommence l'année suivante à bord du dirigeable Norge, piloté par l'Italien Nobile : s'il est devancé au pôle par l'avion de Byrd 9 mai pour l'un, 12 mai pour l'autre, il réalise la première liaison sans escale entre le Spitzberg et l'Alaska 10-13 mai 1926, ouvrant ainsi la voie à la navigation aérienne transpolaire.
En juin 1928, à l'annonce de la catastrophe du dirigeable Italia, Amundsen part à la recherche de Nobile et de ses compagnons à bord de l'hydravion Latham-47 du capitaine de corvette français Guilbaud, qui se perd corps et biens au-dessus de la mer de Barents le 18 juin 1928.
En 1898, il participe à l'expédition polaire belge d'Adrien de Gerlache de Gomery qui réalisa le premier hivernage en Antarctique. Il s'y lie avec le médecin du bord, le docteur Frederick Cook qui lui révèle le parti que l'on peut tirer des chiens Huskies dans les expéditions polaires. En 1905, il est le premier à franchir le passage du Nord-Ouest qui relie l'océan Atlantique au Pacifique dans le Grand Nord Canadien. Il commande plus tard l'expédition qui, la première, atteint le pôle Sud, le 14 décembre 1911, après être arrivé dans la baie des Baleines le 14 janvier de la même année. Préparée avec méticulosité, cette entreprise hardie était aussi le fruit du hasard. Deux ans auparavant, Amundsen avait échafaudé des plans pour étendre son exploration de l'océan Arctique et se laisser dériver jusqu'au pôle Nord. Mais il avait reçu la nouvelle que Robert Peary avait annoncé l'avoir déjà atteint ce qui fut ensuite contesté. À cet instant, racontera plus tard Amundsen, je décidai de modifier mon objectif, de changer du tout au tout, et d'aller vers le Sud . Amundsen escomptait que la conquête du pôle Sud lui assurerait la gloire aussi bien que le financement des explorations suivantes. Faisant semblant de se préparer pour le Nord, il organisa secrètement son départ pour le Sud. Mais parvenir le premier au pôle Sud n'allait pas de soi. Commandée par le capitaine Robert Falcon Scott et entourée d'une abondante publicité, une expédition britannique s'y destinait également. Amundsen n'ignorait rien des ambitions de son rival. La note du 12 septembre dans son journal de bord en témoigne : tenaillé par l'idée que Scott pourrait le prendre de vitesse, il se mit en route avant l'arrivée du printemps polaire, malgré une météo défavorable et fut le premier à atteindre le pôle sud. En 1926, après avoir survolé le pôle Nord en dirigeable, Amundsen devient le premier à avoir atteint les deux pôles. Il disparaît en juin 1928 en participant à une mission de recherche et sauvetage de l'ingénieur aéronautique et explorateur italien Umberto Nobile.
Il est, avec Douglas Mawson, Robert Falcon Scott et Ernest Shackleton, l'un des chefs de file de l'exploration polaire de l'âge héroïque de l'exploration en Antarctique entre 1900 et 1912.

Sa vie

Né le 16 juillet 1872 à Borge, près d'Oslo appelé alors Christiania, entre les villes de Fredrikstad et Sarpsborg, il est le quatrième fils d'un capitaine de marine devenu armateur, Jens Amundsen. Sa mère fait pression sur lui pour l'éloigner de l'activité maritime et souhaite qu'il devienne médecin. Lors du retour triomphal de Fridtjof Nansen après sa traversée du Groenland en ski en 1889, Amundsen, alors âgé de 18 ans, décide de devenir explorateur polaire mais cache ce rêve à ses parents. En 1890, il entame cependant des études de médecine pour sa mère. Après le décès de celle-ci, en 1893, et des examens ratés, il quitte l'université pour une vie de marin. Il est alors âgé de 21 ans et s'engage pour une campagne de six mois sur le phoquier Magdalena2. Il poursuit ensuite son apprentissage de marin à bord des navires de la flotte de son père.

Ses expéditions polaires L'expédition de la Belgica, 1897-1899

En 1896 un Belge, le commandant Adrien de Gerlache de Gomery, qui prépare une expédition d'exploration scientifique en Antarctique, achète un phoquier en Norvège qu'il rebaptise Belgica. Il compose un équipage international et intègre comme second lieutenant Roald Amundsen.
La Belgica appareille en octobre 1897 et atteint la Terre de Graham en janvier 1898. Là, Amundsen participe à plusieurs raids à l'intérieur des terres équipés de ses skis ; il est le premier à en utiliser en Antarctique. En mars, le navire est pris dans la banquise de la mer de Bellingshausen au large de la Terre Alexandre, à l'ouest de la péninsule Antarctique, à 70°30'S et hiverne pendant six mois avant de rentrer en Belgique. C'est le premier hivernage en Antarctique.
Lors de cette première expédition majeure, Roald Amundsen noue une solide amitié avec le médecin du bord, l'Américain Frederick Cook, qui joue un rôle prépondérant dans la réussite de l'hivernage. Selon Amundsen, Cook a sauvé l'équipage des ravages du scorbut en lui donnant à manger de la viande de manchot. Cook, qui venait de parcourir avec Robert Peary le nord du Groenland, lui fournit de nombreuses informations sur les Inuits, leurs techniques de protection au froid ainsi que sur leurs déplacements avec des chiens d'attelage. Amundsen restera fidèle à cette amitié même au plus fort de la polémique qui opposera Peary à Cook pour la revendication de la conquête du pôle Nord.

Le passage du Nord-Ouest, Expédition Gjøa.

Après son retour en Norvège et l'obtention de son brevet de capitaine, Amundsen prépare sa première expédition personnelle. L'ouverture du passage du Nord-Ouest passage, fermé par les glaces, qui relie l'Atlantique au Pacifique par le grand nord canadien jusqu'au détroit de Béring, découvert par voie terrestre en 1822. Il n'avait jamais encore été ouvert par voie maritime. Nombreux sont les explorateurs qui ont tenté de forcer ce passage maritime : Jean Cabot, Jacques Cartier ou encore Henry Hudson, sans oublier la tragique expédition de John Franklin au milieu du XIXe siècle.
Pour son expédition, Amundsen rencontre, en décembre 1900, l'explorateur Fridtjof Nansen, qui encourage et appuie le projet. Il le complète même par une recherche plus scientifique : le pôle Nord magnétique.
Amundsen vend ses parts de l'entreprise familiale et prend le large avec six compagnons sur un navire de pêche de 47 tonnes, le Gjøa, qu'il munit d'un petit moteur. Il appareille le 16 juin 1903, criblé de dettes. Ils naviguent par la mer de Baffin, les détroits de Lancaster et de Peel, puis les détroits de Ross et de Rae.
Au lieu d'aller à l'ouest de l'île du Roi-Guillaume comme l'avait fait John Franklin, il décide de longer sa côte est. Le 9 septembre, il ancre le Gjøa sur la côte sud de l'île du Roi-Guillaume et hiverne deux ans dans une baie qu'il nomme Gjoa Haven, aujourd'hui au Nunavut, Canada.
Pendant cette longue période, occupée par des mesures magnétiques, il se rapproche du campement des Inuits Netsilik et continue patiemment à apprendre les techniques des Inuit auxquelles Frederick Cook l'avait initié, ainsi que leur langue. Il apprend à mener les chiens d'attelage et à porter des vêtements en fourrures du Grand Nord à la place des lourdes parkas en laine. Après son troisième hiver dans les glaces, il arrive à se frayer un passage dans la mer de Beaufort, et arrive au détroit de Béring. Il devient ainsi celui qui ouvre le passage du Nord-Ouest1. Continuant au sud de l'île Victoria, il quitte l'archipel arctique canadien, le 17 août 1905, et s'arrête pour l'hivernage avant de rebrousser chemin jusqu'à Nome, sur la côte pacifique de l'Alaska. Le poste de télégraphe le plus proche étant à Eagle City, à 800 km, Amundsen fait un aller-retour par la terre pour annoncer au monde par message le succès son expédition. Message envoyé PCV le 5 décembre 1905. Il arrive à Nome en 1906. Il n'aurait jamais pu accomplir son exploit sur un navire plus grand car il y avait des bas-fonds. Il a mesuré parfois un seul mètre de profondeur.
En Alaska Roald Amundsen apprend que la Norvège est devenue indépendante de la Suède et a son roi. Il envoie à Haakon VII un message lui disant que c'est un grand exploit pour la Norvège. Il lui dit qu'il espérait faire davantage pour son pays et signe Votre sujet loyal, Roald Amundsen.
Le passage du Nord-Ouest est franchi mais il est rapidement délaissé en raison des difficultés de navigation. Il faudra attendre 1977 pour qu'un voilier, le Williwaw, et son skipper Willy de Roos renouvellent l'exploit d'Amundsen.

Les pôles

La gloire permet à Amundsen de faire de fructueuses tournées de conférences à travers le monde. Il va désormais pouvoir s'attaquer au pôle arctique, dont il prévoit la conquête en utilisant la lente dérive des glaces polaires vers le nord. Pour cet exploit, Nansen lui confie son beau navire, le Fram. Mais une grande déception attend les Scandinaves : c'est à l'Américain Robert E. Peary que revient l'honneur de planter, le 6 avril 1909, la bannière de son pays au pôle... Amundsen ne renonce pas, officiellement, à son projet de dérive, et le Fram part le 6 juin 1910 pour tenter l'expérience à partir des passages du détroit de Béring. En fait, l'objectif secret du Norvégien, c'est le pôle Sud : cette fois, il va l'emporter sur un autre Anglo-Saxon, Robert Falcon Scott.

À la conquête du pôle Sud

Il est temps maintenant pour Amundsen de s'attaquer au rêve de toute sa vie : être le premier homme à atteindre le pôle Nord. Nansen lui prête le Fram et Amundsen se prépare pour une répétition de la dérive de ce dernier à travers l'océan Arctique, un projet prévu pour durer entre quatre et cinq ans. À cette époque les expéditions polaires sont en plein essor et dans un esprit de compétition entre les nations et entre les hommes, aussi bien pour le Nord Peary, Cook, Amundsen, que pour le Sud Scott, Shackleton. Cette rivalité va faire basculer le destin d'Amundsen : le 1er septembre 1909, Frederick Cook annonce qu'il a atteint le pôle Nord le 21 avril. Six jours plus tard, Peary annonce qu'il a atteint le pôle Nord, lui, le 6 avril. La grande controverse du pôle Nord commence.
Parti soi-disant pour effectuer une dérive dans l'Arctique, à partir du détroit de Béring, Amundsen annonce, à son passage à Madère, le but réel de son expédition : le sud ; il n'a pas l'intention, après la victoire de Peary au nord, de se laisser souffler par Scott un exploit aussi glorieux que la conquête du pôle Antarctique. Son navire, le Fram, un baleinier rendu célèbre par l'explorateur norvégien Fridtjof Nansen qui, en 1895, s'était laissé dériver vers le pôle, à la plus haute latitude septentrionale jamais atteinte 86° 13', double le cap Horn, longe la terre du Roi-Édouard-VII et va mouiller, le 13 janvier 1911, dans une large ouverture de la plate-forme de Ross, la baie des Baleines. Son expédition dans l'Antarctique devient alors une course au pôle Sud, le capitaine britannique Robert Falcon Scott ayant conçu le même projet.
À 4 km du rivage de glace, Ramundsen monte sa maison, où il va hiverner avec sept compagnons, et établit ses magasins, pendant que Scott se prépare lui aussi à affronter l'hiver, au cap Evans. Le 14 janvier 1911, il installe son camp de base, qu'il nomme Framheim, dans la baie des Baleines à l'est de la barrière de Ross dans l'Antarctique. Lorsque le Terra Nova, le navire de Scott, pénètre dans la baie des Baleines où l'équipage découvre le Fram, les Britanniques sont frappés par la qualité de l'expédition norvégienne, l'expérience des hommes et surtout par le nombre de chiens, 130. C'est sur cette impression forte que Scott établira son camp à 700 km à l'ouest du camp d'Amundsen au Cap Evans.
Robert Falcon Scott prépare une expédition, l'expédition Terra Nova, d'après les notes et les cartes d'une route ouverte en fin 1908-début 1909 par Ernest Shackleton, son ex-lieutenant de sa précédente expédition Discovery 1901-1904, devenu à son tour chef d'expédition, l'expédition Nimrod, et contraint de faire demi-tour le 9 janvier 1909 à 180 km du pôle sud. Scott donc, hâte ses préparatifs. Amundsen apprenant en peu de temps les nouvelles du Nord comme celles du Sud, de cette année 1909 chargée, prend immédiatement la décision de changer ses plans et de mettre cap au Grand Sud pour tourner la page de la conquête du pôle sud. Il tient cette nouvelle rigoureusement secrète y compris vis-à-vis de son équipage seuls son frère et son second seront au courant du changement de destination.
Le 3 juin 1910, il appareille officiellement de Christiania — aujourd'hui Oslo. Une fois à Madère, Amundsen informe son équipage du changement de destination et envoie un télégramme à Scott BEG TO INFORM YOU FRAM PROCEEDING ANTARCTIC--AMUNDSEN Prends liberté vous informer Fram fait route vers l'Antarctique. Tous les membres de l'équipage décident de rester avec leur capitaine.
Utilisant des skis et des chiens d'attelage, Amundsen et son équipage créent des dépôts de ravitaillement aux 80°, 81° et 82° degrés Sud en ligne droite vers le pôle. Après une tentative avortée le 8 septembre 1911, le 19 octobre Amundsen, Olav Bjaaland, Helmer Hanssen, Sverre Hassel et Oscar Wisting prennent le départ. Ils prennent quatre traîneaux et 52 chiens il prévoyait de tuer quelques chiens au retour pour se nourrir ainsi que ses hommes et les chiens restants. Ouvrant une voie jusqu'alors inconnue, sur le glacier Axel Heiberg ils arrivent sur le plateau polaire le 21 novembre après une ascension de quatre jours.
Amundsen part pour le pôle le 20 octobre 1911, avec quatre compagnons et quatre traîneaux tirés chacun par treize chiens, et assez de vivres pour quatre mois. La traversée de l'immense champ de glace peu accidenté que limite la barrière de Ross s'effectue sans grandes difficultés : plus de 1 700 km sont parcourus en moins d'un mois. Le temps est favorable, et le voyage se déroule sans encombre. Mais le voyage devient plus difficile à travers un massif montagneux qu'Amundsen appelle la chaîne de la Reine-Maud, qui limite le haut plateau antarctique. L'expédition s'insinue à travers elle par le grand glacier Axel Heiberg. D'autres obstacles sont contournés. Au pied de la chaîne des monts Dominion, c'est un terrible glacier, labouré d'innombrables crevasses et baptisé par Amundsen la Salle de bal du Diable. Il faudra seize étapes pour franchir les 320 km de la région montagneuse. Enfin, le 6 décembre, le point culminant du parcours est franchi, quand l'équipe escalade un sommet de 3 276
mètres. Peu après, les plus grandes difficultés surmontées, le plateau est abordé.
Le 14 décembre 1911, à trois heures de l'après-midi, des observations du ciel confirment qu'ils ont atteint le pôle Sud. Le drapeau norvégien est planté. Rendant hommage à ses compagnons, Amundsen les décrit ainsi : Après avoir été à la peine, ils devaient être aujourd'hui à l'honneur. Saisissant tous les cinq la hampe, nous élevâmes le pavillon et, d'un seul coup, l'enfonçâmes dans la glace. L'équipe demeure sur place jusqu'au 17 décembre, effectuant des relevés et des observations, et font des raids dans toutes les directions pour couper court à toutes contestations possibles quant à leur localisation du pôle : l'un d'eux, de toute façon, aura foulé la latitude 90°. Amundsen nomme leur camp du pôle Sud Polheim, maison au pôle. Il renomme le plateau Antarctique le plateau Haakon VII. Lui et son équipe laissent une petite tente et une lettre adressée au roi Haakon où il raconte leur exploit au cas où ils périraient au cours de leur retour à Framheim. Le retour, par le même itinéraire qu'à l'aller, s'effectue vite et sans grandes difficultés. Ils survivent et rentrent le 25 janvier 1912 avec 11 chiens d'attelage après avoir parcouru 2 824 km en 97 jours 56 à l'aller, 38 au retour soit une moyenne de 30 km par jour.. Les dépôts de vivres sont retrouvés. Le 30 janvier, le Fram quittait la baie des Baleines, et, le 8 mars, Amundsen pouvait télégraphier à son roi et au Daily Chronicle la nouvelle de son exploit. Entre-temps, Scott et quelques membres de son groupe ont atteint le pôle le 17 janvier, après un périple épuisant. Ils y trouvent le drapeau d'Amundsen et les messages qu'il a laissés. Scott et tous ses compagnons périssent sur le chemin du retour.
Le succès de l'expédition d'Amundsen tient à une préparation soignée, des équipements de qualité, des vêtements appropriés en peau animale, des tâches matérielles simples Amundsen ne fait pas de relevés pendant le voyage au pôle et ne prend que deux photos, une bonne connaissance des chiens d'attelage, et l'usage des skis. En contraste avec l'expédition de Scott, celle d'Amundsen est sans surprise et bien planifiée.

Dernières explorations

Le Fram devenant vieux, Amundsen équipe un nouveau navire, la Maud. En 1918, à bord de ce dernier, il franchit le passage du Nord-Est ouvert en 1879 par le suédois Nils Gustaf Nordenskiöld, devenant le premier homme à franchir les deux passages mythiques de l'Arctique. Il veut figer la Maud dans la glace de la banquise pour dériver avec comme Nansen avait fait avec le Fram, mais il ne réussit pas. Toutefois, les études scientifiques menées à bord, principalement par Harald Sverdrup, sont d'une grande valeur.
L'aviation attire Amundsen. Il obtient son brevet de pilote en 1918. En 1923, il projette de tenter un vol au-dessus du pôle Nord mais son avion s'écrase quelques jours avant le départ. Un millionnaire américain, Lincoln Ellsworth lui propose alors de financer le projet à condition d'en faire partie. En mai 1925, Amundsen, Ellsworth et le pilote Hjalmar Riiser-Larsen ainsi que trois autres membres d’équipage décollent du Spitzberg à bord de deux hydravions, le N-24 et le N-25, et réalisent un vol avant de se poser en catastrophe à 87°44' de latitude Nord. Les avions se posent sur la glace à quelques kilomètres de distance l'un de l'autre, mais les équipages arrivent à se réunir. Le N-24 étant trop endommagé, ils travaillent trois semaines pour créer une piste de décollage. L'accueil est triomphal, le public pensant qu'ils étaient perdus à jamais.
L'année suivante, en 1926, Amundsen, Ellsworth, Riiser-Larsen, Wisting et l'ingénieur en aéronautique Umberto Nobile décident une tentative en dirigeable, l'Italie propose un navire à la condition que Nobile fasse partie de l'équipage. Le Norge, conçu par Nobile, quitte le Svalbard le 11 mai 1926, survole le pôle Nord à 1 h 30 et arrive à Teller en Alaska deux jours plus tard.
Les trois revendications du premier voyage au pôle Nord, Cook en 1908, Peary en 1909, et Byrd en 1926 — ce dernier quelques jours avant le Norge, étant disputées, soit par inexactitude géographique ou accusations de mensonge, le voyage du Norge est considéré par certains comme le premier à avoir réellement survolé le point mythique 90° N. Ainsi, Amundsen et Wisting seraient les premières personnes à avoir atteint les deux pôles.

Disparition

Amundsen annonce sa retraite après le voyage du Norge. Malgré son énorme gloire, particulièrement dans son pays natal, il est toujours profondément endetté. Ses relations avec Umberto Nobile se sont dégradées. Il accepte toutefois de prendre part à une mission de recherche et sauvetage de Nobile et son équipage du dirigeable Italia, écrasé au nord du Spitzberg en revenant du pôle Nord. Il s'envole le 18 juin 1928 à bord d'un hydravion Latham 47 de la marine nationale française avec son compatriote, le pilote Leif Dietrichson. L'équipage est composé du capitaine de corvette René Guilbaud, du lieutenant de vaisseau Albert Cavelier de Cuverville, du maître mécanicien Gilbert Brazzi et du second maître radiotélégraphiste Emile Valette. Aucun d'entre eux ne reviendra. Seul un flotteur et un réservoir de l'hydravion ainsi qu'un radeau de fortune sont retrouvés près de la côte de Tromsø. Il est probable que l'hydravion se soit écrasé, désorienté dans un brouillard, quelque part dans la mer de Barents, et qu'Amundsen soit mort lors de l'accident ou peu après. Son corps n’a jamais été retrouvé. Le gouvernement norvégien n’a stoppé les opérations de recherche d’Amundsen qu'en septembre de la même année. Plus récemment, en 2003 on supposait que l'hydravion s'était écrasé au nord-ouest de l'île aux Ours.
Le 24 février 2009, la marine norvégienne annonce une expédition pour le mois d'août 2009 afin de rechercher les restes de l'épave. À l'aide d'un sous-marin automatisé, baptisé Hugin, l'exploration d'une centaine de km2 au nord-ouest de l'île aux Ours pourrait retrouver les débris du Latham 47 disparu quelque 81 ans auparavant8. En 2010, le documentaire Roald Amundsen, sur les traces du grand explorateur polaire de l'Allemand Rudolph Herzog, relate notamment les dernières recherches d'août 2009. Ces recherches sont restées infructueuses.

Postérité

Aujourd'hui plusieurs lieux polaires sont nommés en honneur d'Amundsen, dont la base Amundsen-Scott au pôle Sud, la mer d'Amundsen et le glacier Amundsen en Antarctique, et le golfe d'Amundsen dans l'océan Arctique. Il existe également le cratère Amundsen, près du pôle Sud de la Lune. L'écrivain Roald Dahl a reçu son prénom en l'honneur d'Amundsen. Un navire de recherche de la Garde côtière canadienne a également été nommé en son honneur, le NGCC Amundsen

Publications

En avion vers le pôle nord de Roald Amundsen, aux éditions Albin Michel



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Posté le : 13/12/2014 16:35

Edité par Loriane sur 14-12-2014 13:10:27
Edité par Loriane sur 14-12-2014 13:11:08
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Puvis de Chavannes
Administrateur
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14/12/2011 15:49
De Montpellier
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Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
Le 14 décembre 1824 naît Pierre Cécile Puvis de Chavannes

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à Lyon mort à 73 ans, à Paris le 24 octobre 1898, peintre français, considéré comme une figure majeure de la peinture française du XIXe siècle. Il a pour maîtres Henry Scheffer, Thomas Couture, et pour élèves Henry Daras - Émile Dezaunay, appartenant au mouvement artistique Symboliste, il est influencé par Ingres, Théodore Chassériau, et il influença Odilon Redon et Maurice Denis.

En Bref

La révélation des fresquistes primitifs lors de deux séjours en Italie 1846-1848 et l'exemple de Chassériau ont guidé ses premiers pas dans la peinture murale, moyen d'expression qu'il privilégiera tout au long de sa carrière : cycles des musées d'Amiens 1861-1882, de Marseille palais de Longchamp, 1867-1869, de Lyon le Bois sacré cher aux arts et aux Muses, 1884-1886 ; grands ensembles parisiens du Panthéon 1874-1898, Vie de sainte Geneviève, de la Sorbonne 1886-1889 et de l'Hôtel de Ville 1887-1894. Son art, classique et idéaliste, d'un symbolisme simple et d'une grande sobriété d'exécution, remarquable également dans ses tableaux de chevalet le Pauvre Pêcheur, 1881, musée d'Orsay, a influencé des peintres aussi divers que Redon, Gauguin, Seurat, Maurice Denis et les nabis, Matisse, etc.
Puvis n'est pas le peintre froid et académique dont l'image s'est peu à peu imposée au public au cours du XXe siècle. Jusqu'à la dernière décennie de sa vie, son œuvre fut l'objet de vives critiques et de controverses, surtout de la part des milieux officiels. En revanche, les peintres d'avant-garde, de Gauguin à Seurat, lui portèrent toujours la plus vive admiration, et l'on ne saurait oublier non plus que Puvis soutint un Courbet, un Bazille, un Degas, au moment où ils étaient le plus vivement attaqués. Né à Lyon, sa formation repose avant tout sur la tradition idéaliste de cette importante école provinciale et sur la leçon des maîtres de la Renaissance qu'il découvre en Italie, au milieu du siècle. L'exemple de Chassériau le marque aussi très fortement, et les décorations de celui-ci pour la Cour des comptes 1848 l'orientent définitivement vers la peinture murale qui constitue la part la plus importante de son œuvre, encore qu'il n'ait pas peint véritablement à fresque, mais sur des toiles collées ensuite sur le mur dites marouflées. Ses débuts sont difficiles, et il essuie plusieurs refus jusqu'à ce qu'une médaille vienne récompenser, en 1861, Bellum et Concordia Amiens. C'est le début d'une longue suite de décors muraux qui culmine avec la Vie de sainte Geneviève au Panthéon 1874-1878, puis 1896-1898, le grand escalier du musée de Lyon 1883-1886, l'Allégorie des sciences à la Sorbonne 1887, l'escalier de l'Hôtel de Ville 1891-1894 et la bibliothèque de Boston 1894-1896. Mais les peintures de chevalet ont leur importance ; L'Espérance env. 1871, musée d'Orsay, Paris et Le Pauvre Pêcheur 1881, musée d'Orsay sont des œuvres capitales dans l'histoire de la peinture : la nouveauté de leur conception formelle tout autant que leur inspiration pèsent d'un poids déterminant dans l'œuvre d'un Gauguin, d'un Seurat ou encore dans celle des nabis, comme Maurice Denis ; et Puvis est incontestablement l'un des patrons du mouvement symboliste, bien qu'il se soit toujours défendu lui-même de travailler en ce sens. La peinture plate, l'application très sobre de la touche, la construction savante de la toile, l'élaboration du sujet faisaient un contrepoids utile à la liberté et au bariolage impressionniste, délibérément tourné vers le temps qui passe. Puvis, auquel cinq cent cinquante artistes des tendances les plus opposées rendirent hommage lors d'un grand banquet présidé par Rodin, en 1895, est l'un des maîtres de la peinture française.

Sa vie

Appartenant à une famille de la grande bourgeoisie lyonnaise, il reçut une solide éducation classique. Après des études de rhétorique et de philosophie au lycée Henri-IV de Paris, il fait un premier voyage en Italie, puis commence à étudier la peinture auprès de Henry Scheffer. Attiré par la peinture, il passa un an dans l'atelier d'Henri Scheffer, mais ne découvrit sa vocation qu'en voyageant en Italie en compagnie de Bauderon de Vermeron. Celui-ci le présenta à Delacroix, qui l'accepta parmi ses élèves. Le maître ayant dispersé son atelier quelques semaines plus tard, Puvis étudia plusieurs mois chez Couture, puis, en 1852, s'installa dans un atelier de la place Pigalle, où il réunit, pour dessiner le modèle vivant, trois amis convaincus : Bida, Picard et le graveur Pollet.
Il fait ensuite un deuxième séjour en Italie et étudie brièvement auprès d'Eugène Delacroix, puis dans l'atelier de Thomas Couture. Il est marqué par les grandes peintures murales de Théodore Chassériau, exécutées pour l'escalier de la Cour des comptes entre 1844 et 1848 détruites en 1871. Il ne trouve véritablement sa voie qu'à l'âge de trente ans en réalisant le décor de la salle à manger de la résidence campagnarde de son frère Les Quatre Saisons, Le Retour de l'enfant prodigue.
Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix. La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis quinze ans plus tard par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du XIXe siècle le plus brillant représentant. A son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène 1820- juillet 1898, qu'il rencontre en 1856, sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Il l'épouse en 1898. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd'hui visible au musée des beaux-arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'Hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.

Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au Palais Longchamp à Marseille 1867-1869 à l'Hôtel de Ville de Poitiers 1870- 1875, à l'Hôtel de Ville de Paris 1887-1894, à la Bibliothèque publique de Boston 1881-1896. À ceux-ci s'ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève 1874-1878 et 1893-1898 ; le décor de l'escalier du musée des beaux-arts de Lyon 1884-1886 avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de L'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris 1886-1889, qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.
Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels que Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les Nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, et même le jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.

En 1874, l'hôtel de ville de Poitiers reçut 2 nouvelles décorations de l'artiste, qui y abordait, pour la première fois, les thèmes religieux : Charles Martel sauvant la chrétienté par sa victoire sur les Sarrasins et surtout Sainte Radegonde écoutant une lecture du poète Fortunat expriment sa compréhension profane des vertus médiévales.
Devant ces œuvres si nouvelles, la critique réagit avec vigueur : d'aucuns, comme Charles Blanc, About, Castagnary, hurlèrent au barbouilleur ; d'autres, comme Delécluze, Théophile Gautier, Paul de Saint-Victor, Théodore de Banville, le défendirent avec enthousiasme et, plus particulièrement Claude Vignon, une des premières laudatrices de l'artiste à qui elle avait demandé, en 1866, le décor mural du hall de son hôtel parisien : quatre peintures allégoriques aujourd'hui dispersées trois à Paris, musée d'Orsay, une au musée de Kurashiki, Japon.
Puvis, maintenant sûr de lui, désirait arriver à l'accord parfait entre la surface plane du mur et ses compositions décoratives, où il supprimait volontairement tout modelé, jouant seulement de l'équilibre des masses, de l'arabesque de la ligne et de l'harmonie en camaïeu de couleurs adoucies. Il adaptait pour ces vastes toiles, marouflées sur le mur, mais traitées plastiquement comme des détrempes, la leçon picturale des fresques du quattrocento florentin et de Giotto. Paradoxe, d'ailleurs, que cet intérêt pour les débuts de la conquête de la troisième dimension de la part de l'artiste, qui, le premier, chercha à nier la grande tradition dont il était l'héritier. Il exécuta ensuite successivement ses trois plus célèbres décorations pour le musée de Lyon, la Sorbonne et le Panthéon. Dans son Bois sacré cher aux Arts et aux Muses, commandé en 1883 par la ville de Lyon pour le palais des Arts, il exprime ses convictions les plus intimes : les Muses, hiératiques et tendres, confient au poète et à l'artiste adolescents les secrets sublimes de l'esprit. Le peintre compléta cette délicate allégorie par sa Vision antique, à la sérénité mélancolique, et par son Inspiration chrétienne, où il rend un silencieux hommage à Fra Angelico. Il développa pour le grand amphithéâtre de la Sorbonne ce thème de la culture qu'il avait déjà effleuré dans son Inter artes et naturam 1890, musée de Rouen. L'équilibre rythmé de la composition et la beauté grave des figures en font une méditation plastique d'une grande qualité. L'Enfance de sainte Geneviève, au Panthéon, commandée en 1874, fut l'œuvre primordiale de sa carrière. Dans ce vaste ensemble décoratif, où l'histoire prime le style, on mesure l'apport original de Puvis de Chavannes, délaissant l'anecdote pour donner toute sa place au mur.
Le peintre atteint, dans ces 3 œuvres, à une solennité calme, à une grâce simple qui font de lui le plus grand des décorateurs de la fin du XIXe s. Mais il y mêlait parfois un peu de cette émotion purificatrice qu'inspirait la nature à Rousseau. Puvis de Chavannes se révéla, en effet, paysagiste sensible : il entourait ses allégories et ses idylles pastorales de paysages de prairies, de vallons et de forêts qui évoquent, transcrits poétiquement, la campagne d'Île-de-France, les molles collines de Picardie et les brumes lyonnaises sur les étangs. Il y plaçait, avec une grande justesse d'observation, le paysan au labour, le bûcheron et sa famille, le pâtre et ses troupeaux ; il ne s'agit pas ici d'un réalisme social à la Courbet, mais plutôt d'une vision virgilienne des travaux des champs.
Puvis peignit aussi, pour la maison de son ami Bonnat, le Doux Pays 1882, musée de Bayonne. Il décora ensuite l'Hôtel de Ville de Paris de ses admirables poèmes naturalistes : l'Été 1891 et l'Hiver 1891-92, si évocateurs et si subtils. Lorsqu'il eut achevé les Muses inspiratrices acclamant le génie messager de la lumière 1894-1896, grand ensemble décoratif pour la bibliothèque publique de Boston, il accepta la commande officielle, pour le Panthéon, de sa seconde série de décorations illustrant la Vie de sainte Geneviève et s'y consacra avec la passion d'un artiste qui se sent menacé Sainte Geneviève ravitaillant Paris, esquisse à Paris, musée d'Orsay.
Profondément affecté par la mort de sa femme, la princesse Marie Cantacuzène, son amie et inspiratrice de toujours qu'il venait d'épouser en 1897, il lui survécut quelques mois pour terminer sa Sainte Geneviève veillant sur Paris endormi, où il l'a représentée dans une composition très stricte, en camaïeu de bleus et de gris, d'une grande noblesse et d'une poésie religieuse un peu triste.
Les très nombreux dessins de l'artiste sont conservés, pour la plupart, dans les collections du Louvre, du Petit Palais à Paris et du musée de Lyon. Ce sont uniquement des études préparatoires pour les grandes décorations, tantôt croquis d'attitudes, tantôt figures plus poussées, inlassablement reprises jusqu'à la perfection. Puvis de Chavannes exécuta aussi des tableaux de chevalet, qui furent souvent blâmés par ses admirateurs, comme Albert Wolff, et, par contre, curieusement loués par J.-K. Huysmans, qui n'appréciait guère ses fresques. À côté de quelques beaux portraits d'un dépouillement déjà moderne Portrait de Mme Puvis de Chavannes, 1883, musée de Lyon, il peignit des toiles essentiellement symbolistes qui portent, en outre, un message pictural : le Sommeil 1867, musée de Lille, les deux versions de l'Espérance, d'une synthétique simplicité, montrant une jeune fille naïve et fraîche dans les décombres de la guerre franco-prussienne 1872, Baltimore, Walters Art Gallery, et Paris, musée d'Orsay, l'Été 1873, id.. Les Jeunes Filles au bord de la mer panneau décoratif, Salon de 1879, id. détachent sur un ciel de soufre et un océan orageux, parmi les bruyères, leurs figures helléniques, verticales ou lovées. Le Fils prodigue 1879, Zurich, coll. Bührle exprime le dénuement moral de l'homme qui a déchu en renonçant à l'idéal. Le Pauvre Pêcheur présenté au Salon de 1881, Paris, musée d'Orsay, qui fut une des œuvres les plus fortement controversées de sa carrière, nous apparaît comme le premier manifeste de l'art symboliste français.
Picasso ressentira directement ce message à la fois sur le plan de l'esprit et sur celui de la technique picturale : il n'y a pas loin de ce Pauvre Pêcheur à l'homme de la Tragédie Washington, N. G..
L'œuvre de Puvis de Chavannes eut, en effet, un grand retentissement parmi ses contemporains, qui le considérèrent comme le maître du Symbolisme. S'il fut toujours un professeur consciencieux, aimé de ses élèves, Puvis n'eut pas de disciples de grand talent. Paul Baudoin, Ary Renan ou Auguste Flameng ne furent que des épigones. Comme président estimé de la Société nationale des Beaux-Arts, il marqua cependant Cormon et Ferdinand Humbert et influença profondément non seulement les peintres purement symbolistes comme René Ménard, Odilon Redon, le Belge Xavier Mellery, le Danois Vilhelm Hammershøi ou le Suisse Ferdinand Hodler, mais aussi les académiques convertis, tels Henri Martin ou Osbert. Et même les peintres les plus éloignés des préoccupations académiques et des commandes officielles, tels Gauguin, Seurat, Maurice Denis et les Nabis, trouvèrent dans les subtilités révolutionnaires de l'œuvre classique de Puvis de Chavannes le ferment et la source de leurs audaces.

En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, suite à la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.

Il meurt le 24 octobre 1898 à 18 heures, deux mois après le décès de sa femme Marie Cantacuzène.
Il est enterré au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.
La seule autorité reconnue par les ayants droit pour l'authentification des œuvres est le Comité Pierre Puvis de Chavannes.

Liste des Å“uvres principales

Saint-Sébastien, 1854, huile sur toile, 61,5 × 51 cm, Paris, Musée d'Orsay
Retour de Chasse, 1859, 345 × 295 cm, Marseille, Musée des beaux-arts de Marseille inv. 214
Décoration du Musée de Picardie escalier d'honneur et galeries du premier étage:
Concordia, 1861, Amiens, Musée de Picardie
Bellum, 1861, Amiens, Musée de Picardie
Le Repos, 1862, Amiens, Musée de Picardie
Le Travail, 1863, Amiens, Musée de Picardie
Ave Picardia Nutrix, 1865, Amiens, Musée de Picardie
L'automne, 1865, huile sur toile, 105 × 150 cm, Cologne, Wallraf-Richartz Museum
L'automne, 1865, huile sur toile, 285 × 226 cm, Lyon, Musée des beaux-arts nv. A2963
Décoration du salon de l'hôtel parisien de Claude Vignon :
L'Histoire, 1866, huile sur toile, 271 × 153,5 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. MNR 973 A
La Vigilance, 1866, huile sur toile, 271,4 × 104 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. MNR 973 B
Le Recueillement, 1866, huile sur toile, 271 × 104 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. MNR 973 C
La Fantaisie, 1866, huile sur toile, Kurashiki, Musée d'art Ōhara
Le Sommeil 1867, huile sur toile, 381 × 600 cm, Lille, Palais des beaux-arts
Décoration du Palais Longchamp à Marseille, commandée en 1867 par la ville de Marseille:
Marseille, colonie grecque, 1869, huile sur toile, 423 × 565 cm, Marseille, Musée des beaux-arts de Marseille inv. 884
Marseille, porte de l'Orient, 1869, huile sur toile, 423 × 565 cm, Marseille, Musée des beaux-arts de Marseille inv. 885
La Décollation de saint Jean-Baptiste, 1869, huile sur toile, Londres, National Gallery
Le Ballon, 1870, huile sur toile, 136,7 × 86,5 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 1987 21
Le Pigeon, 1871, huile sur toile, 136,7 × 86,5 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 1897 22
Vue sur le château de Versailles et l'Orangerie, 1871, huile sur toile, 32,5 × 46,3 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 2003
L'Espérance, 1871-1872, huile sur toile, 70,5 × 82 cm, Paris, Musée d'Orsay
Les Jeunes filles et la mort, 1872, huile sur toile, 146 × 105 cm, Williamstown, Sterling and Francine Clark Art Institute
décoration de l'Hôtel de ville de Poitiers, 1874:
Charles Martel sauvant la chrétienté par sa victoire sur les Sarrasins, 1874
Sainte Radegonde écoutant une lecture du poète Fortunat, 1874
Jeunes Filles au bord de la mer, 1879, huile sur toile, 205,4 × 156 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. 1970 34
Vie de sainte Geneviève, 1879, Fogg Art Museum, Cambridge Massachusett
Le Pauvre Pêcheur, 1881, huile sur toile, 154,7 × 192,5 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 506
Pro Patria Ludus, 1882, Amiens, Musée de Picardie
Le Doux Pays, 1882, 230 × 428 cm, Bayonne, musée Bonnat
La Toilette, 1883, huile sur toile, 74,5 × 62,7 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 3692
Le Rêve, 1883, huile sur toile, 82 × 102 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 1685
Portrait de Marie Cantacuzène, 1883, huile sur toile, Lyon, Musée des beaux-arts
Décoration pour le palais des Arts, commandée en 1883 par la ville de Lyon:
Le Bois sacré cher aux arts et aux muses, 1884, huile sur toile, 460 × 1 040 cm, Lyon, Musée des beaux-arts (Inv. B355)
Vision antique, 1885, huile sur toile, 460 × 578 cm, Lyon, Musée des beaux-arts Inv. B356
Inspiration chrétienne, 1885, huile sur toile, Lyon, Musée des beaux-arts
Femme sur la plage, 1887, huile sur toile, 75 × 75 cm, Saint-Pétersbourg, Musée de l'Ermitage
La Jeune Mère ou la Charité, vers 1887, huile sur toile, 56 × 47 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 2003
Décoration de la Sorbonne à Paris:
Le Bois sacré, 1884-1889, huile sur toile, Paris, Sorbonne, décor du grand amphithéâtre
Inter artes et naturam, 1890, Rouen, Musée des Beaux-arts
Les Baigneuses, vers 1890, huile sur toile, 55,4 × 35,5 cm, Toronto, musée des beaux-arts de l'Ontario
Décoration de l'Hôtel de ville de Paris:
L'Été, 1891, huile sur toile, 150 × 232 cm, Cleveland, Cleveland Museum of Art
L'hiver, 1891-92
La Gardeuse de chèvres, 1893, huile sur toile, 86 × 54 cm, Mâcon, musée des Ursulines Inv. A.1037
Décoration de la Bibliothèque publique de Boston:
Muses inspiratrices acclamant le génie messager de la lumière, 1894-1896
Homère la Poésie épique, 1896, huile sur toile, 126 × 62 cm, Boston, Museum of Fine Arts
Orphée, 1896, huile sur toile, 67 × 46,5 cm, Oslo, Nasjonalgalleriet.
La Madeleine, 1897, huile sur toile, 116,5 × 89,5 cm, musée des beaux-arts de Budapest
Décoration du Panthéon de Paris - Vie de Sainte Geneviève 1898
Sainte Geneviève soutenue par sa pieuse sollicitude veille sur la ville endormie, 1898, Paris, Panthéo
1850 : Expositions universelles
1861 : 2e médaille pour La Guerre et La Paix à l'Exposition universelle
1867 : 3e classe à l'Exposition universelle
1887 : National Academy of Design, New York.
2002 : Palazzo Grassi, Venise
2005-2006 : Musée de Picardie, Amiens.
2014 : Exposition d'aquarelles et de lavis dans le cadre de la biennale de Cuiseaux

Le prix Puvis de Chavannes

Fondé en 1928, ce prix est attribué à un artiste plasticien par la Société nationale des beaux-arts et comporte une rétrospective de l'œuvre du lauréat au musée d'art moderne de la ville de Paris ou au Grand Palais. Ont notamment reçu ce prix les artistes Willem van Hasselt 1941, Jean-Gabriel Domergue 1944, Tristan Klingsor 1952, Georges Delplanque 1957, Albert Decaris 1957, Jean Picart le Doux 1958, Maurice Boitel 1963, Pierre Gaillardot 1966, Pierre-Henry 1968, Louis Vuillermoz 1969, Daniel du Janerand 1970, Jean-Pierre Alaux 1971, Jean Monneret 1975, Jean Baudet 1981, Rodolphe Caillaux 1983, André Hambourg 1987, Gaston Sébire 1991, Jean Cluseau-Lanauve 1993, Paul Collomb 2006.

Élèves

Anna Kirstine Ancher
Paul Baudoüin (1844-1931), à partir de 1874
Charles Cottet
Eugen
Marcel Paul Meys
Adrien Karbowsky
Maria Wiik



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Posté le : 13/12/2014 16:00
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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