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Re: Défi du 31 octobre 2015
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Titi,

Tu m'as bien eue. Mais ce saint devrait se lancer en politique humaine. Il aurait un succès fou ! J'aimerais bien parfois croiser sa route et lui adresser quelques doléances.

Merci

Couscous

Posté le : 01/11/2015 16:59
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Re: Défi du 31 octobre 2015
Plume d'Or
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Une vocation est née


Ce bruit commença à l’énerver. A neuf heures du matin, en plein Jeux Olympiques, un connard d’ouvrier perçait des trous dans le mur de l’appartement du bas. Alexandre avait pris deux semaines de congés pour profiter tranquillement des olympiades australiennes et depuis trente minutes, il entendait uniquement le vacarme insolent de marteaux, de perceuses, de rabots et de ponceuses.

La malchance continuait. Déjà qu’au travail son patron lui avait brusquement demandé de prendre du recul et de réfléchir à son avenir, une façon élégante de lui signifier qu’il ne faisait pas l’affaire et que son contrat à durée déterminée ne donnerait pas embauche. Alexandre en avait vraiment marre : il accumulait les stages en entreprise, les formations professionnelles et les tests d’aptitude sans compter les rendez-vous inutiles à l’agence pour l’emploi.

Le constat restait identique : quel que soit son interlocuteur, une maitrise de philosophie c’était bien pour briller en société mais un handicap pour trouver un travail. En plus, il avait continué dans cette voie ce jusqu’au doctorat, sur un sujet pointu connu seulement par de vieux professeurs d’université éparpillés aux quatre coins de la planète. Alors quand un employeur daignait enfin le rencontrer, malgré sa jolie cravate bleue et son beau costume gris, ses cheveux coupés court et sa tête de bon gaulois, Alexandre récoltait toujours la même réponse : « vous êtes trop diplômé pour un agent de maîtrise et pas assez qualifié pour un cadre ». A croire que ces gars pleins aux as, censés redresser notre riche pays en pleine crise économique, cherchaient des clones ou des robots, des jeunes gens formatés par des cursus spécialisés, des profils mono-tache ou des fourmis humaines.

Alexandre tangentait les trente ans. Tous ses copains d’école avaient mieux choisie leur filière d’étude après le baccalauréat. L’un avait fait médecine, l’autre ingénieur en informatique alors que lui rêvait d’écrire des livres, de disserter sans fin sur la vie, en bref de couper les cheveux en mille vingt quatre. Il ne voulait pas non plus enseigner l’art de penser à des adolescents mal torchés, à des matheux boutonneux dans un lycée de province pour terminer sa vie mariée à une autre enseignante, blasée et aussi moche que coincée. Dans cette optique réduite, il s’était inscrit sans nulle hésitation au sein d’une faculté parisienne dans un cursus de lettres, à l’âge de dix-huit ans innocent et naïf. La technique du français ne le passionnait pas mais il avait toujours été un élève studieux dans les matières littéraires alors bien qu’il poursuivait une terminale scientifique pour faire plaisir à maman et flatter l’égo paternel. Les quelques cours de philosophie, coefficient deux aux épreuves finales durant cette dernière année de secondaire, tournaient dans sa mémoire comme autant de découvertes, de mondes merveilleux et de batailles épiques entre esprits vifs ou génies. Il avait adoré.

Une passion était née. Maman avait pleuré quand il avait déchiré le dossier pourtant accepté de sa classe préparatoire en école de commerce ou en section de mathématiques supérieures.
Papa l’avait privé de son argent de poche durant tout son été quand il avait annoncé qu’il suivrait désormais des études de penseur et qu’il ne deviendrait pas chirurgien comme lui ou pharmacien telle sa mère.

« Voilà ma pauvre histoire » se dit soudainement Alexandre. « Je végète dans le studio de ma copine en bon squatteur bourgeois, pendant qu’elle s’éclate à fond dans son travail et pour corser le tout un sombre prolétaire, un casseur de murs, un peintre à deux francs, vient me casser les pieds avec son matériel de bricoleur du lundi. »

« Je vais arrêter ça de suite ! » Alexandre prit ses cliques et ses claques puis il descendit d’un étage et il frappa à la porte. Personne ne vint ouvrir. Alexandre recommença pour la forme avant de pénétrer sans nulle invitation dans l’appartement. Un homme d’une cinquantaine d’années se tenait devant le mur du salon une perceuse à la main. Alexandre lui cria quelques mots dans un brouhaha électrique. Après quelques minutes l’ouvrier se tourna, lui faisant face enfin, hébété et surpris de voir qu’un importun était rentré sur son chantier du jour. Le jeune lui intima l’ordre d’éteindre sa perceuse ce qui évidemment énerva le quinquagénaire qui hurla sa colère dans un langage étrange, mélange d’espagnol et d’argot parisien. Le ton monta rapidement : d’abord faite de petites flammes la discussion devint un grand feu de forêt. Le vieux dit au jeune que lui il travaillait, que ce n’était pas le cas de tout le monde et qu’il n’avait pas de comptes à rendre à un petit fainéant. Alexandre passa de l’orange au rouge et puis au noir, plus proche de la guerre nucléaire que de la table ronde.

Soudain, l’erreur bête survint : le roi de la perceuse leva le bras en signe de menace, son engin à la main toujours vibrionnant dans un vacarme infernal. Alexandre réagit et il lui saisit le poignet puis il retourna la machine contre son propriétaire, forant sans retenue un gros trou dans son crane comme s’il voulait le purifier de ses mauvaises manières empreintes de grossièreté.

Son adversaire gisait désormais sur le sol du salon au milieu des outils, des rouleaux de papier peint et des pots d’adhésif. Alexandre ne dit plus rien car la situation lui échappait complètement et cette fois il sût qu’il fallait réagir vite. A partir de ce moment-là, le compte à rebours criminel commença.
Sa copine rentrait en principe vers sept heures mais il dût prendre en considération le paramètre urbain : la présence de voisins dès la fin de l’après-midi.

Alexandre emballa le cadavre dans de la toile cirée, celle prévue pour protéger le sol des projections de peinture et amenée dans ce but par l’infortunée victime qui ne se doutait pas qu’elle serait son linceul. Ensuite, le jeune homme descendit à la cave puis il choisit un numéro de lot, celui d’un vieux sénile qu’il aidait quelquefois à ranger les affaires de sa défunte épouse. Il crocheta la serrure, un exercice facile vu qu’elle était fort rouillée et datait de l’époque où personne ne volait le bien des honnêtes gens, du moins dans ce quartier. Il arrangea les cartons, les vieilleries et les vestiges d’une vie de couple minable, formant une cavité où il pourrait cacher le corps sans risque de le voir resurgir un soir de pleine lune.

La dernière partie de son ménage macabre consista à transporter l’enveloppe corporelle du grossier personnage qui l’avait énervé et poussé hors de lui. Ce fut une formalité. Il ne resta plus qu’à nettoyer le salon des quelques fragments d’os, des morceaux de méninges et des gouttes de sang qui émaillaient un peu le sol déjà crasseux. En deux temps et trois mouvements, Alexandre s’acquitta de son rôle impromptu de fée du logis. Le tour était joué.

En fin de journée Alexandre regardait les dieux du stade austral tourner dans leur arène, finissant dans la douleur leurs quarante deux kilomètres de martyre. Sa chère et tendre hôtesse, peu passionnée par le sport, préparait leur repas du soir, un plat que son amoureux adorait : de la cervelle aux morilles.

Le dîner fut convivial et Alexandre rit à pleines dents aux histoires de collègues de sa chérie d’amour. Il se sentit revivre. Plus rien ne l’atteignait et il allait même lui faire drôlement sa fête, la prendre dans tous les sens, à commencer par derrière allongée sur cette table, soumise et désirable tellement il était fort et tant il transpirait la puissance. Elle ne lui refuserait pas les faveurs du guerrier, la récompense ultime, le plaisir sauvage d’un homme des cavernes revenant de la chasse au mammouth.

En s’endormant très tard, aux côtés de sa compagne assouvie, Alexandre se mit à rêver de son salaud de patron qu’il devrait très bientôt envoyer ad-patres maintenant qu’il s’était qualifié en tueur de cons sous les traits d’un jeune homme bien sous tous rapports.

Posté le : 01/11/2015 11:13
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Re: Défi du 31 octobre 2015
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On attend tous la réponse de notre ami Titi face à cette envolée d'Istenozot.

Je sens qu'on va bien rigoler.
Donald

Posté le : 01/11/2015 10:36
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25/10/15Picasso,Bizet,Straussfils,T.Renaudot,LouisVII,Queneau, Azincourt,B.Constant
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   Découvrir BACCHUS "  Le véritable oubli ... "

Texte à l'affiche : " Ode à La joie de  ..." de Lawrence

 Afficher l'image d'origine

Le   27    Octobre    1767   naît    Benjamin    CONSTANT                                     Lire Ici



Le    25    Octobre   1838    naît     Georges    
BIZET

Lire ICI 

  
Le  25  Octobre  1131   couronnement    
LOUIS VII
LE JEUNE
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 Le  25  Octobre  1415   enfer   de  la  Bataille  d' AZINCOURT

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Aujourd'hui Dimanche 25 Octobre 2015
 
LIRE , ÉCRIRE, DECOUVRIR

PAGES D'ACCUEIL PRÉCÉDENTES Dans la BIBLIOTHEQUE LIRE ICI 


*Les bons mots de Grenouille

*Vos défis avec notre fidèle Couscous

       
        BACCHUS   NOUS   A  QUITTÉ    

Ami poète, ami aimé, notre coeur pleure, ta famille de L'ORée te fera vivre encore et encore ... La beauté de ta plume et la beauté de ton âme resteront pour nous le phare de L'ORée des rêves. Merci ami; merci  d'être venu nous offrir ton talent d'écriture et de vie, merci pour ta tendre présence, nous la gardons comme un trésor.
 

   

A tous très bonne Toussaint

et très bon Halloween,   LIRE  


Le   25  Octobre 1825  naît   Johann  STRAUSS  FILS
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Le   25    Octobre    1881    naît     
Pablo  PICASSO

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Le   25   Octobre   1975  meurt  Raymond
  QUENEAU

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Le 25 Octobre  1653  meurt  Théophraste  
RENAUDOT
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* Les bons mots de Grenouille *
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                            ---*ATELIER CONCOURS*--
        *Cliquez ici pour rejoindre Couscous 
                   dans son nouveau défi
                                                                                                               
      
     




Posté le : 31/10/2015 23:22
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Re: Défi du 31 octobre 2015
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Cher Donald,
Chères Loréennes et chers Loréens,

D'après notre ami Serge, me voilà donc un peu emmerdeur!
Je suis donc passé voir mon analyste et voici ce qu'il en ressort, ma réponse au défi que j'ai appelée : "l'emmerdeur vous salue"


Je dois vous le dire, je suis un emmerdeur !
Je suis de cette compagnie avec candeur,
Et tant je vous l’affirme avec un ton farceur.
Mais ne vous y trompez pas, c’est avec ardeur !

Je suis un modeste poète très aboyeur,
Qui se mêle bien de tout ici et ailleurs.
J’aime mettre dans un texte mon grain de sel
Pour l’éclairer de mes émotions personnelles.

Parfois d’un auteur je veux lui prendre la tête
Alors que dans des égarements il s’entête.
Je dois vous le dire, je suis un emmerdeur.
Contre lui, je peux devenir très pinailleur.

Dans un tel équipage, je vais ronchonner,
Et dans l’insistance je vais m’abandonner,
Pour encourager l’auteur à se corriger.
Je deviens alors un emmerdeur affligé.

Contre mes écrits, je peux tout autant râler,
Les trouvant de la beauté vraiment décalés.
Mais évitons entre nous d’enfoncer le clou,
Dans l’âme de votre serviteur, sans tabous.

Car je joue plus l’emmerdeur que je ne le suis ;
Par ses débordements, je ne suis pas conquis,
Même si j’aime parfois emmerder le monde,
Pris par le désir taquin de créer la fronde.

Je suis loin d’être le plus grand dans cette ronde
Où tant d’êtres humains peuvent avoir de la faconde.
Que pensez vous des coupeurs de cheveux en quatre,
Qui se masturbent bien l’esprit et s’idolâtrent,
Et trouvent à vous redire des choses sur le tout,
Sans s’éloigner de vos petits riens jusqu’au bout ?
ET tous ceux qui tirent des conclusions hâtives,
Les conduisant à des conclusions abusives !
Les voyez vous ces grands raseurs qui grandiloquent
Et se perdent dans des discours qui nous provoquent ?
Les apercevez vous ces petits hobereaux
Méprisants et menaçants derrière leurs barreaux,
Se comportant en vrais tyrans persécuteurs ?
Ce sont eux vraiment les authentiques emmerdeurs.
Et les humains qui rejettent la faute sur autrui
Espérant que la leur se soit évanouie !
Je n’oublie pas non plus ceux qui ne tentent rien
Se trouvant dans l’action sans doute béotiens !
Et les intellos foireux aux idées obtuses,
Tentant de vous imposer des actions confuses.
Je vous l’affirme, ce sont eux les emmerdeurs.
J’arrête là la liste de ces castrateurs.

Dites vous qu’ils sont sous toutes les latitudes.
Renvoyons les donc tous à leurs chères études.
Un emmerdeur constant nous pousse à la quiétude.
Un emmerdeur absent nous fait aimer la solitude.

Sans les emmerdeurs nous serions bien esseulés,
Aussi, votre serviteur, sans être aculé,
S’engage auprès du grand poète Kjtiti
A venir le voir un jour prochain en ami,
Avec un grand Bourgogne et des verres assortis.

Mes ami(e)s, je vous souhaite à toutes t à tous un bon dimanche de la Toussaint.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 31/10/2015 23:13
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Théodor Mommsen
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Le 1er novembre 1903 meurt Théodor Mommsen

à 85 ans à Charlottenburg de son nom complet Christian Matthias Theodor Mommsen, né le 30 novembre 1817 Garding à Schleswig-Holstein,historien allemand, et le plus influent spécialiste de la Rome antique du XIXe siècle. Il est l'auteur d'une monumentale Histoire romaine et d'un Corpus inscriptionum latinarum encore actualisé et mis à jour. Cette œuvre immense et exceptionnelle est couronnée en 1902 par le Prix Nobel de littérature, qui joua un grand rôle dans l'historiographie moderne de l'Antiquité. Il participa à la révolution de mars 1848 et, député à la diète de Prusse, s'opposa à Bismarck 1863-1866 et 1873-1879, puis au Reichstag 1881-1884. Ses Œuvres principales sont Histoire romaine 1854-1886, Histoire de la monnaie romaine 1860, Corpus inscriptionum latinarum
Historien allemand de l'Antiquité, Theodor Mommsen est originaire de l'État du Schleswig-Holstein, où son père était pasteur. Il reçut chez les siens une excellente éducation littéraire. Sujets danois, les Mommsen étaient allemands d'origine et de cœur. Theodor Mommsen, dès son adolescence, deviendra, comme la génération romantique de son pays, un ardent patriote allemand. Il fit ses études au gymnase d'Altona, puis à l'université de Kiel, où il étudia philologie, histoire et droit. Remarqué pour ses travaux, il obtint une bourse pour un voyage en France et en Italie.
Le grand érudit italien D. Borghesi lui conseilla de rassembler les inscriptions de l'Italie du Sud. Mommsen consacra deux ans de sa vie à une quête infatigable menée sur place et publia plusieurs livres sur les inscriptions dialectales osques Oskische Studien, 1845, marses Iscrizioni marsi, 1846, messapiennes Iscrizioni messapiche, 1848, sur les dialectes de l'Italie méridionale Unteritalische Dialekte, 1850. C'était là déjà l'œuvre d'un grand philologue.

En bref

En 1848, il était devenu professeur de droit civil à Leipzig, mais ses convictions libérales lui firent perdre sa chaire en 1850, alors que se manifestait un mouvement marqué de réaction. Professeur de droit en Suisse, à Zurich, en 1852 il y publia les inscriptions de la Confédération helvétique, il trouva une chaire à Breslau en 1854. Chargé par l'Académie des sciences de Prusse de diriger la publication monumentale du Corpus inscriptionum latinarum, base actuelle de toute recherche épigraphique, il fut appelé à Berlin en 1858, où il enseigna l'histoire romaine à partir de 1861. En 1874, il devint secrétaire perpétuel de la section de philosophie et d'histoire de l'Académie de Prusse.
L'importance et le rayonnement de l'enseignement et de l'œuvre de Theodor Mommsen ont été considérables. Il était, à son époque, le maître incontesté dans des disciplines aussi diverses que la philologie, l'épigraphie, l'archéologie romaine ; toute une école fut formée par ses leçons. Un homme comme Camille Jullian, malgré sa défiance à l'égard de l'Allemagne et de ses professeurs, ne cachait pas son admiration pour lui et écrivait en 1883, alors qu'il suivait pour un temps son enseignement à Berlin : « M. Mommsen est peut-être le philologue auquel un texte ou un sujet peut suggérer le plus d'idées nouvelles ; sa pensée paraît en mouvement perpétuel ; elle ne se repose jamais, si bien que chaque travail de son séminaire est pour lui l'occasion, le motif de réflexions nouvelles sur un problème de la science de l'Antiquité [...]. On assiste à la formation, à la naissance d'un de ses articles, à la découverte par lui de quelque fait nouveau .... Son séminaire est extrêmement riche de révélations de toutes sortes, et ceux qui ont pu assister à de telles leçons oublieront difficilement ces heures de vie scientifique et d'enseignement intime. »

Sa vie

Né à Garding Schleswig-Holstein, fils de pasteur, Mommsen est né citoyen danois mais s'est toujours reconnu allemand d'origine et de cœur. Mommsen a cinq frères et sœurs dont August né en 1821 et Tycho né en 1819.
Il étudie de 1831 à 1838 à Altona, puis à l'université de Kiel, où il se spécialise à la fois en histoire, droit et philologie. Brillant élève, Mommsen obtient une bourse qui lui permet de voyager en France et en Italie, dernier pays où s'affirment son goût et son habileté à déchiffrer les inscriptions antiques. Il travaille d'arrache-pied de 1845 à 1850 sur les dialectes de l'Italie méridionale marse, osque, messapien, etc., ce qui fait déjà de lui un érudit de grande envergure.
Il fit un voyage en France et en Italie (1844-1847), puis s'engagea dans la politique, soutenant les idées nouvelles dans un journal local alors qu'il enseigne le droit à Leipzig en 1848. Révoqué peu après à cause de ses opinions libérales, Mommsen enseigne quelque temps à Zurich 1852, puis à Breslau 1854, et enfin à Berlin 1858 où il est chargé de l'histoire en 1861.
Chargé par l'Académie prussienne d'un monumental Corpus inscriptionum latinarum, il fait de celui-ci la base, encore valable aujourd'hui, de toute recherche épigraphique.
Ce chercheur hors pair, capable de maîtriser de multiples domaines, fonde par ses travaux et son enseignement une école historique qui dépasse les frontières allemandes1. Reçu par Napoléon III aux Tuileries, il est alors une sommité reconnue de l'histoire antique, non seulement par l'Empereur qui prépare son Histoire de Jules César 1865, mais aussi par les savants qui épaulent le monarque dans cette entreprise, dont Victor Duruy alors ministre de l'Instruction publique.
Proche des milieux libéraux, Mommsen participe à la vie politique de son pays. Il se réjouit, en 1870, de l'unité allemande dans une série d'articles. Fustel de Coulanges lui répondit dans un article publié dans la Revue des deux Mondes, puis d'autres, réunis plus tard sous le titre de Questions contemporaines. Très souvent qualifié de francophobe, Mommsen a certes manifesté le plus grand mépris pour la politique française et ce, jusqu'à sa mort, ce que la communauté scientifique française ne lui pardonna pas. Il était cependant un admirateur de Racine, Musset et de Voltaire. Avec le temps, il s'opposa politiquement à Bismarck, attitude qui lui valut une condamnation à quelques mois de prison. Il abandonna ainsi en 1882 le siège de député au Reichstag qu'il occupait depuis 1873.
Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences de Prusse depuis 1878, il reçoit au crépuscule de sa vie, en 1902, le prix Nobel de littérature. Il se consacra ensuite uniquement à son œuvre, en tant que professeur à Berlin, et secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences de Prusse. Il eut seize enfants avec son épouse Marie 1832-1907 dont certains moururent en bas âge. Ses petits-enfants Hans et Wolfgang sont des historiens reconnus.

Ouvrages principaux

Theodor Mommsen est un spécialiste de l'histoire antique du XIXe siècle. Il ne s'appuie que sur l'épigraphie, et laisse de côté le corpus de légendes sur l'histoire romaine.
Son Droit public romain fut considéré à l'époque comme une bible, et fut inclus dans le Manuel des Antiquités romaines de Marquardt ;
Philologue émérite, il étudia les langues italiques, et révisa les éditions des Agronomes Latins et de Pline le Jeune ;
L’Histoire de la monnaie romaine 1860 est à la fois une codification de l'ensemble de la monnaie romaine, et une avancée dans le domaine combinant droit, métrologie, épigraphie latine et histoire.
son Histoire romaine 1854-1886, 8 volumes est un monument également admiré à l'époque, mais peu référencé.
Si l'ensemble de son œuvre est aujourd'hui largement dépassé, elle n'en reste pas moins une référence incontournable pour les spécialistes de la Rome antique, tant du point de vue de sa rigueur scientifique que de son importance dans l'histoire de la discipline.

Mommsen laissa derrière lui une œuvre vraiment monumentale dont beaucoup de parties ont surmonté l'épreuve du temps. Son Histoire romaine (Römische Geschichte), qu'il a menée jusqu'à la mort de César, est une œuvre maîtresse ; publiée en trois tomes à Breslau, de 1854 à 1856, complétée par un dernier tome publié à Berlin en 1886, elle connut plusieurs rééditions et traductions en diverses langues. Le Droit public romain (Das römische Staatsrecht, 1871-1888 et le Droit pénal Das Strafrecht, 1899) sont deux admirables synthèses. La seconde forme la contribution de Mommsen à l'important Manuel des antiquités romaines, que son ami J. Marquardt allait mener à bien. Il anime la préparation du Corpus inscriptionum latinarum, du Corpus juris civilis et d'autres entreprises scientifiques. Mommsen participe en même temps, en progressiste libéral, à la politique de son pays et à la formation de l'unité allemande. En 1902, il reçoit le prix Nobel de littérature.
Le rôle de Mommsen dans la constitution de l'histoire de l'Antiquité en discipline scientifique ne saurait être surestimé. Il a dominé les disciplines de base que sont la philologie, l'archéologie, l'épigraphie, l'étude du droit, et il a montré les règles de leur utilisation pour toute synthèse historique. Mais c'est surtout dans le domaine épigraphique et juridique que son œuvre a été considérable ; elle subsiste encore aujourd'hui. Initiateur du Corpus inscriptionum latinarum, il s'est chargé personnellement du tome I (Les Inscriptions antérieures à César, du tome III Les Balkans, la Grèce et l'Orient, du tome V La Gaule cisalpine et des tomes IX et X (Italie centrale et méridionale. Ainsi avait-il pris une part décisive dans la rédaction d'un corpus qui devait comprendre seize tomes et une quarantaine de volumes. Dans l'étude du droit, sa place n'est pas moins éminente. Son Droit public, qui dresse un pénétrant tableau de la Constitution romaine, et son Droit pénal sont encore les bases des études actuelles.
Le seul reproche qui puisse être fait à ce grand historien est peut-être un excès de logique et de rigueur, un trop grand esprit de système dans la peinture de l'évolution constitutionnelle de Rome, où l'empirisme a largement joué son rôle. Mais cela n'enlève rien à la valeur d'un savant complet qui a dominé les études d'histoire romaine pendant plus d'un demi-siècle et qui les a marquées d'une empreinte ineffaçable et fructueuse. Raymond Bloch

Le Corpus inscriptionum latinarum

Ce Recueil des inscriptions latines était attendu dans de nombreuses universités, et certaines avaient même entamé des travaux pour le réaliser. Ceux-ci, quand ils n'avortaient pas, n'aboutissaient qu'à des recueils partiels, dispersés, de valeur inégale. L'Académie de Berlin elle-même avait amorcé une compilation de ce genre, mais en rangeant les inscriptions par catégories, ce qui demandait beaucoup plus de labeur, un long travail de conception, des discussions ardues, et des mises à jour difficiles.
Mommsen, lors de son voyage en Italie, avait recopié l'ensemble des inscriptions du Royaume de Naples, pensant qu'il était plus pertinent de procéder par région, puis par localité. Il compléta ce recensement par de nombreuses tables détaillées facilitant la recherche. Sa publication eut un grand succès, et sa méthode fut saluée par l'Académie de Berlin, qui le chargea de poursuivre ses travaux.
Il dirigea la publication à partir de 1863, rédigeant plusieurs volumes lui-même, suivant de près ses collaborateurs pour les autres. Il mourut à Charlottenburg avant d'avoir achevé sa tâche, qui fut continuée et constamment actualisée depuis.
À sa mort, le CIL contenait plus de 100 000 transcriptions graphiques d'inscriptions latines. Les 16 tomes correspondent pour 14 d'entre eux à une région, excepté le premier, réservé aux inscriptions antérieures à la mort de Jules César, et le seizième, consacré aux diplômes militaires.

Il reçut la médaille pour le Mérite et le prix Nobel de littérature en 1902.

Œuvres

Theodor Mommsen, Histoire romaine, 2 volume, Collection Bouquins, Robert Laffont, 1985.


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Posté le : 31/10/2015 22:35
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Henry Troyat
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Le 1er novembre 1911 naît à Moscou, Henri Troyat

né Lev Aslanovitch Tarassov ; en russe moderne : Лев Асланович Тарасов, et mort à 95 ans, à Paris France le 2 mars 2007, est un écrivain français. Dans son livre de souvenirs Un si long chemin, paru en 1976, il confirme clairement l'origine arménienne de ses deux parents.
Écrivain né russe d"écriture française, distincté du prix du roman populiste en 1935, du prix Goncourt en 1938, Membre de l'Académie française fauteuil 28, Prix des Ambassadeurs en 1978, auteur deroman, essai, biographie, théâtre. Ses Œuvres principales sont L'Araigne en 1938, Tant que la terre durera trois tomes, de 1947 à 1950
Les semailles et les moissons cinq tomes, de 1953 à 1958
Il est l'auteur de grands cycles romanesques qui évoquent la Russie et la France contemporaines Tant que la terre durera, 1947-1950 ; les Semailles et les Moissons, 1953-1956 ; la Lumière des justes, 1959-1962 ; les Eygletière, 1965-1967. On lui doit aussi des biographies Ivan le Terrible, 1982 ; Tourgueniev, 1985 ; Gorki, 1986 ; Flaubert, 1988 ; Maupassant, 1989 ; Alexandre II, 1990 ; Zola, 1992 ; Verlaine, 1993 ; Balzac, 1995 ; Nicolas I er, 2000. Académie française, 1959.


Sa vie

Lev Aslanovitch Tarassov naît à Moscou en 1911. Soixante ans plus tard, dans un livre de souvenirs, Un si long chemin (1976), il aura à cœur de rappeler les origines arméniennes de ses parents. La révolution bolchévique l'amène à quitter la Russie dès 1917 : après bien des péripéties, il arrive en France à dix-neuf ans. Des études de droit et sa naturalisation lui permettent d'occuper un poste de rédacteur à la préfecture de la Seine, un emploi qu'il conservera jusqu'en 1943. Mais sa passion est ailleurs. À vingt-cinq ans, et tandis qu'il est encore sous les drapeaux, il publie son premier roman, Faux jour 1935, immédiatement récompensé par le prix du roman populiste. Trois ans plus tard, le prix Goncourt est décerné à L'Araigne. C'est donc un écrivain déjà célèbre − l'Académie française lui offre un prix pour l'ensemble de son œuvre en 1938 − qui va s'engager pendant quarante ans dans la publication de romans La Neige en deuil, 1952 ; Grimbosq, 1976 ; Le Pain de l'étranger, 1982, de nouvelles La Geste d'Ève, 1964 ; Les Ailes du diable, 1966 ou de récits de voyage. Surtout, il va attacher son nom à la rédaction régulière de cycles romanesques, qui prennent pour cadre la France ou la Russie. Dix romans français vont connaître un succès colossal : Tant que la terre durera, 1947-1950 ; Les Semailles et les moissons, en cinq volumes, 1953-1957 ; Les Eygletière, 1965-1967. Onze autres sont « russes » : La Lumière des justes, 1959-1963 ; Les Héritiers de l'avenir, 1968-1970 ; Le Moscovite, 1973-1975. À chaque fois, Henri Troyat se documente précisément et fait de l'histoire le fond de scène sur lequel se jouent des destins singuliers. Les personnages connaissent les affres de la France d'après la Grande Guerre ou, quand ils sont russes, de la Russie des tsars jusqu'à la révolution d'Octobre. La boulimie d'écriture ne s'arrête pas là. Alors qu'il est élu à l'Académie française au fauteuil de Claude Farrère 1959, Henri Troyat se fait le biographe des grandes figures de la Russie tsariste : les personnages politiques Catherine la Grande, 1977 ; Pierre le Grand, 1979 ; Alexandre Ier, 1981 le disputent aux écrivains dont il a fait ses maîtres Dostoïevski, 1940 ; Pouchkine, 1946 ; Tolstoï, 1965 ; Gogol, 1971 ; Tchékhov, 1984 ; Tourgueniev, 1985 ; Gorki, 1986. Le domaine français n'est pas en reste avec des biographies de Flaubert, Maupassant, Verlaine... Ce qui ne va pas sans difficultés parfois, quand l'écrivain se trouve condamné à une lourde amende 1997 pour plagiat à propos de son ouvrage sur Juliette Drouet.
Cette carrière, jalonnée par les titres et les honneurs, s'est poursuivie sans grand changement jusqu'à sa mort le 2 mars 2007. C'est au total la somme impressionnante de plus de soixante romans, trente biographies, huit essais et deux pièces de théâtre qu'il laisse à la postérité. Troyat est un écrivain populaire qui s'adresse non à ses pairs en littérature, mais à des lecteurs plus ordinaires, passionnés par les romans qui embarquent des personnages dans les tourbillons de la grande et de la petite histoire. Les bouleversements formels du genre romanesque au XXe siècle, de Proust à Joyce ou de Céline à Faulkner, n'ont aucunement affecté ces dizaines de milliers de pages rédigées selon la grande tradition du roman russe et français du XIXe siècle. D'où son succès considérable auprès du grand public, qui a cru reconnaître en Troyat un nouveau Balzac. À ceci près que le créateur de la Comédie humaine parlait de ses contemporains, alors que Troyat a traversé tout un siècle pour parler du précédent. Habile dans l'art d'agencer, à travers scènes et dialogues, les effets de réel dans la peinture des personnages et des climats domestiques, il sait user des ressources du roman pour rendre le climat d'une époque. S'il pratique peu l'écriture du moi à proprement parler, Aliocha 1991 ne s'en présente pas moins comme un roman d'apprentissage dans lequel le vieil homme retrace son expérience propre. Ses intrigues comme son style trahissent une forte nostalgie pour un passé englouti, en même temps qu'un imaginaire tourmenté qu'habitent des personnages brutalisés par la vie : Le mort saisit le vif 1942, Le Front dans les nuages 1977, Viou 1980, La Dérision 1983, Marie Karpovna 1984, Le Bruit solitaire du cœur 1985, etc. Cette œuvre permet une réflexion privilégiée sur le divorce entre la littérature légitimée des clercs et la lecture romanesque effective qui est celle, comme on le voit avec Troyat, de dizaines de milliers de personnes. Michel P. Schmitt

Henri Troyat quitte la Russie avec sa famille en 1917 après la Révolution d’octobre. Il fait toutes ses études en France, au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine. Il obtient ensuite une licence en droit.
Il devient rédacteur à la préfecture de la Seine en 1935. La même année, son premier roman, Faux jour, reçoit le Prix du roman populiste. En 1938, il obtient le Prix Goncourt pour son roman L'Araigne. En 1940, il commence une grande épopée inspirée de ses souvenirs de Russie, Tant que la Terre durera 7 tomes, suivi d'autres suites romanesque et de nombreux romans.
Au cours de sa carrière particulièrement prolifique de romancier et de biographe, il écrit plus de cent ouvrages. Il est élu membre de l'Académie française en 1959, au fauteuil 28, à la place de Claude Farrère.
En 1974, il apparaît dans Italiques pour débattre avec Nella Bielski de la rentrée littéraire.
Henri Troyat est décédé à Paris dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 mars 2007 à l'âge de 95 ans. La cérémonie religieuse a eu lieu le 9 mars à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski, avant son inhumation au cimetière du Montparnasse. Son épouse est décédée en 1997.

Distinctions

Membre de l'Académie française depuis le 21 mai 1959. À la date de sa mort, début mars 2007, il en était le plus ancien membre doyen d'élection.
Grand-croix de la Légion d'honneur
Commandeur de l’ordre national du Mérite
Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres
L'Office des timbres de la Principauté de Monaco a honoré Henri Troyat en émettant un timbre-poste à son effigie à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance, timbre-poste dessiné par Cyril de La Patellière.

Condamnation pour plagiat

En 2003, Henri Troyat et les éditions Flammarion ont été condamnés pour plagiat contrefaçon partielle est le terme juridique concernant sa biographie de Juliette Drouet, la maîtresse de Victor Hugo, publiée en 1997. La cour d'appel de Paris les a condamnés à verser 45 000 euros de dommages-intérêts à Gérard Pouchain et Robert Sabourin, auteurs du livre Juliette Drouet ou la dépaysée éd. Fayard, 1992. Henri Troyat s'est pourvu en cassation, puis s'est désisté. L'Académie française, contrairement à ses statuts, article 13, n'a pas pris de sanction contre son Immortel, âgé de 85 ans au moment du plagiat.

Romans

Faux Jour 1935, Prix du roman populiste
Le Vivier 1935
Grandeur nature 1936
La Clef de voûte 1937
L'Araigne 1938, Prix Goncourt
Judith Madrier 1940
Le mort saisit le vif 1942
Du philanthrope à la rouquine 1945
Le Signe du taureau 1945
Suite romanesque : Tant que la terre durera en 7 tomes
Tant que la terre durera 3 tomes, 1947
Le Sac et la Cendre 2 tomes, 1948
Étrangers sur la terre 2 tomes, 1950
La Tête sur les épaules 1951
La Neige en deuil 1952
Suite romanesque : Les Semailles et les Moissons
Les Semailles et les Moissons tome I, 1953
Amélie tome II, 1955
La Grive tome III, 1956
Tendre et Violtome V, 1958
La Maison des bêtes heureuses 1956
Suite romanesque : La Lumière des Justes
Les Compagnons du coquelicot tome I, 1959
La Barynia tome II, 1960
La Gloire des vaincus tome III, 1961
Les Dames de Sibérie tome IV, 1962
Sophie ou la Fin des combats tome V, 1963
Une extrême amitié 1963
Suite romanesque : Les Eygletière
Les Eygletière tome I, 1965
La Faim des lionceaux tome II, 1966
La Malandre tome III, 1967
Suite romanesque : Les Héritiers de l'avenir
Le Cahier tome I, 1968
Cent un coups de canon tome II, 1969
L'Éléphant blanc tome III, 1970
La Pierre, la Feuille et les Ciseaux 1972
Anne Prédaille 1973
Suite romanesque : Le Moscovite
Le Moscovite tome I, 1974
Les Désordres secrets tome II, 1974
Les Feux du matin tome III, 1975
Le Front dans les nuages 1976
Grimbosq 1976
Le Prisonnier n°1 1978
Suite romanesque ou Trilogie Viou :
Viou tome I, 1980
À demain, Sylvie tome II, 1986
Le Troisième Bonheur tome III, 1987
Le Pain de l'étranger 1982
La Dérision 1983
Marie Karpovna 1984
Le Bruit solitaire du cœur 1985
Toute ma vie sera mensonge 1988
La Gouvernante française 1989
La Femme de David 1990
Aliocha 1991
Youri 1992
Le Chant des insensés 1993
Le Marchand de masques 1994
Le Défi d'Olga 1995
Votre très humble et très obéissant serviteur 1996
L'Affaire Crémonnière 1997
Le Fils du Satrape 1998
Namouna ou la Chaleur animale 1999
La Ballerine de Saint-Pétersbourg 2000
La Fille de l'écrivain 2001
L'Étage des bouffons 2002
L'Éternel Contretemps 2003
La Fiancée de l'ogre 2004
La Traque 2006
Le Pas du juge 2009
La Folie des anges 2010
La Perruque de Monsieur Regnard 2010
La Voisine de palier 2011

Recueils de nouvelles

La Fosse commune 1939
Le Jugement de Dieu 1941
Le Geste d'Ève 1964
Les Ailes du diable 1966

Biographies

1940 : Dostoievski
1946 : Pouchkine
1952 : L'Étrange Destin de Lermontov
1965 : Tolstoi
1971 : Gogol
1977 : Catherine la Grande prix des Ambassadeurs 1978
1979 : Pierre le Grand
1981 : Alexandre ier
1982 : Ivan le Terrible
1984 : Tchekhov
1985 : Tourgueniev
1986 : Gorki
1988 : Flaubert
1989 : Maupassant
1990 : Alexandre II, le tsar libérateur (Alexandre II de Russie)
1991 : Nicolas II
1992 : Zola
1993 : Verlaine
1994 : Baudelaire
1995 : Balzac
1996 : Raspoutine
1997 : Juliette Drouet
1998 : Terribles Tsarines
1998 : Les Turbulences d'une grande famille famille Lebaudy
1999 : Nicolas ier
2001 : Marina Tsvetaeva, l'éternelle insurgée
2002 : Paul ier, le tsar mal aimé
2004 : La Baronne et le musicien, Madame Von Meck et Tchaïkovski
2004 : Alexandre III, le tsar des neiges
2005 : Alexandre Dumas, le cinquième mousquetaire
2006 : Pasternak
2008 : Boris Godounov
2010 : Trois mères, trois fils. Madame Baudelaire, Madame Verlaine, Madame Rimbaud
2012 : Gontcharov

Théâtre

Les Vivants, comédie en trois actes, mise en scène de Raymond Rouleau, théâtre du Vieux-Colombier, 1946
Sébastien, pièce en trois actes, mise en scène d'Alfred Pasquali, théâtre des Bouffes Parisiens, 1er mars 1949

Essais, voyages, divers

Les Ponts de Paris, illustré d'aquarelles 1946
La Case de l'oncle Sam 1948
Sébastien 1949
De gratte-ciel en cocotier 1955
Sainte Russie, réflexions et souvenirs 1956
Le Fauteuil de Claude Farrère, discours à l'Académie française 1959
La Vie quotidienne en Russie au temps du dernier tsar 1959
Naissance d'une dauphine 1960
Un si long chemin 1976


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Posté le : 31/10/2015 22:05
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Re: Défi du 31 octobre 2015
Plume d'Or
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Une punkitude versifiée, voilà ce que je retiens de ce texte, mon cher kjtiti.
Un vert démarrage sur ce défi.
Je sens qu'on va se lâcher cette semaine.
Donald

Posté le : 31/10/2015 19:20
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Re: Défi du 31 octobre 2015
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Mon Dieu, qu’il s’emmerdait ce Saint abandonné,
Jamais, nul paroissien, ne venait le prier,
Il aurait, tellement, voulu s’approprier
Des fidèles assidus, qu’il aurait pardonné
De ces pêchés véniels, comme tromper sa femme,
Par erreur ou méprise, pas de quoi faire un drame!!!

Aussi, il se plaignit auprès du grand patron,
De ce manque de foi, envers lui, menaçant
De jeter l’auréole, préférant vivre sans,
D’autant que posé là, au dessus du citron,
Ce halo accentuait ses rides autour les yeux :
Car on peut être Saint, tout en restant gracieux !!

Son Dieu, lui dit alors, le monde a évolué,
Il bien loin le temps ou les gens t’encensaient
Pour un petit miracle, quelques vœux exaucés,
Aujourd’hui c’est la pub, qui peut te louanger.
Regarde le Titi sans talent, sans vergogne,
Pour faire parler de lui, sur l’ORée fanfaronne!!!

Distribue tant et tant des cartes de visites,
Auprès des braves gens, sur toute la planète,
En promettant prodiges, bonheur et paillettes
A tous ceux qui demain, te feront sollicite.
Par contre exclue les chieurs et tous les emmerdeurs,
Qui veulent la crémière et puis l’argent du beurre !!!!


Dés lors, ce fut la gloire on pria le bon Saint,
Car il tenait promesses, tout comme les politiques,
Qui eux aussi promettent,……… de piquer tout ton fric,
Il était loué le bougre, sauf par les gens malsains,
Les chieurs, les emmerdeurs qui n’avaient pas reçu,
La carte de visite, et en étaient déçus !!!!


Mais sais-tu, le prénom, toi lecteur de l’ORée,
De ce Saint si loué !! fais toi un peu violence !!
Fais parler ton cerveau, étale nous ta science,
A moins que la raison, qui te fasse ignorer,
Ce prénom est le fait que tu n’as pas reçu,
La carte de visite !!!!, …………comment l’expliques tu………………….. ?????

Ce modeste écrit juste pour, au plus vous faire rire, au moins vous faire sourire, sachant que sur l'ORée, les chieurs et emmerdeurs n’ont pas droit de cité !!! Bien que …, bien que……..j’ai quelques noms en tête,…….mais bon, on n’est pas là pour se fâcher…. !!!!!

Je vous embrasse, vous poètes dont on sait que votre prose vient souvent emmerder les bien-pensantes idées reçues!!! pour mon plus grand bonheur!!!!



Posté le : 31/10/2015 11:38
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi du 31 octobre 2015
Plume d'Or
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18/02/2015 13:39
De Dijon
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MP : 767 / 26006
Hors Ligne
Bonjour cher Donald,

Cela m'aurait emmerdé que ton texte s'auto détruise avant que je ne puisse le lire. Non mais!
Sois rassuré, je parle du message et pas de Donald. Oh là là!

Aujourd'hui, il y a beaucoup de choses qui m'emmerdent. Et je t'avouerais volontiers qu'il en est de même avec certaines gens.
Aussi devrais-je pouvoir te répondre aujourd'hui, demain ou après demain, à moins qu'une emmerdeuse ou qu'une emmerdeur ne décide de m'en empêcher. Je ne pense pas que cela ne m'arrête beaucoup!

Je pars m'emmerder! Pardon, je pars répondre au défi de notre ami Donald.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 31/10/2015 10:36
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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