Chères amies et chers amis,

Voici ma réponse au défi de la semaine qui est aussi une réponse à notre ami Titi :
Je l'ai appelée : Il vaut mieux en rire

Un tourangeau que je compte parmi mes amis
Ambitionne avec l’énergie d’une fourmi
De vous convaincre que je veux vous éloigner
Du bonheur que je désire vous enseigner.

Mais je vous l’assure, le bonheur est dans le rire
Et rien ne devrait vous empêcher d’y souscrire,
Pas même la mort qui se fera oublier
Dans un humour que l’on voudra tant publier.

Le chantre de Touraine nous le dit lui-même,
Et il ose l’affirmer en temps de carême,
De mourir, il vaut en rire que d’en pleurer,
Empêchant ainsi la mort de nous apeurer.

Faut-il que je vous le chante avec ma voix basse
Avant que tous les maux de la terre ne m’embrassent ?
Oh ! Quoi qu’il advienne tout au long de la vie
Courrons après tous les plaisirs avec envie.

Et si d’aventure se présentait un mal
Le Bacchus de Tours vous le dirait lui-même,
De belles espérances, recevez le baptême,
Penser à de beaux voyages et faites vos malles.

Et si la mort veut vous mettre la main dessus
Vous pourrez lui dire avec un air confus,
Ecoute moi bien : je vais me faire la malle,
Et vraiment loin de moi, je veux que tu t’installes !

Ne me serais-je pas écarté du défi
Tout autant que le héraut de l’Orée, Titi.
Ce n’est assurément pas si grave, mes ami(e)s,
Car en ces mots j’ai bien vécu et beaucoup ri.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Cher Serge,

Oh non, je n'ai pas ri de toi, j'ai tout simplement ri de tes mots assemblés.
Encore une fois, tu as le don de les faire couler comme une cascade qui sait marier l'eau de l'humour avec l'eau du bon sens.
Je vais tenter d'y répondre avec tout autant de bon sens, un peu de lucidité et un zeste d'humour.
Derrière toi, c'est toujours un peu compliqué!

Mais quel bonheur toujours de lire tes réponses à nos défis.
Après avoir répondu à notre ami Mercier, je me suis dit en moi-même : Jacques, allons voir le défi de la semaine pour découvrir si l'un d'entre nous y a répondu et je découvre ta réponse. Tu n'imagines pas quel fut alors mon excitation!

Mille mercis à toi pour ce délicieux moment qui a égayé ma soirée.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Ainsi le bourguignon, nous somme, en quelque sorte
De parler du bonheur et de la chose accorte,
A l’ instant où chacun ne parle que de crise
Isté lui, sans vergogne, c’est le bonheur qu’il vise !!!

Inconscient, à moins que… ???, aux ordres du pouvoir,
Il ait pour objectif de peindre en blanc, le noir,
Et tenter de faire croire que demain c’est gratis
Qu’ion rasera; tu parles !!!! Voilà bel artifice

Et si la trahison, consciemment opérée!!!
Par ce chanteur lyrique, (Voix basse déclarée)
N’était pas aussi…… basse……, j’en sourirai sans doute,
Mais la chose est trop grave pour qu’elle soit absoute !!!

Le’’ Fédor Chaliapine’’ du pays Dijonnais,
Ne nous prendrait-il pas en l’instant pour des niais,
Comme les jeux du cirque en des temps plus anciens
Sous couvert de musique, leurrant le citoyen???.

Certes, li vaut mieux en rire, plutôt que d’en pleurer,
Rire comme une baleine, à gorge déployée,
Et rire de bon cœur jusqu’à mourir de rire ???,
Mais mourir de rire est une action à proscrire.

Pourtant la mort, aussi, peut-être par instant,
Sujette à de bons mots usités de tous temps,
Voire à de jolies phrases, superbes envolées
Qui prêtent à sourire et même à rigoler.

Ainsi le clown, dit on, tire sa révérence,
Pendant que le soldat lui est mort pour la France,
Ou bien qu’il est tombé, épique, au champ d’honneur ;
Tandis que le notable est mort de sa bell’ mort

On prétend : ‘’le martyr a finit de souffrir’’
Et que le suicidaire a préféré mourir…
Le Roi est mort, alors crions :’’ vive le roi’’
Quand un chinois mourant dira :’’…. et moi, et moi…..

Mais le défi du jour n’est en rien celui-là !!!
Car Isté nous propose de sourire….. et voila !!!!
Titi t’est comme un c.., t’as joué les fiers à bras,
Oubliant le sujet !!........Tu feras rire………...de toi !!!

Cher Serge,

J'allais de ce pas boire un troisième petit verre de Savigny les Beaune et ne voilà-t-il pas que je lis ton poème en réponse à notre déesse Athéna. La sagesse tourangelle m'a rattrapé et ma femme aussi!
Faute de vin, je vais boire à nouveau ton poème qui me ravit et qui, tant, me fait rire.

Nous sommes très heureux de te retrouver. Tu as fait honneur au défi d'Athéna.
J'espère que tu as bien profité de ton séjour à Venise. Il semblerait que le niveau de l'eau a baissé. As-tu pu faire une promenade en gondole?

Au plaisir de te lire encore et toujours.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Athéna, ton retour est une raison suffisante pour garder ou retrouver le sourire !!!
………et cela fait bien plaisir !!!

En évoquant les sillons qu’afficherait ton visage, je ne peux m’empêcher de rappeler cette tirade de de Pierre Doris qui disait :’’ J’ai connu un homme qui avait tellement de rides sur le front que pour mettre son chapeau, ….il le vissait’’

Allez revenons-en à notre défi.
Je vais vous confier un pan de ma vie dionysienne !!!


Fort du sage précepte qui nous certifie:
‘IL faut, tel Saint Thomas, boire ce que l’on voit
Et quand on voit plus rien, on doit rentrer chez soi’’,
Appliquant ce conseil, je frappais à mon huis.

Espérant un soutien, de ma tendre compagne
Qui me voyant si mal, pensais je, allait me plaindre,
Me disant:'' Oh mon Dieu !!!'', puis sans cesser de geindre:
‘’Que serai-je sans toi, toi mon mat de cocagne’’

Je me voyais déjà, par le biais d’une nuit,
Tranquille sans éclat, du sommeil du juste,
Refaire une santé à mon foie qui déguste.
Cet excès de Pinard absorbé, qui lui nuit.

Mais hélas nous sommes trahis que par les siens,,
Ainsi, fus-je reçu, à défaut de tendresse,
En mon antre doré, par une vraie tigresse
Me jetant à la tète: ’’ tu dors avec le chien !’’.

Ajoutant sans vergogne, et rouge de colère
De ce petit écart, pourtant fort rarissime:
Au plus, six jours sur sept, il n’y a pas de crime !!!,
: ‘’Et si tu dois vomir, fais le sur ta litière !’’

Dés lors plus aucun doute, car la chose est certaine
Si doux est le sommeil du laborieux, celui
De l’homme condamné, injustement, est lui,
Agité, expliquant, de l’aube, les migraines.

J’aimerai en l’instant, émettre une requête,
Mesdames si l’époux, rentre un jour éméché
Pas de cri, pas de heurt, et nulle ire affichée,
Toutes colères indues, lui font mal à la tête !!!!

Chers amis défieurs

Vous avez rendu une Athéna bien perplexe....

Il semblerait que je n'aie pas fait mouche avec mon défi du 3 février ou alors vous avez oublié ce qu'est de rire ensemble.
Je vous avais proposé d'être autour d'une table, vous les défieurs, ce n'est pas toujours le cas, il me semble....

Et tels les ridicules du Film "Ridicule" de lancer à la volée bonnes paroles et autres citations remplies d'humour.

Mais la neige ou peut être les eaux ont du submergé vos envies de nous charmer jusqu'à rire parfois aux larmes.

Il n’empêche, la vie d'Athéna restera toujours très chouette et remplie de rires.

Belle et lumineuse journée!

Athéna

Chère amies et chers amis,

Poursuivons nos défis pour le bonheur de toutes et de tous. Il est un bon moment de partage entre nous.

Je veux m'inscrire dans les pas de notre déesse Athéna et vous dire simplement, : tout est chouette, la vie est chouette.
Et si je peux avoir parfois, comme vous, quelques doute à ce sujet, alors venez m'en convaincre par un écrit.
Si, si, je vous l'assure : la vie est chouette!
"La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie", disait André Malraux.

Alors à vos plumes, mes chères amies et mes chers amis. Et la vie, croyez moi, en sera plus chouette!

Amitiés de Dijon.

Jacques

Bonsoir chères amies et amis,

Je ne résiste pas au plaisir de revenir avec ce petit poème que j'avais publier sur le plaisir de boire :

Ami(e)s de la bouteille, écoutez le conseil.
Vous pouvez mettre votre pensée en sommeil,
Mais, du jus de la treille, il faut boire les roses,
En vous laissant aller à ses bouquets grandioses,
En vous disant : pourquoi reporter à demain
Ce qui doit être fait aujourd’hui, en humain.
Ne remets jamais les bonnes choses à plus tard ;
Tu y perdrais ainsi la grâce d’un fêtard.
Et un vin moelleux de Touraine et de Bourgogne
Sera la source d’énergie pour tes besognes !

Bises de Dijon.

Jacques

Bonsoir Gilbert,

Votre humilité vous honore.
Soyez le bienvenu dans notre communauté d'amies et d'amis de la langue française que nous aimons toutes et tous.
Nous aimons celles et ceux qui l'aiment, sans prétentions et sans vanité.
Nous sommes exigeants avec nous-mêmes et bienveillants avec les autres.
Nous aimons saluer celles et ceux qui veulent se dépasser dans l'écriture, en s'égarant parfois un peu. Face à ces égarements, nous demeurons humbles tant la tâche peut être exigeante.
Et nous aimons encourager!
Et nous vous encourageons à poursuivre car vos premiers écrits nous enchantent. Et nous sommes aussi des personnes très intéressées de lire les textes qui nous offrent des moments simples de plaisir, loin des orgueils de quelques prétentieuses et prétentieux qui veulent nous donner des leçons d'écriture ou de poésie.

Nous aimons écrire, nous aimons partager aussi et vous découvrirez que nous aimons les dialogues, les réponses entre nous.

Votre message me touche beaucoup car, voyez vous, tout comme vous, pendant des années, j'ai écrit pour moi, en résolution de souffrances et de traumatismes passés. Et puis mon cher frérot, l'Ermite de l'Orée, qui publie ici, m'a encouragé à partager et à venir ici.
Je m'y trouve bien et comme le disait le Maréchal Mac Mahon : "j'y suis, j'y reste" et j'ajoute, avec bonheur et toujours dans le plaisir.

Soyez vraiment le bienvenu dans la communauté de Loriane, de l'Orée des Rêves. Nous sommes toutes et tous ici de grands rêveurs, un peu fous et aimant aussi s'amuser.

Au plaisir de vous lire encore et toujours.

Jacques

Encore bienvenue Gilbert,
Gilbert, c'est amusant, c'était le prénom de mon père lorsqu'il était enfant en Dordogne, puis ma mère dans sa vie à Paris l'a toujours appelé René. Je n'aimais aucun de ces deux prénoms et je n'ai jamais su lequel des deux était le plus officiel, le plus légitime.
Tu retrouve le bonheur d'écrire , les mots sont les amis qui nous accompagnent lorsque nos horaires s'allègent et que nous prenons le temps de revenir à nous.
Nous retrouvons alors ce trésor de l'écriture que les contraintes de la vie nous avaient fait oublier.
Tu as cette chance, comme certain de nous, de manier le verbe avec adresse et sensibilité.
Je suis heureuse de te trouver parmi nous.
Tu peux naviguer sur les différents forums et ateliers.
Tu peux aussi si tu le veux te joindre au groupe de "défieurs" dans l’atelier "concours:
http://www.loree-des-reves.com/module ... bb/viewforum.php?forum=21
Lance nous toi aussi un défi un samedi ou l'autre, pourquoi pas ?
Bonne route sur L'ORée ici tu es chez toi.
LM