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Re: Défi du 1er Août
Plume d'Or
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merveilleux, Donald
au fait, les médicaments?

Posté le : 07/08/2015 18:03
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rien n'est sûr; c'est pour cela que nous nous attachons à la vie
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Re: Les expressions
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« Avoir une araignée au plafond »


Etre un peu fou, avoir des lubies, mais sans que ce comportement soit gênant ou dangereux pour les autres.

Apparue dans la deuxième moitié du XIXe siècle, cette expression aurait été utilisée par les prostituées parisiennes de l'époque, parmi de nombreuses autres qui ne sont pas passées à la postérité.

Dans cette métaphore, le plafond est le sommet intérieur de la boîte crânienne dans laquelle, l'araignée, animal habitué des intérieurs un peu négligés, peut tisser sa toile sans être dérangée.

Ailleurs
Bulgarie bg Да ти хлопа дъската Avoir une planche qui craque.
Danemark da At have rotter på loftet Avoir des rats au grenier
Allemagne (Bavière) de Etwas unterbelichtet sein Être un peu sous-exposé
Allemagne de Nicht alle Tassen im Schrank haben Ne pas avoir toutes les tasses dans l'armoire
Allemagne de Einen Dachschaden haben Avoir un dégât dans le toit
Allemagne de Spinnen / ein Spinner sein spinnen = tisser (une toile) ; Spinne = araignée; "ein Spinner sein" = avoir des lubies
Allemagne (Bavière) de Einen Schuss in der Optik haben Avoir un coup (de feu) dans l'optique
Allemagne de Einen kleinen Mann im Ohr haben Avoir un petit homme dans l'oreille
Angleterre en To have a geranium in the cranium Avoir un géranium dans le crâne
Angleterre en To be nutty as a fruitcake Être cinglé comme un cake aux fruits
Angleterre en To be one sandwich short of a picnic Manquer un sandwich pour le picnic
Angleterre en Bats in the belfry Des chauve-souris dans le beffroi
Espagne es Pájaros en la cabeza Des oiseaux dans la tête
Espagne es Estar como un cencerro. Être comme une sonnaille.
Espagne es Faltarle a alguien un tornillo Quelqu'un à qui il manque une vis
Argentine (Buenos Aires) es Estar de la gorra. Être du bonnet.
Espagne es Estar mal de la azotea / del tejado Être mal de la terrasse / du toit
Espagne es Estar como una cabra. Être comme une chèvre.
Canada (Québec) fr Avoir des bibittes dans la tête
Belgique fr Il lui manquer case. Il lui manque une case
France (Marseille) fr Être calu
Canada (Québec) fr Avoir une craque dans la tête
France (Marseille) fr Être madur / fondu / jobastre
Canada (Québec) fr Il lui manque une bolt / une nut
Canada (Québec) fr Avoir quelques neurones de travers
Belgique fr Ne pas avoir toutes ses frites dans le même paquet Ne pas avoir toutes ses frites dans le même paquet
France (Toulouse) fr Etre fadas / Etre timboul / Etre bestiasse
Italie it Essere un po' tocco Être un peu cinglé
Pays-Bas nl Er zit een schroefje bij hem los Il a une vis desserrée / Ses vis sont desserrées
Pays-Bas nl Een klap van de molen gehad hebben Avoir reçu un coup de moulin
Portugal pt Ter macaquinhos no sotao Avoir des petits singes dans le grenier
Portugal pt Estar lelé da cuca Être toqué de la caboche (noix de coco)
Roumanie ro A fi mâncat ceapa ciorii / mătrăgună Avoir mangé de la dame d'onze heures / de la mandragore
Roumanie ro A fi băut gaz Avoir bu du pétrole (lampant)
Roumanie ro A-i lipsi o doaga Lui manquer un bout de bois
Roumanie ro A avea sticleţi în cap Avoir des chardonnerets dans la tête
Russie ru ? ?????????? ? ?????? avoir des cafards dans la tete
Belgique (Wallonie) wa Avu on cop d' heppe / d'martei divin l'cervai Avoir un coup de hache / de marteau dans le cerveau
Belgique (Wallonie) wa Avû quequ' bois foû di s' fahenne Avoir quelque bois hors de son fagot

Posté le : 07/08/2015 08:37
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Re: Défi du 1er Août
Plume d'Or
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Plus près de toi mon Dieu


A lire en écoutant ERA à fond les ballons

Le ciel était chargé de nuages noirs, dans une atmosphère quasi électrique. Frère Tiburce pédalait de son mieux sur un vieux vélo, une machine antique prêtée par le voisin. La route de Mornant accusait un sévère dénivelé, demandant un effort surhumain pour les rares cyclistes qui osaient l’emprunter.

Frère Tiburce se remémora pourquoi il avait choisi de descendre à Brignais en bicyclette au lieu d’utiliser les transports en commun. Ce choix venait tout droit d’une vive discussion avec sa mère.
— Tiburce, j’ai commandé mes médicaments à Brignais. Léon, le voisin, ne peut aller me les chercher parce que sa voiture est en panne. Peux-tu prendre son vélo et les récupérer ?
— Je dois terminer la rédaction de mon ouvrage théologique.
— Sers-moi une meilleure excuse, s’il te plait. Tu me prends pour une grenouille de bénitier prête à avaler les couleuvres du premier prêtre venu ?
— Pourquoi Léon n’y va-t-il pas lui-même, s’il te l’a promis ?
— Parce qu’il est croulant.
— Ce n’est pas l’impression qu’il donne le soir, quand il vient vider ta cave et faire grincer ton lit.
— Tu nous espionnes maintenant ?
— Je n’ai pas besoin de ça. Vous faites suffisamment de bruit, avec vos rires et vos ébats.
— Tu vas me reprocher de vivre dans la joie et la bonne humeur ? On dirait ton père, avec ses réflexions sur la décadence nationale et la perte des valeurs sacrées. J’espère qu’il est au calme, dans son cercueil, sans se faire emmerder par des vers fornicateurs et des esprits retors.

Madeleine avait continué de vomir ses souvenirs de l’Albert, mort d’une glissade en plein exercice de son métier de gendarme. Habitué aux saillies ordurières de sa mère, Frère Tiburce avait écouté patiemment, sans chercher à défendre la mémoire jaunie de son lointain géniteur. A la fin du réquisitoire maternel, il avait accepté la mission puis s’était dirigé vers la maison de Léon.

Léon était un artiste engagé, du genre gauchiste du Larzac perdu dans les Monts du Lyonnais. Frère Tiburce ne pouvait pas le sentir, surtout quand il se lançait dans ses longs discours avinés sur les supposées magouilles du Vatican et les prétendus mensonges de la Bible. Pour cette raison et des millions d’autres, Frère Tiburce essaya de limiter ses échanges avec l’amant de sa mère.
— Léon, puis-je t’emprunter ta bicyclette ? C’est pour récupérer les médicaments de ma mère à la pharmacie centrale de Brignais.
— Aujourd’hui ? Tu es fou, il va pleuvoir des cordes.
— Ce n’est pas grave. J’ai vu pire, crois moi.

Léon n’avait pas insisté, au grand étonnement de son interlocuteur. Nulle citation de Mao ou de Trotski, pas de référence au grand capital forcément coupable de la météo pluvieuse, aucune phrase assassine sur la non-existence de Dieu, rien n’était sorti de sa bouche d’ordinaire fielleuse. Le vieux avait amené Frère Tiburce dans une pièce miteuse où s’entassaient des objets hétéroclites.

Là, au milieu des curiosités en fer blanc et des nids à poussière, trainait une antiquité mécanique, un vélo anglais des années soixante.
— Voilà ton destrier. Il en a connu des périples, au temps où nous prônions l’amour libre, combattions la guerre au Vietnam et roulions main dans la main pour un futur plein de fleurs.
— En effet, ça remonte à loin.
— Certes, il n’a pas de vitesse mais il résiste encore bien à la rouille et aux assauts du temps. C’est de la qualité comme on n’en fait malheureusement plus.
— Je n’en doute pas un instant.
— Tant mieux. De toute façon, Dieu t’accompagnera durant ce voyage.
— Ne commence pas, Léon. Je ne suis pas d’humeur à supporter ton humour anticlérical.
— Je suis sérieux. On raconte que cette machine a été bénie par le pape Jean XXIII quand il était encore un jeune prélat. La légende ajoute que cette bicyclette l’a sauvé pendant la guerre.
— Tu m’en diras tant.

Frère Tiburce n’avait pas encouragé Léon dans son envie de chanter une belle histoire. Il voulait en finir au plus vite avec sa course, revenir avant la nuit et reprendre ses écrits théologiques. Ainsi, il s’était retrouvé sur la route de Brignais, assis sur ce vieux vélo, en pleine descente. Le voyage aller s’était déroulé sans encombre. Le moine cistercien avait proprement rempli sa mission.

Le ciel gronda plus fort. Une pluie fine commença à tomber. Les gouttes glissaient sur le bitume, rendant le périple dangereux. L’orage se déclencha cinq minutes après l’ondée devenue averse depuis. Frère Tiburce redoubla d’effort, pédalant à fond malgré la cote ardue et le poids du vélo. Mornant semblait encore loin ; au moins une dizaine de kilomètres séparaient Frère Tiburce du village où vivait sa mère.

Le temps devint quantique. Les nuages se figèrent, l’obscurité envahit jusqu’à l’horizon, les éclairs se fondirent dans un ensemble sombre. Frère Tiburce pédalait dans le vide. Les roues du vélo tournaient autour de leur axe mais le mobile restait sur place, dans un espace horizontal devenu infini, comme si la route glissait sous les pneus. Les arbres bruissaient dans la pénombre ambiante. Plusieurs dimensions se côtoyaient : d’un côté le décor, une belle départementale bordée d’arbres serrés dans un environnement forestier, portait à perte de vue. De l’autre côté, le ciel s’affichait comme une carte postale, un instantané ténébreux. Au milieu de tout ça, pris entre le haut et le bas, l’avant et l’arrière, la droite et la gauche, un moine cistercien enfourchait une bicyclette fatiguée, pédalait vigoureusement mais n’avançait pas d’un iota.

Soudain, une singularité se manifesta, venue de partout et nulle part à la fois. Frère Tiburce sentit la température baisser et la pression monter. Il attribua d’abord ce phénomène à un changement climatique lié à la fin des intempéries. Ensuite, il entendit une sorte de sifflement aigu. Frère Tiburce commença à s’inquiéter. Rouler dans ces conditions, avec la désagréable impression de ne pas avancer, entamait son moral. Il décida néanmoins d’accentuer ses efforts, de pousser plus fort sur les pédales, quitte à se mettre en danseuse sur quelques hectomètres.
— Tu perds ton temps, Tiburce, lui dit une voix inconnue.

Le moine cistercien tourna la tête, cherchant l’origine de ces mots. Il constata amèrement qu’il était seul. Une fois encore, il invoqua des hallucinations auditives, un début de fatigue et de lassitude, pour éviter de se poser des questions inutiles. Frère Tiburce perdit peu à peu le contact avec la réalité. Il roula des heures dans le vide, sur une route sans limites, au milieu d’un décor inchangé, comme s’il était un personnage de plus sur un cliché photographique pris au début d’une soirée anodine. La singularité absorba le temps, devenu alors inutile, accentua la pénombre mais laissa au cycliste assez de points lumineux pour ne pas se décourager. Vu de l’extérieur, quelque part dans le ciel étoilé, Frère Tiburce donnait l’impression d’avancer à contresens du paysage, comme des chevaux de bois sur un manège d’antan.

« Dieu ne joue pas aux dés » avait déclaré un savant prénommé Albert. Frère Tiburce pensa à cette phrase mémorable quand il se sentit fondre dans le décor, disparaitre des quatre dimensions connues par le commun des mortels. Il entendit juste une voix s’adresser à lui.
— Laisse-toi aller, Tiburce. Ne résiste pas à ce que tu ne comprends pas.

Frère Tiburce ouvrit les yeux. Il ne savait pas depuis combien de temps il avait rompu le contact avec son univers physique. Son corps flottait dans un espace sans mur ni fenêtre, illuminé par des centaines de points blancs. Il tenta de bouger, avec succès, mais constata avec surprise qu’il n’y avait pas de sol où poser le pied, nul repère pour s’orienter, rien qu’une sorte d’éther inodore et incolore. La longueur, la largeur et la profondeur n’existaient plus. Son cerveau s’ajusta à ces nouveaux paramètres.
— Tu vas t’habituer, Tiburce.
— Où suis-je ?
— En route vers l’ailleurs.
— Qui êtes-vous ?
— Les autres.
— C’est assez vague. Je m’attendais à une réponse élaborée.
— Donne-nous ta version.

Frère Tiburce se remémora les nombreuses histoires d’enlèvements extra-terrestres, des faits divers magnifiés par la caméra de Steven Spielberg et l’imagination de scénaristes américains. En l’absence d’une hypothèse plausible, il décida de s’aventurer sur ce terrain.
— Vous êtes une civilisation extra-terrestre très avancée. Vous m’avez enlevé pour étudier les humains.
— Pourquoi toi, Tiburce ?
— Parce que je suis un homme de foi.
— Qu’est-ce qui nous intéresserait dans un homme de foi ?
— Mon indéfectible croyance en Dieu et son message universel.

Les points lumineux clignotèrent. Certains passèrent au rouge, d’autres au bleu ou au jaune. Le défilement des couleurs suivait un rythme précis, presque un tempo, une sorte de langage musical où les notes devenaient tonalités chromatiques. Frère Tiburce tenta de dégager un motif, une tendance, un fil conducteur dans un tableau irréel.
— Qu’est-ce que Dieu, Tiburce ?
— Le Créateur de toutes les choses que nous voyons.
— Et qu’en est-il de ce que vous ne voyez pas ?
— Il les a aussi créées mais nous, les êtres humains, ne sommes pas équipés pour les percevoir.
— Que vois-tu, en ce moment ?
— Des points lumineux. Mon corps également.
— Si nous comprenons tes propos, ces points lumineux ont été créés par Dieu ?
— Exactement !

L’espace changea. Le vide laissa la place à un liquide rouge et chaud. Frère Tiburce se sentit couler dans ce plasma. Il vit les points lumineux se transformer en gouttes pourpres, se précipiter sur lui puis l’éviter et recommencer dans une danse frénétique.
— Dieu est-il capable de ça ?
— Oui. Les étoiles vivent et meurent dans un déluge de particules. Elles changent de forme, se dilatent, se contractent, deviennent tantôt purement gazeuses, tantôt complètement solides. C’est le schéma de Dieu.
— Alors, tu acceptes que nous t’ayons enlevé à tes pairs, à ton existence, pour t’emmener vers un ailleurs inconnu, puisque c’est Dieu qui l’a créé ?
— Exactement !
— On peut dire que tu as la foi, Tiburce. Dieu lui-même en serait étonné, fier peut-être.
— Je n’en tire aucune gloire.

Le vide reprit le dessus. Le plasma se fondit dans un non-espace, une singularité dont Frère Tiburce ne pouvait définir la nature. Il se sentit basculer en arrière, se désintégrer, se séparer en des milliards de milliards de molécules de lui-même. Les voix se turent. Dieu ne se manifesta pas.

« Je crois qu’on l’a perdu » dit une voix masculine. « Quelle idée de rouler sur une bécane pareille, en plein orage ! » rugit une autre voix. Dieu ne répondit pas, conscient certainement de l’incongruité d’un tel acte. La pluie frappa le bitume, le tonnerre gronda, tandis qu’un bruit de moteur et une sirène stridente annoncèrent la fin de l’intervention. Le chef urgentiste nota l’heure du décès, referma les paupières du moine cistercien puis maudit la malchance et la foudre de s’être abattues sur un aussi jeune représentant de Dieu. « J’espère qu’il est près de lui désormais » pensa-t-il en esquissant un signe de croix.

Posté le : 06/08/2015 20:14

Edité par Donaldo75 sur 07-08-2015 16:06:58
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Re: Les expressions
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« Rouler quelqu'un dans la farine »


Duper quelqu'un, lui mentir.


Cette expression date du XIXe siècle.
Elle serait l'association de 'rouler' (au sens de tromper - "Je me suis fait rouler") et d'emplois variés du mot 'farine' où ce terme désignait des arguments trompeurs.

Une autre interprétation voudrait que la 'farine' utilisée ici serait celle dont s'enduisaient les comédiens de l'époque pour se maquiller, ce qui empêchait de les reconnaître et leur permettait ainsi de tromper les gens.
Compléments
Pendant le quinquennat de Jacques Chirac (2002-2007), certains ont déformé cette expression en disant que le premier ministre de l'époque, Jean-Pierre Raffarin, roulait la population dans la raffarine.

Ailleurs
Allemagne de Jemanden einseifen Savonner quelqu´un
Allemagne (Bavière) de Jemanden ausschmieren (anschmieren) Rouler quelqu'un
États-Unis en Pull the wool over someone's eyes Tirer la Lainie pour couvrir les yeux de quelqu'un
États-Unis en To take someone to the cleaners Emmener quelqu'un au pressing
Angleterre en To pull a fast one (En) Tirer un rapide sur quelqu'un
Argentine es Engatuzar a alguien. Mettre du chat a quelqu'un.
Espagne es Dar gato por liebre Donner un chat au lieu d'un lièvre
Espagne es Llevar a alguien al huerto Porter quelqu'un au verger
Espagne es Tomarle el pelo a alguien Prendre les cheveux à quelqu'un
Canada (Québec) fr Se faire passer un sapin
Canada (Québec) fr Se faire passer une épinette pour un sapin
Italie it Metter qualcuno nel sacco metre quelqu'un dans le sac
Pays-Bas nl Iemend knollen voor citroenen verkopen Vendre des navets au lieu des citrons
Brésil pt Enrolar (alguém) Rouler (quelqu'un)
Brésil pt Embrulhar alguém Empaqueter (quelqu'un)
Roumanie ro A duce (pe cineva) cu vorba Porter (quelqu'un) avec la parole
Roumanie ro A duce (pe cineva) cu zăhărelul / de nas/ cu preșul Porter (quelqu'un) avec le petit sucre/ du nez/ avec le tapis

Posté le : 06/08/2015 08:21
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Re: l'écriture
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Merci infiniment Couscous à plus !!

Posté le : 06/08/2015 01:11
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Re: l'écriture
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Bienvenue Ikramusse,

L'écriture joue souvent le rôle de catharsis.

Au plaisir.

Couscous

Posté le : 05/08/2015 19:49
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Re: Défi du 1er Août
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Waouw Istenozot,

C'est ce qu'on appelle un sacré voyage dans le temps ET l'espace. Je ne connaissais pas toutes ces légendes aztèques. C'est passionnant ! Un très bel hommage à ton papa et une jolie réponse au défi de Houcine.

Bises

Couscous

Posté le : 05/08/2015 19:48
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Re: Les expressions
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« Mettre la main à la pâte »


Participer au travail, à ce qu'il y a à faire.


Cette expression est utilisée dès le XIIIe siècle. Sa signification a évolué, avec d'abord le sens de "agir, intervenir personnellement" ("mettre la main à l'oeuvre"), puis avec une connotation lucrative ("avoir un bon travail où on peut faire du profit").

Maintenant, mettre la main à la pâte, c'est faire comme le boulanger qui doit travailler lui-même sa pâte pour faire son pain.
Ailleurs
Allemagne (Bavière) de Hand anlegen Mettre la main
Irlande en To lend a hand. Prêter une main.
États-Unis en Put one'shand to the plow Mettre la main à la charrue
Irlande en To give a hand. Donner une main.
Angleterre en To put one's shoulder to the wheel Mettre son épaule à la roue
Espagne es Remangarse Retrousser ses manches
Argentine es Ponerse las pilas. Se charger les batterie.
Espagne es Arrimar el hombro Approcher l'épaule
Espagne es Poner manos a la obra Mettre ses mains à l'oeuvre
Italie it Dare una mano Donner un coup de main
Italie it Mettere le mani in pasta Mettre la main à la pâte
Pays-Bas nl Aan de slag gaan Aller au coup
Pays-Bas nl Een handje helpen Aider avec une petite main
Belgique (Flandre) / Pays-Bas nl Zijn schouders onder iets zetten Y mettre ses épaules
Pays-Bas nl De handen uit de mouwen steken Sortir les mains de ses manches
Pays-Bas nl De hand aan de ploeg slaan Mettre la main à la charrue
Pologne pl Przyłożyć do czegoś rękę Y mettre sa main
Brésil pt Pôr a mão na massa Mettre la main à la pâte
Roumanie ro A pune mâna (la treabă) Mettre la main (au travail)
Roumanie ro A da o mână de ajutor. Donner un coup de main.
Turquie tr Elini tas?n alt?na koymak Mettre sa main sous la pierre

Posté le : 05/08/2015 12:46
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Re: Périgord Joli
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Bonjour Loriane,

Vos photos sont vraiment très belles. J'habite dans le Périgord, plus précisément à Cendrieux. C'est un petit village situé à proximité de Sainte-Alvère, le Bugue, Vergt et Périgueux. Cela me fait plaisir de voir les photos de ma région.
Merci pour vos photos.

Amitiés

Audrey

Posté le : 04/08/2015 16:15
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Re: Défi du 1er Août
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Merci cher Houcine.
Le choix de ton défi m'a vraiment enchanté.
Et vois-tu, il m'a permis aussi de rendre un petit hommage à mon cher Papa qui était un spécialiste du Mexique et des Aztèques, en particulier. Il avait publié, avant de décéder, trois ouvrages passionnants à leur sujet.

Amitiés de Beaulieu.

Jacques

Posté le : 03/08/2015 21:06
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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