| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Les Forums - Tous les messages

 Bas   Précédent   Suivant

« 1 ... 226 227 228 (229) 230 231 232 ... 956 »


Jean-François Millet
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
Le 4 octobre 1814 naît Jean-François Millet

à Gruchy, Gréville-Hague, artiste-peintre réaliste, pastelliste, graveur et dessinateur français du XIXe siècle, l’un des fondateurs de l’école de Barbizon, il meurt le 20 janvier 1875, à 60 ans, à Barbizon. Il est particulièrement célèbre pour ses scènes champêtres et de la paysannerie réalistes.Il fut berger jusqu'en 1834, laboureur jusqu'en 1834, peintre, graveur, dessinateur en bâtiment, il reçoit sa formation à l'école nationale supérieure des beaux-arts du 27 mars 183 au 18 mai 1839. Il a pour maîtres Mouchel, Langlois de Chèvreville, Paul Delaroche. Il appartient au mouvement réaliste de l' école de Barbizon
Il est influencé par Gustave Courbet. Ses Œuvres les plus réputées sont : Les Glaneuses et L'Angélus

En bref

La peinture de Millet, longtemps très populaire, a été appréciée en vertu de critères d'ordre social ou moral, mais rarement en tant qu'œuvre plastique : c'est ce qu'a justement entrepris la critique récente. Par ses origines, comme par l'univers de toute son œuvre, Millet fait figure de personnalité à part, généralement estimée pour ses qualités de générosité et de probité. Né dans le Cotentin, ce fils de paysan a eu la vocation de la peinture ; elle ne l'éloigna jamais ni de son milieu social ni du sens des réalités, ni d'une éducation marquée par la Bible, qui donne au peintre un goût parfois sentencieux et solennel. Ses premières œuvres, dans les années 1840, enjouées et décoratives, à la palette riche, sont des scènes pastorales et des nus, ainsi qu'une série de beaux portraits appréciés de la clientèle bourgeoise de province. Le modelé en est énergique et, tels les portraits d'officier de marine, 1854, musées de Lyon et de Rouen, ils font preuve d'un sens de l'unité des formes, de la simplification avec un maximum de densité, qui caractérise toute la démarche de son œuvre graphique et picturale.
Vers 1846, Millet modifie radicalement sa conception de la peinture : le style, comme le choix des sujets, vont aller vers plus de gravité en même temps qu'ils tendent au réalisme. C'est l'abandon des sujets allégoriques, des thèmes pastoraux libres et sensuels, pour l'univers d'origine du peintre : l'homme à la campagne. Le premier de sa génération, il s'attache à montrer le paysan au travail dans une nature qui n'existe que par rapport au labeur de l'homme ; c'est le côté humain, franchement humain, qui me touche, écrit-il. Alors que d'autres artistes contemporains, Troyon ou Jules Breton par exemple, idéalisent leurs sujets paysans dans le sens moralisateur de la mentalité bourgeoise et dans le style décoratif qui plaît à la clientèle fortunée, Millet tente de dégager l'essence de la condition humaine aux champs. Ses innombrables croquis, ses dessins très achevés, son extrême lenteur d'exécution sur la toile témoignent que le processus de création s'est peu à peu transformé dans le sens d'une réflexion plus profonde, d'une véritable méditation aboutissant à un art synthétique. Les gestes des travailleurs ou des mères, les attitudes des corps, dans l'effort comme dans le repos se veulent chargés d'un sentiment d'éternité qui n'est pas toujours dépourvu d'emphase ni de procédé. Avec Le Semeur de 1850 au musée de Boston, c'est le premier succès de Millet : il est compris comme un regard nouveau sur la vie paysanne ; on soulignait alors l'aptitude de l'artiste à « donner aux plus simples travaux de la campagne une grandeur biblique ». L'art de Millet va s'orienter vers une conception plus monumentale des compositions, la touche devient plus franche et l'éclairage s'assombrit. Il vit depuis 1849 — et jusqu'à sa mort — à Barbizon, auprès de son ami le peintre Théodore Rousseau ; existence tranquille et laborieuse, rythmée par les envois réguliers au Salon et interrompue par quelques voyages en Auvergne ou en Normandie. Dans les années 1850, c'est l'époque des admirables dessins au crayon gras, qui se vendaient bien aux amateurs de passage à Barbizon, puis des eaux-fortes au modelé sans aucune hésitation ni effort d'illusionnisme, Le Départ pour le travail, 1863. De 1855 à 1857, il peint le célèbre Angélus, musée d'Orsay, Paris, maintes fois reproduit, pastiché, commenté et critiqué. Gambetta y verra, par exemple, en 1873, l'affirmation pour la peinture d'un « rôle moralisateur, éducateur ; le citoyen passe dans l'artiste et avec un grand et noble tableau nous avons une leçon de morale sociale et politique ». Voilà l'interprétation de la peinture de Millet inscrite dans l'histoire des idées politiques de son temps. Pourtant la méfiance, sinon le net recul, que Millet a manifesté toute sa vie à l'égard de l'engagement tel que l'a vécu Courbet, ainsi que l'absence de ton polémique ou contestataire, semblent détruire l'image d'un « Millet socialiste ». Mais, sans en avoir été le militant conscient, il a exprimé quelques-uns des idéaux des hommes de 1848 ; il correspond d'ailleurs aussi au goût de la sentimentalité bourgeoise en face du monde paysan en pleine mutation et menacé par la révolution industrielle. Cela explique peut-être une partie du succès que ses tableaux ont connu aussitôt après sa mort en 1875, succès populaire mais aussi gouvernemental, souligne A. Fermigier.
Les dernières années de l'activité de Millet ont été marquées par une technique picturale plus claire et plus légère et par un retour aux sujets littéraires et religieux. Le sens du paysage se traduit également dans la série des Quatre Saisons, dont Le Printemps(1868-1873, musée d'Orsay) montre un intérêt passionné aux problèmes de la lumière et des formes en mutation. On comprend l'admiration d'artistes comme Degas et surtout Van Gogh qui a beaucoup peint d'après les gravures de Millet. Il convient de libérer un peu Millet de l'étiquette sociale pour s'attacher à mettre en valeur l'apport plastique d'une œuvre qui dépasse le naturalisme paysan et rejoint une grande aspiration ; le critique Philippe Burty ne voyait-il pas en son ami un vrai peintre d'histoire ? Un de ceux qui unissent la science profonde des sentiments à la généralisation des faits .Jean-Pierre Mouilleseaux

Sa vie

Jean-François Millet est le fils de Jean Louis Nicolas Millet originaire de Saint-Germain-le-Gaillard et de Aimée Henriette Adélaide Henry. Il est né à Gruchy, hameau de Gréville, dans le pays de la Hague. Aîné d'une famille nombreuse de paysans, berger dans son enfance et plus tard laboureur, il est élevé dans un environnement éclairé. Notamment grâce à son oncle, curé lettré, il lit la Bible, mais aussi Montaigne, La Fontaine, Homère et Virgile, Shakespeare et Milton, Chateaubriand et Victor Hugo.
Il travaille dans la ferme familiale jusqu'à l'âge de 20 ans, puis, doué en dessin, il est envoyé à Cherbourg par son père, grâce à des relations dans la bourgeoisie locale, pour apprendre le métier de peintre auprès de Paul Dumouchel et de Théophile Langlois de Chèvreville.
À cette époque, ouvre le musée Thomas-Henry, et Millet s'y exerce en copiant les toiles de maîtres et s'initie aux maîtres hollandais et espagnols.
Le conseil municipal de Cherbourg et le conseil général de la Manche lui octroient ensuite une pension pour qu'il puisse continuer son apprentissage à Paris. Il s'y installe en 1837 et étudie à l'école des Beaux-Arts à partir du 27 mars dans l'atelier du peintre Paul Delaroche.
Deux ans plus tard, il est 18e sur 20 au premier essai pour le Prix de Rome le 10 avril, mais échoue au second essai le 18 mai. Il perd alors sa bourse et doit quitter l'école des Beaux-Arts.
Il revient à Cherbourg où il vit de la vente de quelques portraits de proches et de bourgeois, ainsi que de peintures érotiques. Son portrait de l'ancien maire de Cherbourg, le colonel Javain, est refusé par le conseil municipal. Il se marie en 1841 à Pauline Ono, fille de tailleur, qui meurt 3 ans plus tard d'une tuberculose.
De retour à Paris, il se détourne du modèle officiel à la mode après 1840, et subit l’influence d’Honoré Daumier. Il expose au Salon à partir de 1842.
Il rencontre à Cherbourg Catherine Lemaire, ancienne servante, qu'il épouse en 1853.
Elle lui donnera 9 enfants. En 1847, son Œdipe détaché de l'arbre par un berger attire l'œil des critiques parisiens.
En 1848, il expose au Salon Le Vanneur, qu'Alexandre Ledru-Rollin lui achète pour cinq-cent francs.
C'est la première œuvre inspirée par le travail paysan, veine qu'il développe à partir de 1849 en s'installant à Barbizon avec Charles Jacque pour s’appliquer à peindre beaucoup de scènes rurales souvent poétiques. Là naissent Les Botteleurs 1850,
Des Glaneuses 1857, L'Angélus 1859, la Tondeuse de moutons 1861 et la Bergère 1864, des peintures qu'il classe dans l'influence du courant réaliste, glorifiant l'esthétique de la paysannerie. Un rapide retour dans la Hague en 1854, à la suite du décès de sa mère, lui inspire Le Hameau Cousin, La Maison au puits, Le Puits de Gruchy, une première version du Bout du village…
Peu à peu, il délaisse les seules scènes de travail paysan pour s'intéresser davantage aux ambiances, aux paysages. Alors que les Prussiens envahissent la France, Millet revient avec sa famille à Cherbourg, en 1870 durant un an et demi, avant de revenir à Barbizon.
À cette époque, il travaille davantage les jeux de lumière, la pénombre et le clair-obscur, signant un travail annonciateur de l'impressionnisme, à travers les tableaux de L'Église de Gréville, Le Prieuré de Vauville ou du Bateau de pêche, et même proche du cubisme, avec Le Rocher du Castel.

Il meurt à Barbizon en Seine-et-Marne, le 20 janvier 1875, et fut enterré dans le cimetière communal qui à l'époque était à Chailly-en-Bière, car Barbizon était le hameau de Chailly-en-Bière jusqu'en 1903.

Sa maison à Barbizon est au no 29 de la Grande Rue, il l'occupa de 1849 à 1875. Elle est devenue un musée.
L'Angélus, 1857-1859, huile sur toile, 53.3 x 66 cm, musée d'Orsay, Paris.
Ses tableaux, comme Des Glaneuses 1857, dépeignant les plus pauvres des femmes de la campagne se penchant dans les champs pour glaner les restes du champ moissonné, sont une présentation forte et éternelle de la classe paysanne qui résonne encore à ce jour Des Glaneuses sont exposées au Musée d'Orsay à Paris.
Son Angelus 1858 a été très largement reproduit sur différents objets et supports et copié ou réinterprété par d'autres artistes du XIX et XXe siècles. Salvador Dalí a été en particulier fasciné par ce travail, et a écrit un livre entier l’analysant le Mythe tragique de l’Angélus de Millet. Des variations de ce tableau de Millet apparaissent dans plusieurs de ses propres peintures.
Millet est considéré comme un peintre réaliste, mais il a eu une grande influence sur des impressionnistes tels que Claude Monet et Camille Pissarro, et surtout sur Vincent van Gogh, qui a reproduit à sa façon la plupart de ses scènes rurales. Son œuvre a également influencé l'autrichien Albin Egger-Lienz.
Sa maison natale, au village de Gruchy dans la commune de Gréville-Hague, a été reconstruite à l’identique et meublée comme une maison paysanne du xixe siècle. On y peut découvrir de nombreuses copies de ses tableaux.

Jean-François Millet, les Glaneuses

D'abord peintre de portraits, de scènes pastorales, de nus, de sujets de genre ou d'histoire, il se consacre essentiellement à la représentation du monde paysan à partir de son installation à Barbizon, en 1849.
Son réalisme, qui se fonde autant sur la connaissance des maîtres du passé que sur une sensibilité contemporaine, est mal reçu par la bourgeoisie, hostile au spectacle de la misère et plus encore à la dignité que le peintre confère à celle-ci comme en témoignent le Semeur (1850, Philadelphie ; les Glaneuses 1857, musée d'Orsay ; l'Angélus ibidem. De nombreuses autres toiles illustrent cette veine l'Homme à la houe, 1860-1862, collection privée, États-Unis.
Le paysage prend plus d'importance dans les dix ou quinze dernières années de la vie de l'artiste l'Hiver aux corbeaux, 1862, Vienne ; le Printemps, 1868-1873, musée d'Orsay ; l'Église de Gréville, proche de l'impressionnisme, ibidem.
Millet a exécuté de nombreux dessins préparatoires au crayon ou au fusain, de grands pastels, des eaux-fortes.

Å’uvres

Autoportrait 1841, huile sur toile, 73 x 60 cm, musée Thomas-Henry, Cherbourg-Octeville.
Les plus grandes collections d'œuvres de Millet sont au musée d'Orsay à Paris, au musée des beaux-arts de Boston et au musée Thomas-Henry de Cherbourg-Octeville.
Portrait de Pauline Ono 1841, musée Thomas-Henry, Cherbourg-Octeville,
Intérieur de cuisine Normande 1842), musée des beaux-arts et d'archéologie de Châlons-en-Champagne,
Femme nue couchée 1844, musée d'Orsay, Paris,
Portrait de Charles-André Langevin 1845, huile sur toile, musée des beaux-arts André-Malraux, Le Havre.
Le Vanneur 1848, musée d'Orsay, Paris,
Le Repos des faneurs 1849, musée d'Orsay, Paris,
Le Semeur 1851, huile sur toile, musée des beaux-arts de Boston,
Le Départ pour le Travail 1851, huile sur toile, collection privée,
Le Printemps 1853, musée d'Orsay, Paris
La Récolte des pommes de terre 1855, Walters Art Museum, Baltimore,
Les Glaneuses 1857, musée d'Orsay, Paris,
La Charité 1858, musée Thomas-Henry, Cherbourg-Octeville,
La petite Bergère 1858, musée d'Orsay, Paris
L'Angélus 1859, musée d'Orsay, Paris,
La Mort et le bûcheron 1859
L'Homme à la houe 1860-1862
Les Planteurs de pommes de terre 1862, musée des beaux-arts de Boston,
Bergère avec son troupeau 1863-1864, musée d'Orsay, Paris,
La Méridienne 1866, musée des beaux-arts de Boston,
La Leçon de tricot 1869
Meules, Automne 1868-1874, Metropolitan Museum of Art, New York,
L'Église de Gréville 1871-1874, musée d'Orsay, Paris,
Le Bouquet de marguerites 1871-1874, musée d'Orsay, Paris
Chasse des oiseaux avec les feux 1874, Philadelphia Museum of Art
Le Retour du troupeau, musée d'Orsay, Paris

Élèves

Robert Mols 1848-1903

Galerie

L'Homme à la pipe ou Portrait d'Armand Ono, vers 1843, huile sur toile, 100.8 x 80.8 cm, musée Thomas-Henry, Cherbourg-Octeville
La Fournée, 1854, huile sur toile, 55 x 46 cm, musée Kröller-Müller, Otterlo
Portrait de Pauline Ono en déshabillé, 1843-1844, huile sur toile, 100.2 x 81.2 cm, musée Thomas-Henry, Cherbourg
Bergere avec son troupeau, 1863 ou 1864, huile sur toile, 81 x 101 cm, musée d'Orsay, Pari
L'Homme à la houe, vers 1860-1862, huile sur toile, 31.5 x 39 cm, Getty Center, Los Angele
La Charité, 1859, huile sur bois, 40 x 45 cm, musée Thomas-Henry, Cherbourg-Octeville
Le Rocher du Castel Vendon, 1848, huile sur toile, 28 x 37 cm, musée Thomas-Henry, Cherbourg-Octeville
La Becquée, huile sur toile, 74 x 60 m, Palais des beaux-arts de Lille, Lille
Les Planteurs de pommes de terre, huile sur toile, 82.5 x 101.3 cm, musée des beaux-arts de Boston, Boston



Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l







Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l

Posté le : 03/10/2015 19:19
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Edouard Corbière
Plume d'Or
Inscrit:
18/02/2015 13:39
De Dijon
Messages: 2303
Niveau : 39; EXP : 1
HP : 190 / 950
MP : 767 / 26006
Hors Ligne
Chère Loriane,

J'ignorais qu'Edouard Corbière était le premier maître français du roman maritime.
Je vais aller en chasse à l'un de ses ouvrages chez un bouquiniste.

Merci vraiment pour toute cette richesse!
Comment fais-tu pour trouver le temps de rédiger toutes ces notices biographiques toutes aussi passionnantes les unes que les autres?

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 03/10/2015 19:14
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Vincent de Paul
Plume d'Or
Inscrit:
18/02/2015 13:39
De Dijon
Messages: 2303
Niveau : 39; EXP : 1
HP : 190 / 950
MP : 767 / 26006
Hors Ligne
Chère Loriane,

Nous avons à Dijon un lycée, le lycée Saint Bénigne qui s'inscrit dans la tradition psycho éducative de Saint Vincent de Paul, qui place l'enfant au coeur des enseignements.

Voici en quelques lignes son histoire :

Les archives de l'Ecole originelle Saint Bénigne font état de l'arrivée, à l'aube du XVIIIème siècle des filles de la charité à DIjon "pour soigner les malades et enseigner la "créance » aux petites filles pauvres » ...
Voici les étapes historiques qui ont conduit ces filles à créer une oeuvre éducative très bien classée dans les classements nationaux :


1715 : Un acte notarié implante les Soeurs pour le service des pauvres de Saint-Médard et Saint-Philibert à Dijon.

1719 : Monseigneur de Berbisey, Président du Parlement de Dijon, sollicite les Filles de la Charité pour venir en aide aux populations pauvre de la ville de Dijon.. Monsieur BONNET, Supérieur de la Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul, envoie deux Soeurs et leur donne lettre patente pour oeuvrer sous les ordres dudit Magistrat. Le premier document attestant de l’arrivée des soeurs de St-Vincent de Paul (Filles de la Charité) à Dijon date de 1719.

1791 : La Révolution atteint les Soeurs dans leurs activités. Une relation les montre aux prises avec les autorités locales pour défendre le service des Pauvres dont elles ont charge. Le Ministère des Cultes intervient et leur accorde sa protection.

1909 : Un décret impérial confirme à la Compagnie et à toutes ses maisons la possibilité de continuer leur service.

1849 : L’Equipe des filles de Dijon est toujours en place. On trouve une déclaration d’ouverture d’une Ecole Primaire élémentaire enregistrée par l’Académie de Dijon.

1901 : Le Ministre de l’Intérieur et des Cultes autorise le statu quo pour la Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul et 682 de ses Etablissements. Dijon-Saint-Bénigne est du nombre. L’Ecole resta ouverte ... et se transforma peu à peu pour devenir l’actuel établissement.

1918 : Ouverture d’" Ateliers Professionnels » dans la Maison paroissiale Saint-Bénigne, à côté de l’Ecole Primaire. Une relation d’alors indique cinq divisions : 2 de lingerie, 1 de broderie, 1 de confection, 1 de bonneterie ( La Loi Astier les régit en 1919)

1928 : Une déclaration d’ouverture de "Cours Professionnels" transmise par le Maire de Dijon à l’Inspecteur Départemental de l’Enseignement Technique, donne une existence légale à la future école Saint Bénigne.

1930 : L’équipe d’alors, soucieuse de l’éducation totale des jeunes qu’elle accueille, créé une Association « Aide à la Jeune Fille Laborieuse" (Cette appellation est déclarée à la Mairie le 24-6-1931 A.J.F.L.). Cet organisme assure la gestion de l’Ecole et des loisirs qui s’y rattachent. L’Ecole est habilitée à percevoir la Taxe d’Apprentissage dès 1934. Aux cinq divisions de 1918, s’est adjoint un petit cours commercial et. les Anciennes se souviennent de Mademoiselle COROT qui les initia à la dactylo ... 3 machines à écrire formaient le parc d’alors ... que de souvenirs s’y rattachent !

1943 : L’Ecole est déclarée « Régulièrement ouverte ", sous le nom « Ecole Technique et Ménagère Saint-Bénigne" (c’est la première fois qu’apparaît la dénomination Saint-Bénigne). L’Ecole abrite alors : une section ménagère soucieuse de la formation féminine ; les sections « couture" datant des origines ; une section commerciale pour un petit nombre. L’Ecole s’abrite à l’ombre de la Cathédrale qui lui sert d’ailleurs de Chapelle ... et son Pasteur d’Aumônier.

1960 : La loi Debré est votée et les premiers rapports avec l’Etat sont signés. En octobre 1960, un contrat simple est demandé par l'école Saint Bénigne. A cette époque, les sections « couture" et ménagère se sont amenuisées (50 élèves au total), .la section commerciale 150 élèves, prépare des C.A.P. et quelques Brevets. A côté de l’Ecole s’abritent une Ecole Maternelle florissante, une Ecole Primaire dont les locaux sont vétustes et les effectifs en diminution chaque année, et un embryon de C.E.G.

1960-1970, est une étape de déménagement et de regroupement. Le but poursuivi est de servir là où se trouve la Vie et les besoins. Dès 1961, la couture et l'enseignement ménager sont supprimés au profit d’un autre institut. L’Ecole primaire est vendue et reconstruite dans un quartier nouveau en 1963. Elle est confiée à un Directeur laïque. Les classes maternelles sont passées aux Ursulines en 1965. Les deux Ecoles étaient d’un côté et d’autre de la même rue ... Le Commercial et le C.E.G. envahissent peu à peu les locaux laissés vides.

1964 : 610 élèves permettent de créer des sections. nouvelles. La place manque rue du Tillot... On décide de faire des emprunts et de construire.

1965 : Le chantier est ouvert et c’est l’exode en deux temps : Septembre 66, les internes occupent le foyer rue de Talant, un an après toute l’école emménage. Le déménagement a lieu en juin 1967. La sortie scolaire marque aussi le départ de tout le mobilier emporté par des déménageurs bénévoles : parents et jeunes l’assument.

1967 : Grâce à l’effort de toutes et de tous, on entre dans les actuels locaux, palais de la lumière pour celles qui ont connu les barreaux et les couleurs sombres de la rue du Tillot. On s’y retrouve avec 810 élèves. L’année suivante l’effectif atteint 870. A nouveau se pose le problème de l'avenir.
Les anciens de la rue du Tillot sont vendus à la maîtrise de la cathédrale.

1968 : A Dijon, ce fut l’occasion de contacts fréquents entre les établissements de la ville et d’une réflexion sur les décisions à prendre pour réaliser une unité plus grande entre tous et un meilleur service des familles. Une carte scolaire répartit les différentes options possibles entre les établissements de la ville. Chacun se spécialise. Saint-Bénigne s’ouvre à la mixité et garde l’économique à tous les niveaux : C.A.P. et Bac. Le C.E.G. est devenu le C.E.S. Un contrat d’association a remplacé le contrat simple pour le technique comme pour le secondaire. Les années qui suivent sont marquées par la mise en place progressive du plan élaboré « ensemble ».

1970 : Saint-Bénigne construit à nouveau. Le regroupement des premiers cycles sous la Direction de Saint-François (ancien secondaire), dans le nouveau bâtiment édifié en 5 mois, terminera le complexe. Il libèrera des locaux à Notre-Dame (secondaire) et aussi à Saint-Bénigne, permettant à l’un et à l’autre de faire la rentrée 1971. Cette entente générale nous a permis d’offrir aux familles dès 1971, des nouvelles sections allant des classes préprofessionnelles aux Techniciens Supérieurs ... C’est tout cet ensemble qui est proposé actuelement à Saint-Bénigne. Pendant plus de deux siècles l’Ecole a vécu au coeur de la cité, à l’ombre de sa Cathédrale. Implantée maintenant en périphérie dans le domaine de la « Providence", elle sait que cette Providence ne lui fera pas défaut et qu’en ce monde en pleine mutation elle la guidera et lui donnera de rester fidèle à son objectif premier : SERVIR LES ENFANTS.

1981 : Ouverture du Centre de Formation SB formation dans les locaux du lycée privé saint bénigne.

1990 : Installation du Centre de Formation SB formation dans les locaux loués (rue de Broglie).

1991 : Création du service "Educatif" et ouverture de la classe prépa H.E.C.

1992 : Installation définitive du Centre de Formation SB formation dans les locaux actuels, 9 avenue Jean Bertin.

1994 : Agrandissement du secteur hôtelier et de l’espace Post-Bac ; création d’un espace de restauration rapide ; extension des bâtiments. Création du Centre de Formation d’Apprentis saint bénigne.

1998 : Conventionnement du C.F.A. saint bénigne par le Conseil Régional de Bourgogne. L'école et le collège privés de la Maîtrise intègrent le groupe.

2003 : Le Chœur de la Maîtrise est rattaché au Groupe saint bénigne.

2009 : L’école saint bénigne rue du Pommard fait partie du Groupe saint bénigne depuis la rentrée de septembre.

2011 : Succédant à Mr Rizzi, Mr Laffitte est nommé directeur du Groupe saint bénigne.

2017 : L'école et le collège de la maîtrise quitte la rue du Tillot pour rejoindre le site de Pommard et connaître un nouveau développement.

Les valeurs du groupe Saint Bénigne s'inscrivent dans les pas des valeurs propres de Vincent de Paul qui place l'enfant au coeur des priorités. Cela se traduit pas une rencontre individuel entre la directrice et le chef de choeur avec l'enfant pour connaître ses propres motivations et par un engagement "contractuel" entre les enseignanst et l'enfant.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 03/10/2015 19:07
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Lucas Cranach le jeune
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
Le 4 octobre 1515 naît Lucas Cranach le Jeune

à Wittemberg, artiste peintre et graveur de la Renaissance artistique allemande, mort à Weimar le 25 Janvier 1586. Peintre et dessinateur pour la gravure sur bois. Fils de Lucas Cranach l'Ancien, il a travaillé dans l'atelier de son père, dont il avait pris la direction à sa mort. Lucas Cranach le Jeune a adopté le même style que lui, de sorte qu'il est souvent difficile de distinguer ses œuvres de celles de la dernière période de son père dans une surabondante production d'atelier, de plus en plus routinière, qui comprend surtout des portraits et des tableaux religieux, pesantes allégories de la foi luthérienne.

Sa vie

Fils de Lucas Cranach l'Ancien, il soutient l'activité de son père et de l'atelier familial à partir de 1525. Son style est si proche de celui de ce dernier qu'il est difficile de distinguer nettement les deux œuvres l'une de l'autre, en particulier à partir des années 1530 et de la mort de son frère Hans en 1537. En 1540, il se marie avec Barbara Brück, la fille de Gregor von Brück, chancelier de l'électeur de Saxe Frédéric le Sage, puis, veuf, se remarie avec Magdalene Schurff, nièce de Philippe Melanchthon un humaniste réputé. En 1550, à la captivité de son père, il prend la tête de l'atelier, et à la mort de celui-ci en 1553, en devient le propriétaire.
De 1549 à 1568, il sert le conseil municipal de Wittenberg, occupant successivement les postes de chancelier puis de bourgmestre. Les commandes des princes de Saxe lui assurent la prospérité, jusqu'à sa mort, en 1586.

Galerie

Portrait de Maurice de Saxe 1521-1553
Portrait de Anna-von-Minckwitz 1543
Portrait de Joachim I v. 1555
Portrait de Margarethe Elisabeth von Ansbach-Bayreuth à Munich 1579

Å’uvres

1535-1549
Hercule et Omphale à Copenhague, 1535
La Cour à la pêche et à la chasse à l'ours à Cleveland, 1540
Charitas à Weimar, 1540
Caspar von Minckwitz à Stuttgart, 1543
Anna von Minckwitz à Stuttgart, 1543
La Cour à la chasse au cerf, au sanglier et au renard à Madrid, 1544
Le Sacrifice d'Élie à Leipzig, 1545
Portrait d'un homme à San Francisco, 1545
Portrait du duc Auguste de Saxe, v. 1545, détrempe sur papier vergé collé sur carton, 36 × 25 cm, Musée des beaux-arts de Reims
Portrait d'un homme de 28 ans probablement un autoportrait à Varsovie, 1546
La Vraie et la fausse Église, dos de l'autel dans la grande église de Wittenberg, 1547
La Montagne des vertus à Vienne, 1548
La Conversion de Paul au Musée national germanique de Nuremberg, 1549
La Prédication de saint Jean-Baptiste à Brunswick, 1549

1550-1559

Lucas Cranach l'Ancien. - dans la Galerie des offices de Florence, 1550
Hercule et les pygmées - dans la galerie de peinture de Dresde, 1551
Hercule dormant et les pygmées - dans la galerie de peinture de Dresde, 1551
Christ en croix, retable, grande église de Weimar. Achèvement en 1555 d'une œuvre de Lucas Cranach l'Ancien commencée en 1552.
Allégorie de la Rédemption - Épitaphe pour Jean Frédéric de Saxe et sa famille dans la Herderkirche de Weimar, 1555
Le Prince électeur Joachim II de Brandebourg pavillon de chasse Grunewald, Berlin 1555
La Résurrection du Christ à Leipzig, 1557
Le Ressuscité - Épitaphe pour Gregor von Lamberg dans l'église principale de Wittenberg, 1558
La Résurrection de Lazare Épitaphe pour le maire Michael Meyenburg, Nordhausen, église Saint-Blaise, 1558
Philipp Mélanchthon à Francfort-sur-le-Main, 1559

1560-1569

Le Baptême de Jésus Épitaphe pour Johannes Bugenhagen dans l'église principale de Wittenberg, 1560
Peinture Joachim Ernest von Anhalt à Halle, 1563
Peinture Agnès von Anhalt à Halle, 1563
Portrait d'une dame de haut rang à Vienne, 1564
L'Adoration des bergers Épitaphe de Noël pour Casper Niemegk dans l'église principale de Wittenberg, 1564
Prince Alexandre de Saxe - dans la galerie de peinture de Dresde, 1564
Princesse Élisabeth de Saxe - dans la galerie de peinture de Dresde, 1564
Anne de Saxe, femme du prince électeur - dans la galerie de peinture de Dresde, 1564
Margrave Georges Frédéric von Anspach-Bayreuth à Potsdam 1564
Georges Frédéric de Brandenbourg-Ansbach à Berlin, 1564
Prince-électeur Auguste de Saxe - dans la galerie de peinture de Dresde, 1565
La Crucifixion du Christ épitaphe pour Sara Cracov dans l'église principale de Wittenberg, 1565
La Cène épitaphe pour Joachim von Anhalt à Dessau, église Saint-Jean, 1565
Portrait d'un homme de 44 ans à Prague 1566
Portrait d'une femme de 32 ans à Prague, 1566
La Vigne du Seigneur 'épitaphe pour Paul Eber dans l'église principale de Wittenberg, 1569
Épitaphe pour Barthélemy Vogel dans l'église principale de Wittenberg, 1569

1570-1579

Épitaphe pour „Agnes von Anhalt“ en l'église du monastère de Nienburg, 1570
Le magrave Georg der Fromme von Brandenburg-Ansbach sans chapeau à Berlin, 1571
Le magrave Georg der Fromme von Brandenburg-Ansbach avec chapeau à Berlin, 1571
Les bons bergers, Der gute Hirte épitaphe au couple Drachstedt en l'église de Wittenberg, 1573
La crucifixion, Die Kreuzigung Christi à Dresde, 1573
Prière au Mont des Oliviers, Das Gebet am Ölberg épitaphe à Anna Hetzner en l'église de Wittenberg, prêt de l'église de Dietrichsdorf, 1575
L'électeur Johann Friedrich en armure de bataille de Mühlberg à Berlin, 1578
L'électeur Johann Friedrich en habit de tous les jours, Berlin, 1578
Margarethe Elisabeth von Ansbach-Bayreuth à Munich, 1579

Après 1580

Hans von Lindau
La résurrection du Christ, „Die Auferstehung Christi“ - épitaphe à Michael Teubner à Kreuzlingen, 1580
„Erich Volkmar von Berlepsch“ à Klein Urleben, 1580
„Lucretia von Berlepsch“ à Klein Urleben, 1580
„Hans von Lindau“ à Ottendorf, 1581
Le vignoble, „Der Weinberg“ , autel à Salzwedel, 1582
La crucifixion du Christ, Die Kreuzigung Christi de Colditz autel à Nuremberg, 1584
L'éblouissement de Paul, Blendung des Paulus épitaphe à Veit Oertel en l'église de Wittenberg, 1586
Vénus et l'Amour, Venus und Amor à la Pinacothèque de Munich
Elias et le prêtre de Baal, Elias und Baalpriester, Dresde
Loth et ses filles, Looth und seine Töchter
Flutte du péché, Sinnflut
L'autel Schneeberger, Der Schneeberger Altar à l'église St. Wolfgang de Schneeberg
Retable , Altarretabel en la chapelle du château d'Augustusburg.

Influence

Le Portrait de Margarethe Elisabeth von Ansbach-Bayreuth à Munich peint en 1579 par Cranach le Jeune inspira une peinture de Picasso, Portrait de Jeune Fille, d'après Cranach le Jeune 1958



Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l


Posté le : 03/10/2015 18:55
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Eugène Pottier
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
Le 4 octobre 1816 à Paris naît Eugène Pottier

où il est mort le 6 novembre 1887, goguettier, révolutionnaire poète, homme politique, écrivain du Parti politique ouvrier socialiste d'Amérique . Il est membre de l'association internationale des travailleurs français, IL est l'auteur des paroles de L'Internationale.

En bref

Il fut sous l'Empire un des promoteurs du syndicalisme illégal et prit part à la Commune de Paris. Il est l'auteur des paroles de l'Internationale (1871).
Le destin prodigieux de L'Internationale a rejeté dans l'ombre l'œuvre et la vie son auteur. Conséquence injuste, car Eugène Pottier est peut-être le chansonnier socialiste le plus important du XIXe siècle.
Après une période d'inspiration épicurienne, où prévaut l'influence de Béranger La Jeune Muse, il s'oriente vers la chanson ouvrière. Ses textes reflètent largement les étapes de sa vie militante : il est babouviste, puis, après 1848, fouriériste ; ces influences idéologiques n'éclipsent cependant pas totalement la veine épicurienne première. Ne pouvant vivre de la vente de ses œuvres, publiées sur des feuilles volantes, dans des fascicules ou des journaux, Pottier n'abandonne jamais son métier de dessinateur sur étoffes.
En 1871, il est élu membre de la Commune de Paris et fait partie de la commission des Services ainsi que de la Fédération des artistes. Réfugié aux États-Unis après la Semaine sanglante, il célèbre alors le souvenir d'une expérience qui le marque pour le reste de ses jours. L'orientation résolument socialiste, mais surtout le souffle épique qui anime ses meilleures chansons confèrent à la production de cette période une force que Jules Vallès compare à celle des Châtiments de Victor Hugo, En avant la classe ouvrière et Jean Misère, 1880 ; L'Insurgé, 1884 ; La Question sociale, 1885 ; Elle n'est pas morte, 1886. Pourtant la renommée ne l'atteindra qu'à la veille de sa mort, grâce à un recueil, Quel est le fou 1884, publié avec l'aide financière du chansonnier Gustave Nadaud.
Malgré ses faiblesses, L'Internationale, écrite par Pottier en juin 1871 à Paris, est l'un de ses textes les plus riches du point de vue idéologique. Parce qu'« elle offre cet avantage qu'elle condense en six couplets les conceptions essentielles du prolétariat socialiste A. Zévaès et qu'elle est portée par une musique, composée par un ouvrier tourneur belge, Pierre Degeyter, en 1888 parfaitement adaptée aux nécessités d'un chant de combat, L'Internationale devint, en moins de trente ans, l'hymne du mouvement socialiste international. Jean-Claude Klein

Sa vie

Dessinateur sur étoffes, Eugène Pottier compose sa première chanson, Vive la Liberté, en 1830. En 1840, il publie Il est bien temps que chacun ait sa part. Il participe à la Révolution de 1848. Sous le Second Empire, il crée une maison d'impression sur étoffes et, en 1864, il est à l'origine de la création de la chambre syndicale des dessinateurs, qui adhère ensuite à la Première Internationale.
Membre de la garde nationale, il participe aux combats durant le siège de Paris de 1870, puis il prend une part active à la Commune de Paris, dont il est élu membre pour le 2e arrondissement. Il siège à la commission des Services publics. Il participe aux combats de la Semaine sanglante. En juin 1871, caché dans Paris, il compose son poème L'Internationale et se réfugie en Angleterre. Condamné à mort par contumace le 17 mai 1873, il s’exile aux États-Unis, d'où il organise la solidarité pour les communards déportés. C'est de là aussi qu'il adhère à la franc-maçonnerie1, puis au Parti ouvrier socialiste d'Amérique. Ruiné et à demi paralysé, il revient en France après l’amnistie de 1880.

Eugène Pottier fréquente les goguettes.

En 1883 il présente une chanson au concours de la célèbre Lice chansonnière et remporte la médaille d'argent.
Il retrouve à cette occasion le chansonnier Gustave Nadaud qu'il a croisé en 1848 et à qui il avait alors fait une forte impression.
Grâce à ces retrouvailles une cinquantaine de chansons sont publiées pour la première fois en 1884 et sauvées de l'oubli par Nadaud qui admire beaucoup le talent poétique de Pottier tout en étant très loin de partager ses opinions politiques.
Nadaud qui a financé l'impression du recueil de Pottier termine sa préface élogieuse par un distique :
La politique nous sépare
Et la chanson nous réunit.
Cette initiative de Nadaud incitera les amis politiques de Pottier à publier en 1887 ses Chants révolutionnaires volume comprenant une préface de Henri Rochefort3, et incluant pour la première fois le texte de L'internationale.
C'est la même année qu'un jeune professeur guesdiste, Charles Gros, lui-même poète, remarque le texte et le communique à la section lilloise du parti ouvrier. Le maire de Lille demande alors à Pierre Degeyter, autre lillois quoique né le 8 octobre 1848 à Gand Belgique de le mettre en musique.
Eugène Pottier acquiert la célébrité un an après sa mort, en 1888.
Jean Ferrat évoque Pottier dans sa chanson La Commune. Ses chansons sont reprises après sa mort, que ce soit par des artistes d'inspiration socialiste, communiste, anarchiste ou libertaire comme Pierre Degeyter. En 2010, Sébastien Ducret a mis en musique plus d'une vingtaine de textes d'Eugène Pottier4. Le premier disque entièrement consacré à Eugène Pottier est sorti en décembre 2011, il s'intitule Quel est le fou ?. Eugène Pottier est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Recueils de poèmes et chansons

Poésies d'éco
nomie sociale et chants socialistes révolutionnaires, Paris : H. Oriol, 1884
Quel est le fou ? chansons, préface de Gustave Nadaud, Paris : H. Oriol, 1884
Chants révolutionnaires, préface de Henri Rochefort, appréciations de Gustave Nadaud et de Jules Vallès, Paris : Dentu, 1887
Œuvres complètes, rassemblées, présentées et annotées par Pierre Brochon, Paris : F. Maspero, 1966
Poèmes, chants & chansons, précédés d'une notice par Jules Vallès, illustré par Steinlen, Willette, Grün et al., Cœuvres-&-Valsery : Ressouvenances, 1997
Poèmes et chansons, choisis et présentés par Jacques Gaucheron, Pantin : Le Temps des cerises, 1999

Sources historiques

Ernest Museux, Eugène Pottier et son œuvre : les défenseurs du prolétariat, Paris : J. Allemane, 1898
Ernest Museux, Almanach Eugène Pottier pour 1912, Paris, Saint-Quentin, s. n., s. d.


Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l



Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l







Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l



Posté le : 03/10/2015 18:29
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Le prince youssoupov
Plume d'Or
Inscrit:
18/02/2015 13:39
De Dijon
Messages: 2303
Niveau : 39; EXP : 1
HP : 190 / 950
MP : 767 / 26006
Hors Ligne
Chère Loriane,

J'ai lu avec grand intérêt la vie du prince Youssoupov et de sa femme Irène que je ne connaissais pas réellement.
Quelle histoire que celle des femmes et des hommes qui ont connu l'exil!

Je te souhaite un bon week end.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 03/10/2015 18:25
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Francesco Soliména dit abbé Ciccio
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
Le 4 Octobre 1657 naît Francesco Solimena

à Avellino, Campanie, Italie, peintre italien d'histoire et de sujets religieux ainsi qu'un architecte de l'école napolitaine de la période baroque dit l'Abbé Ciccio. C'est une des grandes figures du développement des styles baroque et rococo qui fut reconnu internationalement comme un des plus fameux artistes de son époque. Il décède le 5 avril 1747 à 89 ans à Barra, Naples. Il a pour élève Corrado Giaquinto, il appartient au mouvement baroque, rococo, il est influencé par Angelo Solimena, Giovanni Lanfranco.

En bref

Il est, avec L. Giordano, l'une des principales figures du baroque napolitain. La fougue mélodramatique de ses fresques pour les églises de la capitale vice-royale, San Paolo Maggiore, sacristie de San Domenico, Gesù Nuovo n'exclut ni les inventions de détail ni les nuances délicates. Également peintre d'allégories et portraitiste, il a travaillé pour toutes les cours d'Europe.
Fils d'un peintre avec lequel il fait ses premières études, Solimena travaille ensuite chez Francesco de Maria mais se forme surtout au contact des œuvres de Lanfranco, de Matia Preti et de Luca Giordano. La verve décorative de celui-ci inspire sa manière tour à tour nuancée ou dramatique, tumultueuse ou délicate, qui reste très personnelle par la saveur et l'éclat des accents colorés. Il ne quitta jamais Naples où il a laissé une œuvre considérable, affirmant un sens des compositions complexes et tourbillonnantes, des éclairages orageux et inquiétants : des fresques de San Giorgio Maggiore à l'immense et fougueux Héliodore chassé du temple du Gesù Nuovo 1725, de la Conversion de saint Paul à San Paolo Maggiore, 1689-1690 aux Saints Dominicains entourant la Vierge 1709, cet accent passionné donne à la peinture décorative une orientation nouvelle, qui comptera pour Goya et aussi pour Delacroix. De LA Coste-Messelière

Sa vie

Francesco Solimena est né le 4 octobre 1657 dans la région d'Avellino en Campanie, à Canale di Serino selon certains, à Nocera dei Pagani selon d'autres. Son père Angelo Solimena 17 novembre 1629-1716 dirigeait un atelier de peinture dans cette région.
Angelo voulait orienter Francesco vers l'étude des lettres, contre le goût de ce dernier.
Mais le cardinal Orsini futur pape Benoît XIII l'en dissuada et Francesco devint ainsi apprenti dans l'atelier de son père, en 1672-1673, puis exécuta avec lui la fresque du Paradis de la cathédrale de Nocera Inferiore et une Vision de saint Cyrille d'Alexandrie à l'église San Domenico de Sofra, vers 1675-1680.
En 1674, il se rend à Naples pour travailler avec Francesco di Maria 1623-1690 puis Giacomo del Po 1654-1726.
Il se rapproche à ce moment du style que Giovanni Lanfranco 1582-1647 développe dans les fresques de la chapelle Sainte-Anne de l'église du Gesù Nuovo de Naples 1677.
Enfin, il achève ses études à Rome en copiant des œuvres de Pietro da Cortona 1596-1669, Guido Reni 1575-1642 et Carlo Maratti 1625-1713.
De retour à Naples vers 1685, il prend connaissance des travaux de Luca Giordano 1632-1705 et Mattia Preti 1613-1699 dont il retint la leçon d'ombrage par des bruns chauds. Francesco monte alors son atelier à Naples et y réalise de nombreuses fresques, des retables des sujets mythologiques, des célébrations de mariage et d'évènements de cour, caractéristiques par leur aspect dramatique, ainsi que des portraits.
Sa première grande commande, au début des années 1690, est la décoration intégrale de la sacristie de la basilique de San Paolo Maggiore, l'un des principaux sanctuaires de Naples et maison de l'ordre des Théatins, où sont conservées les reliques de son fondateur, saint Gaétan de Thiene.
Cette réalisation prestigieuse fait de Solimena le nouveau grand peintre de Naples : il obtient, à partir de cette époque, les plus importantes commandes pour la décoration des grands édifices religieux de la cité succédant à Luca Giordano comme chef de file de la peinture napolitaine.
Ainsi, Solimena est choisi pour peindre la contre-façade de l'église du Gesù Nuovo, où il représente Héliodore chassé du temple, une grande fresque qui constitue l'un de ses principaux chefs-d'œuvre.
D'autres décors majeurs sont la sacristie de San Domenico Maggiore, la chapelle de Saint Philippe Neri aux Girolamini et la voûte de San Nicola alla Carità.
À la fin des années 1690 et dans la première moitié du xviiie siècle, son atelier devint pratiquement une académie qui occupe le cœur de la vie culturelle napolitaine. De nombreuses toiles en sortent pour décorer les édifices religieux de la vile.
Selon le Dictionnaire Bénézit 1924, il se serait rendu à Madrid en 1702 à la demande de Philippe V d'Espagne pour y réaliser différentes œuvres au palais royal mais les autres sources ne mentionnent pas cet épisode de sa vie. Toujours est-il que son influence est flagrante chez des peintres comme Francisco Goya qui travaillait à la cour d'Espagne à cette période.
Nicola Maria Rossi 1650-1700 fut son assistant et Francesco Solimena eut de nombreux élèves : Bartolomeo Altomonte 1702-1779 Giuseppe Bonito, Lorenzo de Caro, Mario Gioffredo, Daniel Gran 1694-1757, Francesco de Mura 1696-1782, Francesco Narici 1719-1785, Pietro Antonio Rotari 1707-1762, Ferdinando Sanfelice 1675- ?, Oronzo Tiso 1729-1800, Gaspare Traversi 1722 ?-1769, Paul Troger 1698-1762, Domenico Antonio Vaccaro 1678-1745
Johann Jakob Zeiller 1708-1783, Joseph Zoffany 1733-1810… Mais parmi les plus illustres figurent : Corrado Giaquinto 1703-1765, son fils Orazio Solimena 1690-1789 ?, Sebastiano Conca 1679-1764 également formé par Corrado Giaquinto, ainsi que le portraitiste écossais Allan Ramsay 1713-1784 qui travailla trois ans dans l'atelier de Francesco.
Le succès de Francesco Solimena fut considérable et il travailla pour de grandes cours européennes dont celle de Louis XIV et celle de Vienne. Cela lui permit de vivre très confortablement en accumulant une fortune considérable et il fut même nommé baron. En dépit de son succès et à l'instar de son père Angelo, il ne souhaitait pas que son fils Orazio se consacre à la peinture et il le destinait à devenir juriste. Celui-ci reçut un doctorat de droit dominicain mais se consacra finalement à la peinture tout comme son père l'avait fait.

Francesco est resté actif jusqu'à la fin de ses jours et mourut à l'âge de 89 ans à Barra, Naples, le 5 avril 1747.

Analyse de l'Å“uvre

La composition de ses tableaux est souvent soulignée par des éléments architecturaux (marches, arches, balustrades, colonnes qui concentrent l'attention sur les personnages, de même que le jeu d'ombres et de lumières des étoffes.
Les historiens d'art ont pris plaisir à identifier les nombreux modèles qu'il avait imité dans ses compositions. Ses nombreuses études préparatoires mélangent souvent plusieurs techniques telles que des dessins à l'encre et à la plume, de la craie et des lavis d'aquarelle.
Un exemple typique du style de ses jeunes années de maturité est l'Allégorie d'un règne 1690, ouvrage de la collection Strogonov aujourd'hui conservé par le musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg.
À partir des années 1680, Francesco Solimena s'approprie l'expérience chromatiste de Luca Giordano, élève de José de Ribera, qui avait assimilé les expérimentations picturales les plus diverses de l'Italie de l'époque et permis l'éclosion de la peinture baroque napolitaine. Francesco Solimena sera son héritier, ainsi que ses élèves Corrado Giaquinto et Sebastiano Conca. À partir de 1690, il revient aux exemples du baroque vigoureux et expressif de Mattia Preti et il commencera à Naples, au début du xviiie siècle une période artistique majeure : celle du rococo comme épuisement du baroque, mais aussi comme celle de la victoire du siècle des lumières, de la raison et du raisonnable opposée à l'arbitraire, à l'imagination et au luxe effréné. Au début du XVIIIe siècle, il s'oriente vers de vastes compositions solennelles, aux sujets sacrés ou profanes, et aux tons formels et, à partir des années 1730, revient presque à sa fougue juvénile avec une peinture baroque, retrouvant une bouleversante intensité visuelle.
Francesco Solimena a exercé une influence considérable sur les peintres des plus jeunes générations de Naples mais aussi de toute l'Europe centrale. Il a servi d'exemple aux générations naissantes et notamment Jean Honoré Fragonard, Francisco Goya et François Boucher qui s'inspirèrent abondamment de ses œuvres.
Grâce à lui, en un siècle, la peinture est passée à Naples des clairs-obscurs héroïques du Caravage et de Giovanni Battista Caracciolo aux scénographies lumineuses et cette ville a quitté son statut de centre artistique périphérique pour devenir une des capitales européennes de la peinture.

Liste des Å“uvres

L’Assomption et le Couronnement de la Vierge 1690, Montargis, musée Girodet.
1675-1680, Paradis, fresque, Duomo, Nocera Inferiore, Campanie en collaboration avec son père Angelo Solimena
1675-1680, Vision de saint Cyrille d'Alexandrie, Chiesa San Domenico, Sofra réalisé avec son père Angelo Solimena
1680-1681, Vierge en gloire, Berlin, Gemäldegalerie
Vers 1684, Chute de Lucifer, Rome, musées du Vatican
Vers 1685, fresques, Naples, Chiesa Santa Maria Donnaregina
Vers 1685, tableaux, Naples, Chiesa San Nicola alla Carità
1685-1690, Chute de Simon le Magicien, esquisse pour la fresque de l'église de San Paolo maggiore à Naples, Le Havre, musée André Malraux
1689-1690, Sainte Trinité avec la Vierge et saint Dominique, fresque, Naples, sacristie de la basilique San Paolo Maggiore
1689-1690, Saint Gaétan apaisant l'ange divin, fresque, Naples, sacristie de la basilique San Paolo Maggiore
1690, Chute de Magus, Naples, basilique San Paolo Maggiore
1690, Allégorie d'un règne, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage
1690, L’Assomption et le Couronnement de la Vierge, huile sur toile, Montargis, musée Girodet
Vers 11695-1705, Vénus dans les forges de Vulcain attribution, dessin, Toronto, musée des beaux-arts de l'Ontario
Vers 1695-1705, Saint Georges combattant le dragon attribution, dessin, Toronto, musée des beaux-arts de l'Ontario
Vers 1696-1697, Songe de Joseph, Paris, musée du Louvre
1697-1708, Martyre de saint Placide et sainte Flavie, Budapest, Szépmüvészeti Museum
1698, Adoration des bergers, Convento della Santa Annunziata, Aversa, Campanie
1700, Borée enlevant Orithye, fille d'Érechthée, Rome, Galleria Spada
1702, Saint Janvier, cathédrale Notre-Dame de l'Assomption de Naples
1704, Vénus recevant de Vulcain les armes pour Énée, Los Angeles, Getty Center
1710, La Vierge confiant le Saint-Sépulcre à saint Bonaventure, Duomo San Paolo, Aversa, Campanie
Vers 1710, Rébecca et Éliézer au puits, Gallerie dell'Accademia de Venise
Vers 1712-1714, Chasse royale de Didon et Énée, musée des beaux-arts de Houston
1719, plan du plancher faïencé représentant le Paradis Terrestre et Adam et Ève chassés du Paradis, Capri, Campanie, Chiesa San Michele
1720, Didon recevant Énée et Cupidon déguisé en Ascagne, Londres, National Gallery
1721-1730, Retable, Vienne, Palais du Belvédère
1723, Saint Philippe Néri et la Vierge, Turin, Chiesa San Filippo Neri
Vers 1723-1725, Héliodore chassé du Temple, étude préparatoire à la fresque de la Chiesa Gesù Nuovo de Naples, Paris, musée du Louvre
1725, Héliodore chassé du Temple de Jérusalem, fresque du revers de la façade, Naples, Chiesa del Gesù Nuovo
1727-1730, fresques, Naples, chapelle San Filippo Neri, Chiesa Gerolamini
1728-1733, Judith femme d'Esaù tenant la tête d'Holopherne, Vienne, Kunsthistorisches Museum
Vers 1730, L'Annonciation, huile sur toile, musée des beaux-arts de Quimper
1730, Éducation de la Vierge, Pinacothèque nationale d'Athènes
1730, Sainte Trinité avec la Vierge et saint Dominique, fresque, Naples, sacristie de la Chiesa di San Domenico Maggiore
1730, Vierge entourée de saints dominicains, Naples, Chiesa di San Domenico Maggiore
Vers 1730, Saint Thomas d'Aquin, Naples, Chiesa di San Domenico Maggiore
Vers 1730, Autoportrait, Florence, Galerie des Offices
1735, Alexandre vainqueur de Darius, Palacio Real de La Granja, San Ildefonso, Segovia
1737, Allégories pour les Noces de Charles de Bourbon et de Marie-Amélie de Saxe, musée de Capodimonte de Naples
1740, Didon recevant Énée, musée Capodimonte de Naples
1744, Portrait équestre de Charles II à la bataille de Velletri, Palais de Caserte, Campanie
1747, Vierge du Rosaire, Basilica di San Michele, Piano di Sorrento, Campanie
Massacre des Justiniens à Chios, musée Capodimonte de Naples
Conversion de saint Paul, Naples, Chiesa San Paolo
Le départ de Rébecca, Ajaccio, musée Fesch
Barac et Deborah
Noli me tangere
Saint Janvier visité en prison par Proculus et Sosius
Portrait de femme, musée des Augustins de Toulouse
Ascension de la Vierge, Duomo San Andrea, Venosa
Philippe V d'Espagne, Palais de Caserte, Campanie
Saint Georges et le Dragon, Naples,Duomo San Gennaro
Vierge immaculée, Nardò, Pouilles, Cattedrale Maria Santissima Assunta
Sainte Thérèse d'Avila avec l'Enfant Jésus, Budapest, Szépmüvészeti Szépmüvészeti Museum
Apothéose de Saint Gaétan, Vicence, Vénétie, Chiesa di San Gaetano Thiene
Saint Paul et Madeleine, Vicence, Vénétie, Chiesa San Filippo Neri
Descente de croix, huile sur toile, musée des beaux-arts de Chambéry
Adoration des bergers, musée d'art et d'histoire de Narbonne
La chute des damnés, huile sur toile, musée des beaux-arts de Quimper


Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l




Posté le : 03/10/2015 18:11
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi de la semaine du 3 au 10 Octobre
Plume d'Or
Inscrit:
18/02/2015 13:39
De Dijon
Messages: 2303
Niveau : 39; EXP : 1
HP : 190 / 950
MP : 767 / 26006
Hors Ligne
Chrèes Loréennes, chers Loréens,
Chère Arielleeffe,

Au secours Kjtiti, viens vite.! Je me retrouve encore le premier. Je n'ai jamais été habitué à cela! Es-ce bien raisonnable?

Cette semaine, j'ai laissé la poésie de côté pour un texte libre, écrit de manière presqu'automatique.
Je l'ai intitulé : "dois-je être à la fête?"

Le voici :

Aujourd’hui c’est ma fête !
Mais es-ce bien sûr ! Ils veulent me faire la fête mais ce n’est pas ma fête.
Je ne suis pas dans la merde. Comment vais-je sortir de cet état de fête qui n’en est pas.
Le plus simple est que je sois aux abonnés absents. Ainsi je ne serais pas acquis à cette fête qu’ils veulent me faire.
Dans les faits, je n’adhère pas à leur vision de fête.
Ils veulent une fête qui soit à l’affiche, qui resplendisse et qui occupe toutes les têtes.
Ils veulent que j’y sois aux anges mais si je ne veux pas l’être.
Je suis aux antipodes de cette vision de fête.
Pourquoi donc m’imposerait-on une grande fête ?
Je préfère connaître le bien-être et ne pas être dans le même bateau que celles et ceux qui veulent m’imposer ce fardeau !
Je ne veux pas être à la botte de cette vision de l’être qui, de la fête, ne nous fait voir que l’apparence.
Je préfère être sur la brèche. Je vous l’assure.

Et vous, ami(e)s lecteurs, êtes vous toujours bien calés dans mes propos ?
Je ne veux pas que vous soyez à ma charge dans cette vision de la fête. Je ne voudrais pas qu’elle vous entête !
Je le vois bien : vous n’êtes pas chaud pour me suivre dans la vision d’une fête maîtrisée !
Vous êtes à cheval sur vos principes. Vous aimez les fêtes démesurées. Posez votre séant sur eux, et ils finiront bien par céder !
Soyons plutôt sous le charme d’une fête arrosée, de grands vins assurément. Et qu’ils coulent à flots et chantent toutes nos belles régions. Kjtiti vous en sera gré !
Ne croyez pas que je veuille que vous soyez chocolat – encore qu’en manger contribuerait au caractère festif-, en voulant m éloigner du sujet de ma fête ! En soi c’est une fête.

Il me faut vous le dire, je suis tout chose devant toutes ces propositions de fêtes prestigieuses, dont la grandeur ne se mesure que par la présence de personnes dites importantes.
Pourquoi donc ma fête ne serait-elle pas une grande manifestation qu’avec de telles personnes ?
Je suis bien dans le cirage, pour ne pas dire hors circuit devant cette question !
Allez, avouez le moi, vous voulez en être ! Et n’allez me dire que c’est pour votre peine. Pour le plaisir simplement, pout le plaisir d’y être naturellement !
Très sincèrement, je ne vous souhaite pas d’y être pour y être, car vous seriez loin du compte, du plaisir réel de devoir y être auprès de celles et de ceux qui ont intensément voulu que vous y soyez !

Ma fête, je veux y être, je veux être de taille à la vivre intensément. Je ne veux pas être à la traîne des vanités et des illusions. Je risque ainsi d’être dans le coaltar !
Je le sais ! Je finirai pas être en mauvais termes avec moi-même, avec ma vision d’une telle fête ! Et je serai au supplice !
Et dans les faits, je serai loin du compte de la réalité d’une fête vivante, réelle, de ma fête.

A ma fête, j’aime y être tiré à quatre épingles. J’aime y être dans tous mes états devant les délices de la table. Je peux être en état second devant quelque vin de Bourgogne ou d’Arbois.
Mais en aucune manière, je ne me rendrai à la dernière extrémité pour eux.
Je suis fait pour une fête où gouvernent les arts de l’amitié et de la table, mais pas pour celles où l’on est fait comme un rat au milieu des mondanités, où l’on est à couteaux tirés avec les nantis de la finance, de la gloire éphémère, de Paris et d’autres lieux découverts seulement à marée basse.
Je dois vous l’avouer, je suis à crins devant ce genre de fête ! Je suis sur mes gardes !
Je n’y suis pas à la fête !

Avec de tels propos, allez, avouez-le, vous n’êtes pas à la fête mais sur les rotules. Admettez avec moi qu’il vaut mieux cela que vous soyez dans le rouge. Tant que vous n’êtes pas au bout du rouleau, ma fois, tout espoir demeure, car vous pourriez y faire la fête. Mais si c’est le cas, s’il vous plait, n’y soyez pas rivé !

Finalement, si vous n’adhérez pas à ma vision de la fête, je vous invite à être.
Vous l’aurez remarqué sans doute, dans ce texte, je vous ai proposé de très nombreux états d’être. Mais c’est peut être cela la fête, c’est bien cela ma fête !
Aujourd’hui, c’est donc bien ma fête. Arrielleffe avait donc raison !
Allez, je pars faire la fête. J’y taquinerai bien quelques belles chansons à boire et quelques bonnes bouteilles de derrière les fagots.

Bon dimanche à vous.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 03/10/2015 18:03
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Louis X le hutin
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
Le 4 octobre 1289 à Paris naît Louis X de France

dit le Hutin c'est-à-dire l'entêté, mort à 26 ans, le 5 juin 1316 à Vincennes, est roi de Navarre de 1305 à 1316 sous le nom de Louis Ier et roi de France de 1314 à 1316 sous le nom de Louis X, douzième de la dynastie dite des Capétiens directs.
Fils du roi de France, Philippe IV le Bel, et de la reine de Navarre, Jeanne Ire, Louis X ne laisse pas de descendance au trône de France ; son seul fils, Jean Ier le Posthume, né après sa mort, ne vit que quelques jours. Il est roi de France du 29 novembre 1314 au 5 juin 1316 soit 1 an 6 mois et 7 jours, il est couronné le 24 août 1315, en la cathédrale de Reims, sont prédécesseur est son père Philippe IV le Bel, sont successeur naturel est Jean Ier le Posthume qui ne vit que quelques jours. Il est roi de Navarre sous le nom de Louis Ier du 4 avril 1305 au 5 juin 1316 soit durant 11 ans 2 mois et 1 jour, il est précédé par Jeanne Ire et Philippe IV le Bel
Son successeurest là encore Jean Ier le Posthume son fils décèdé jeune. Sa sépulture se trouve dans la basilique de Saint-Denis près de Paris. Il est l'époux de
Marguerite de Bourgogne 1305-1315 avec qui il a une fille Jeanne II, puis de Clémence de Hongrie 1315-1316, avec qui il a un fils Jean 1er le postume


En bref

La Cour, sous l'influence de son oncle, Charles de Valois, s'en prend à l'entourage de l'ancien monarque, dont la plupart des officiers sont destitués.
Sans mettre en cause le principe monarchique et l'autorité du gouvernement, les nobles demandent au roi de leur confirmer les chartes qui, dans chaque province, précisent leurs droits et coutumes. Le « mouvement des chartes » aboutit à la concession par le roi de diverses chartes aux Languedociens, aux Bourguignons, aux Picards, aux Champenois, aux Auvergnats, aux Berrichons, aux Nivernais, aux seigneurs des basses Marches, etc. 1315.
Louis X réussit cependant à limiter la portée de ces privilèges et parvient à obtenir le concours des barons pour mener campagne contre la Flandre, sans résultat d'ailleurs.
Il meurt alors que la reine, Clémence de Hongrie, attendait un enfant : ce sera le roi Jean Ier qui mourra aussitôt. De ce fait, la couronne passe au frère de Louis X, Philippe V le Long. Louis X avait épousé, en premières noces, Marguerite de Bourgogne, qui fut condamnée pour adultère.
Fils aîné de Philippe le Bel et de Jeanne de Navarre, Louis X hérite d'un domaine agrandi la Champagne et le royaume de Navarre, d'une souveraineté renforcée, mais aussi des problèmes qui ont freiné l'action de son père à la fin de son règne.
Sa première femme, Marguerite, fille de Robert II duc de Bourgogne, épousée en 1305, est mêlée au scandale de la tour de Nesle. Elle meurt, étouffée dans des conditions mystérieuses, à Château-Gaillard. Louis X, aux yeux de l'opinion largement informée, apparaît plutôt comme un roi fragile et malchanceux.
Son avènement favorise une recrudescence de l'agitation. En fait, face à une situation économique et politique difficile, l'apparente résignation du roi le sert.
L'expansion de la société féodale XIe-XIIIe s. atteint alors ses limites. La crise de subsistance de 1315-1317 marque le retournement de la conjoncture. Des milliers de personnes meurent de faim dans le nord du royaume. La hausse des prix, encore accélérée par la crise, provoque un mécontentement général. Les revendications sont surtout politiques. La petite noblesse en est le moteur. Des ligues, constituées dès 1314, pays par pays, présentent leurs doléances dans de longs rouleaux.
Les nobles ruinés par la hausse des prix, n'admettent pas que l'administration royale locale empiète sur leurs pouvoirs et réduise leurs finances. Plutôt que de briser la résistance, Louis X choisit de négocier.
Avec habileté, il met les abus sur le compte des officiers royaux et joue sur les particularismes locaux. Il octroie ainsi une série de chartes provinciales dans lesquelles il prend soin de réserver ses droits de roi. Le mouvement, peu cohérent, est vite désamorcé.
Mais, quand Louis X disparaît de façon prématurée, deux graves problèmes ne sont pas résolus. Les grands, hostiles aux méthodes de gouvernement de Philippe le Bel, et en particulier à l'entrée des légistes au Conseil, obtiennent, en 1315, l'exécution de l'impopulaire Enguerrand de Marigny. Le roi le sacrifie à la vindicte de tous. Cependant, les grands, menés par l'oncle du roi, Charles de Valois, ne désarment pas. Ils veulent à nouveau dominer le Conseil et diriger à leur profit les affaires du royaume. Mais, surtout, Louis X est le premier Capétien à ne pas laisser d'héritier mâle.
De son premier mariage, il a eu une fille, Jeanne. Le sort de la monarchie est suspendu à l'héritier qu'attend sa seconde femme, épousée en 1315, Clémence de Hongrie. Celui-ci, un garçon, Jean Ier Posthume, ne vit que quelques jours.
Le problème de la succession reste ouvert. Période de réaction violente sur un arrière-plan de crise, le règne de Louis X marque le pas dans les progrès de la monarchie. Le dialogue du roi et de la nation est devenu nécessaire. Claude Gauvard

Sa vie

Roi de Navarre


En 1305 Louis X hérite de la couronne de Navarre au décès de sa mère, Jeanne de Champagne, reine de Navarre. Le royaume est administré localement par un gouverneur nommé par les souverains français. Philippe IV le Bel qui maintient ses fils sous sa dépendance et son strict contrôle selon les habitudes héritées de Philippe Auguste, ne l'autorise à se rendre en Navarre qu'en 1307 pour s'y faire couronner par l'assemblée des nobles, les Corte. Louis X se rend en Navarre avec son épouse Marguerite de Bourgogne et une forte délégation de nobles français. Ils sont couronnés à Pampelune, le 1er octobre 1307, roi et reine de Navarre.

Roi de France

Bien que Louis X n'ait régné que deux courtes années, on peut tout de même noter certains éléments de sa politique. Succédant à Philippe le Bel, de 1314 à 1316, il doit faire face aux révoltes suscitées par la politique de son prédécesseur et menées par les barons qu'il calme par des concessions.
Isolé dans un conseil étroit, Louis X doit rechercher l'appui de ses frères Philippe de Poitiers et Charles de la Marche. Les trois frères, dont la descendance est douteuse depuis l'affaire de la tour de Nesle, n'ont pas d'héritier mâle. Leurs épouses sont en prison. Le comte de Valois est tout puissant et il a trois fils dont l'aîné est le futur Philippe VI ; il est un de ceux qui mènent la révolte des seigneurs.
Louis X s'allie à son frère Philippe de Poitiers en échange de l'héritage du comté de Bourgogne. Philippe IV a acheté les droits de la Comté Franche à Othon IV de Bourgogne en échange d'une alliance matrimoniale. Les deux filles d'Othon IV de Bourgogne épousent respectivement Philippe de Poitiers et Charles de la Marche. En acceptant de perdre ses droits de succession sur le comté de Bourgogne, l'ainée d'Othon, Jeanne II de Bourgogne, en conserve la jouissance et le titre, tandis que sa cadette Blanche de Bourgogne reçoit en dot 20 000 marcs d'argent. Selon le testament de Philippe IV le comté doit revenir à la couronne si Philippe de Poitiers et Jeanne de Bourgogne n'ont pas de fils. Philippe de Poitiers monnaye son appui en exigeant que son épouse Jeanne puisse léguer la Franche-Comté à sa fille ainée, en plus de l'Artois qui lui vient de sa mère Mahaut d'Artois. Cet accord, par lequel Louis X paye la stabilité de son début de règne, doit amener sous le règne de Louis XI la difficile succession de la Bourgogne et de l'Artois, réunies entre les mains des Habsbourg par mariage, et sous Louis XIV la guerre de Dévolution de l'Artois et de la Franche-Comté.
Ne pouvant briser la résistance des nobles, Louis X choisit de négocier. Avec habileté, il met les abus sur le compte des officiers royaux et joue sur les particularismes locaux. Il octroie ainsi une série de chartes provinciales durant l'année 1315 qui ont pour fonction de répondre aux attentes de la population. Les baillis et sergents royaux intervenant dans tout le comté d'Amiens ainsi que celui de Vermandois, au mépris des droits du comte, ont interdiction sur ordonnance de Louis X d'exercer leurs prises, ajournements et autres faits de justice. Il répond donc aux attentes des ligues nobiliaires en garantissant leurs privilèges, leurs droits de haute justice et y compris celui de port d’armes à travers ces chartes provinciales destinées à satisfaire les différentes requêtes nobiliaires dans les différentes provinces du royaume. D’autres chartes régionales de ce type ont été certainement concédées dans les mêmes conditions. Ces ordonnances qui redonnent un certain pouvoir aux nobles et à l'aristocratie ainsi que les droits et prérogatives qu'ils ont perdu sous Philippe IV le Bel contribuent à affaiblir le pouvoir royal au détriment de l'idée d'unité souveraine qu'ont menée ses prédécesseurs.
La fronde menée par les nobles est soutenue par le peuple oppressé par les taxes et impôts et par les ligues nobiliaires. Elle fait de nombreuses victimes, notamment Enguerrand de Marigny qui est pendu, Pierre de Latilly ou encore Raoul de Presles qui sont torturés. Louis X renonçe à les défendre, tant la parole du roi est devenue inaudible. La monarchie subit un véritable recul pendant ces deux années de règne, surtout dans le domaine fiscal. Le roi ne peut plus lever d'impôts indirects puisque la noblesse veut battre sa monnaie. Les provinces restent fidèles à la couronne, mais rebelles à de nouveaux impôts.
Louis X doit faire face à un conflit avec les Flamands, pour lequel il promulgue l'édit du 3 juillet 1315 qui tourne au fiasco. L'expédition, montée grâce au rappel des Lombards, s'enlise dans la Lys en crue. Louis X doit rebrousser chemin piteusement. C'est au retour qu'il épouse Clémence de Hongrie à Troyes le 19 août 1315.

Décès

Louis X est pris de malaise après une partie de jeu de paume à Vincennes. Il a bu un vin glacé alors qu'il était échauffé. Pris de remords de n'être pas intervenu, il fait dédommager les enfants d'Enguerrand de Marigny qu'il n'a pas pu sauver et fait rendre à Raoul de Presles les biens dont il a été spolié.

Mariages et descendance

Louis X a deux enfants.

En 1305, il épouse en premières noces Marguerite de Bourgogne, capétienne comme lui, fille de Robert II, duc de Bourgogne et d'Agnès de France. Convaincue d'adultère avec la complicité de ses belles-sœurs scandale de la Tour de Nesle, Marguerite est condamnée à l'enfermement à Château-Gaillard et la rumeur voudrait qu'elle y ait été étouffée ou étranglée à l'instigation de son royal époux. De cette union est issue la future Jeanne II, reine de Navarre de 1328 à 1349.
Le 19 août 1315, Louis X épouse en secondes noces Clémence de Hongrie, elle aussi capétienne, fille de Charles d'Anjou, dit Charles-Martel de Hongrie, roi titulaire de Hongrie et de Clémence de Habsbourg. De cette union est issu un unique enfant, posthume de plusieurs mois, qui ne vit que quelques jours, Jean Ier le Posthume, roi de France et de Navarre.

Une succession disputée

La question d'une éventuelle illégitimité de la princesse Jeanne, issue de la première union, à la succession au trône de France se pose à la noblesse française. En effet, l'absence d'héritier mâle direct ne s'est encore jamais produite. C'est ce que l'on a appelé le miracle capétien. La succession à la couronne française, préalablement élective, s'était faite peu à peu par l'usage. La noblesse française préfére selon le principe de la masculinité qui régissait les fiefs offrir le trône au frère de Louis X, Philippe V le Long, qui est déjà régent depuis la mort de Louis X. Cet épisode de l'histoire de France a donné lieu à une interprétation romancée, Les Rois maudits, de Maurice Druon.


Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l

Posté le : 03/10/2015 17:27
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi de la semaine (26 septembre 2015)
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 35559
Hors Ligne
Arielle,

Heureuse de te retrouver dans nos défis !

Cette histoire est bien bonne et le coup du "Il vaut mieux s'adresser à Dieu qu'à ses seins", j'aurais voulu le trouver moi-même !

Ce Stive aurait bien besoin de petits cours de rattrapage en français.

Super !

Merci pour le partage.


Posté le : 02/10/2015 20:04
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut
« 1 ... 226 227 228 (229) 230 231 232 ... 956 »




Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
103 Personne(s) en ligne (67 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 103

Plus ...