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Re: Défi du 16 janvier 2016
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Éthologie

Sous les quatre saisons, j’observe avec bonheur,
La griffe du vallon d’où je construis l’idée
D’un oiseau s’élançant du ciel filant l’ondée,
Et l’outil, ce matin, se fourbit au veneur…

Quand de l’orage nait le grand aigle pêcheur,
Quand ma tasse de thé en reste bouche bée,
Mes jumelles, d’un coup, retraversent la baie,
Ourlant les flaques d’eau de reflets de fraîcheur…

Et je hurle, à travers la lucarne solaire,
Un rêve à l’équilibre, un paysage heureux
Où s’emporte au lointain mon regard circulaire :

À l’aube des forêts, plane sur la clairière,
Dans les nuages blancs, la fièvre carnassière
D’un rapace chasseur qui s’imprime de bleus…


Cavalier

Posté le : 16/01/2016 08:27
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Fabricando fit faber est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare qu'en poétisant dru on en devienne petit télégraphiste, voire même mannequin de haute couture...
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Défi du 16 janvier 2016
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De vignes de la pettie fin
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Amis poètes,chère Couscous, Bonjour....il semble que ce soit mon tour....

Vous l'avez sûrement deviné j'aime m'envoler...
Vous le savez j'aime taquiner la plume sans aucune prétention
Vous allez le comprendre je suis fascinée par toutes les plumes
Fascinée par le vol
Je viens de vivre deux jours extraordinaires....de passer deux jours avec des aigles
Quel vol majestueux!!!!!

Qui n'a pas rêver de voler.?
Qui n'a pas voulu réaliser le rêve d'Icare, l'athénien?

"Vous vous retrouvez au milieu d'oiseaux et vous volez......"

Magie du vol......

A vos plumes!
Les miennes s'exercent....

Posté le : 16/01/2016 07:43
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Louis Comfort Tiffany
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Le 17 janvier 1933, à 84 ans, meurt Louis Comfort Tiffany

à New-York, né le 18 février 1848 dans la même ville, artiste américain célèbre pour ses œuvres en verre teinté dans le style Art nouveau. Créateur de plusieurs entreprises, il a également peint, conçu des bijoux et des meubles.
Fils du célèbre bijoutier Charles Lewis Tiffany 1812-1902. Il suit une formation artistique, à l'université Widener avec les peintres américains George Inness 1825-1894 et Samuel Colman 1832-1920, du mouvement Art nouveau, puis étudie la peinture d'histoire à Paris. Il effectue un séjour au Maroc qui laissera des traces évidentes dans certaines de ses œuvres les plus remarquables, puis il est fait chevalier de la Légion d'honneur‎

Sa vie

Louis est le fils de Harriet et Charles Lewis Tiffany, fondateur d'une entreprise florissante de bijouterie, Tiffany & Co. Il étudie en 1866 à l'Académie américaine de design.
Sa première réalisation est une peinture réalisée alors qu'il est élève de George Inness en 1867. À 24 ans, il s'intéresse au travail du verre. C’est à cette période qu’il rencontre Mary Woodbridge Goddard, qu'il épousera le 15 mai 1872.
Il crée, en 1885, sa propre entreprise de travail du verre et invente un procédé pour fabriquer des verres opalins, auxquels d'autres artistes préfèrent le verre teinté en clair. Chaque point de vue est motivé par les idéaux du mouvement Arts and Crafts fondé par William Morris en Grande-Bretagne. Un des concurrents de Comfort est le verrier John La Farge 1835-1910.
En 1893, son entreprise introduit une nouvelle technique, Favrile, pour la fabrication de vases et de bols. Ce nom est dérivé du latin fabrilis, qui signifie « fait à la main »1. Il réalise par ailleurs des vitraux (notamment à l'église Church of the Incarnation, Madison Avenue, à New York, tandis que son entreprise crée une gamme de décorations intérieures. Il use de tout son talent pour la conception de sa propre maison, Laurelton Hall, à Oyster Bay, Long Island, terminée en 1904.
Il crée de nombreuses entreprises : L. C. Tiffany & Associated Artists créée en 1879, entreprise de décoration intérieure à laquelle collabora notamment Stanford White, la Tiffany Glass Co créée en 1885, Tiffany Glass and Decorating Co, Tiffany Studios, Tiffany Furnaces et L.C. Tiffany Furnaces.
Il se retire progressivement des affaires à la fin des années 1920. Sa firme Tiffany Studios fait faillite en 19321, un an avant son décès.
Louis Comfort Tiffany a été enterré au cimetière de Green-Wood à Brooklyn New York.

Peintre, artisan, philanthrope, décorateur et designer américain de renommée internationale, Louis Comfort Tiffany fut l'un des plus importants représentants de l'Art nouveau, mais aussi un innovateur remarquable dans le domaine de la verrerie d'art.
Fils du célèbre bijoutier Charles Lewis Tiffany 1812-1902, Louis naît le 18 février 1848 à New York. Il suit une formation artistique avec les peintres américains George Inness 1825-1894 et Samuel Colman 1832-1920, puis étudie la peinture d'histoire à Paris. Il effectue un séjour au Maroc qui laissera des traces évidentes dans certaines de ses œuvres les plus remarquables. De retour aux États-Unis, il devient un peintre reconnu et entre à la National Academy of Design de New York. En 1877, il réagira au conservatisme de cette institution en fondant, avec les artistes John La Farge 1835-1910 et Augustus Saint-Gaudens 1848-1907, la Society of American Artists.
Tiffany travaille le verre teinté à partir de 1875, et poursuit ses expérimentations. Trois ans plus tard, il crée son entreprise de verrerie dans le Queens, à New York. Au cours des années 1890, il figure parmi les principaux producteurs de verre et met au point des procédés de colorisation originaux. Il acquiert une célébrité mondiale avec la création du verre « Favrile », néologisme inventé à partir du mot latin faber artisan. Ce verre opalescent, auquel il donne des formes fluides, est parfois combiné à des alliages offrant l'aspect du bronze, ou d'autres métaux. Les objets ainsi réalisés, signés L.C. Tiffany ou L.C.T., connurent une immense popularité de 1890 à 1915, avant d'être redécouverts dans les années 1960. La réputation du verre Favrile s'étendit au-delà des États-Unis, et spécialement en Europe centrale, où il fit l'objet d'un engouement tout particulier.
La fabrique d'objets décoratifs baptisée Tiffany Glass and Decorating Company, qui fournissait les New-Yorkais fortunés, reçut également une commande du président américain Chester A. Arthur pour la décoration des salles de réception de la Maison-Blanche à Washington. Louis Comfort Tiffany fabriqua alors les grands panneaux de verre teinté destinés au hall d'entrée. Il conçut par ailleurs la chapelle de l'exposition internationale de Chicago, en 1893, ainsi que l'autel de la cathédrale St. John-the-Divine à New York.
Vivement impressionné par les créations d'Émile Gallé, héros français de l'Art nouveau, présentées à l'exposition de 1889 à Paris, Tiffany se tourna vers le verre soufflé. De 1896 à 1900, il produisit un nombre considérable d'objets en verre Favrile d'une exquise délicatesse et mystérieusement irisés, qui le consacrent définitivement comme l'une des figures majeures de l'Art nouveau.
L'entreprise Tiffany, rebaptisée Tiffany Studios en 1900, produisit des lampes, des bijoux, des céramiques et des bibelots. En 1911, son fondateur réalisa une de ses pièces maîtresses : un gigantesque rideau de verre pour le palais des Beaux-Arts de Mexico. Comme son père, Louis fut fait chevalier de la Légion d'honneur. Il devint membre honoraire de Société nationale des beaux-arts à Paris, ainsi que de la Société impériale des beaux-arts de Tōkyō. En 1919, il fit de sa luxueuse demeure de Long Island, dont il avait intégralement conçu les plans une fondation dédiée aux étudiants en art. Après sa mort, le 17 janvier 1933 à New York, elle fut vendue, en 1946, afin de financer des bourses d'études.

L'œuvre

Lampe Tiffany. Vers 1890-1900
Le Metropolitan Museum of Art de New York a recueilli un certain nombre de ses œuvres.
Il a reçu de nombreuses récompenses internationales et nationales2, dont, en France, la Légion d'honneur en 1900.

1893 : 44 médailles, Exposition universelle de 1893 Chicago
1900 : médaille d'or, Chevalier de la Légion d'honneur
1900 : grand prix, Exposition Universelle de 1900 Paris
1901 : grand prix, Exposition de Saint-Pétersbourg
1901 : médaille d'or, Exposition de Buffalo
1901 : médaille d'or, Exposition de Dresde
1902 : médaille d'or et diplôme spécial, Exposition de Turin
1904 : médaille d'or, Exposition universelle de 19043
1907 : médaille d'or, Exposition de Jamestown
1909 : grand prix, Exposition de Seattle
1915 : médaille d'or, Exposition de Panama
1926 : médaille d'or, Philadelphia Sesquicentennial Exposition
Tiffany a écrit également plusieurs ouvrages dont Character and individuality in decorations and furnishings, paru en 1913.

Le verre

C'est le domaine où il est le plus connu, dans toutes ses formes : vitraux, vases, lampes, bijoux, objets divers. Il s'y intéresse dès 1870 en commençant une collection d'antiquités4. Il introduit plusieurs nouveautés dans la technique de verrier dont certains ont fait l'objet de brevets : verres drapés où la pâte en fusion est repliée sur elle-même, emploi de plusieurs couches superposées, inclusion de morceaux de verre coloré5... Son apport le plus remarquable est la création de son verre Favrile qui inclut des sels métalliques.
La création de « vitraux Tiffany » a été une activité importante pour Tiffany qui a produit plusieurs milliers d'exemplaires dans son atelier. Concevant le dessin, il a été aidé pour cela par son équipe, dont les membres les plus connus furent Agnès Northrop et Frederick Wilson. Les thèmes prédominants étaient la religion et les paysages. Sa technique délaisse le traditionnel serissage au plomb au profit d'un enrobage des vitraux avec un ruban de cuivre autocollant sur lequel est appliqué de la graisse à soudure afin de faciliter l'adhérence de l'étain de soudure.
Ses multiples lampes restent l'une de ses créations les plus connues, même si Tiffany ne goutait guère à la production de masse qu'elles impliquent, préférant implicitement la fabrication d'œuvres uniques. Elles coïncident avec l'apparition de l'éclairage électrique. Leurs décors floraux ont fait une partie de la réputation de l'artiste.

Education, Université Yale

L'architecture intérieure

Laurelton Hall, demeure de Louis Comfort Tiffany à Oyster Bay, Long Island
Ses entreprises et lui-même ont conçu l'aménagement de plusieurs maisons et appartements. Parmi ces derniers, figurent naturellement son propre appartement à New York ainsi que la vaste demeure, Laurelton Hall, qu'il s'est fait construire peu après la mort de son père et aujourd’hui détruite, mais aussi la maison de Mark Twain ainsi que plusieurs salons de la Maison-Blanche9. Son style se caractérise naturellement par l'emploi du verre mosaïques, vitraux… ainsi que d'un goût pour l'orientalisme.

Principales expositions

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Musée du Luxembourg à Paris 2009
Le verre selon Tiffany, exposition du musée des beaux-arts de Montréal (2010)10
Du 1er juillet au 23 octobre 2011, au Domaine Biltmore, à Asheville, Caroline du Nord, exposition de lampes en verre, Tiffany at Biltmore; organisé par "The Neustadt Collection of Tiffany Glass" Tiffany at Biltmore


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Posté le : 15/01/2016 19:45

Edité par Loriane sur 17-01-2016 16:43:36
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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Merci kjtiti pour ces mots.

J'ai entendu parler de recettes ci-dessus. Chez nous la tradition familiale nous en a transmis une, depuis notre ancêtre Hannibal, recette que je vous livre telle quelle :

UN PLAT EN PERTE DE VITESSE, LES PAINS DE VIANDE D’ELEPHANT

Préparation 2 jours

Temps de cuisson une bonne journée pour 6000 soldats

Ingrédients :

1 tonne d’éléphants d’Afrique hachés par le menu

120 kg de rognures de pain noir celtibère

200 bols de pommes d’Hespéride (que l’on peut remplacer par de la tomate concentrée)

Une bonne marmite d’haleine d’aspic (que l’on peut remplacer par de la moutarde dijonnaise)

1 grand champ d’origan et de ciboulette cultivé en garrigue

1000 œufs battus chez l’habitant

3 oliviers mûrs dont on écrasera avantageusement le fruit (sans le tronc)

Préchauffer les feux de camp, au moins une journée à l’avance. Tapisser les grands pots à rôt de papier huilé à la graisse de bœuf. Mélanger l‘éléphant, la chapelure, la purée d’Hespéride, l’aspic, les herbes de Province, les œufs, l’olive. Saler, poivrer, remplir les pots.

Les déposer ensuite sur les braises brûlantes, entre les pierres. Laisser cuire une journée. Pas plus et à feu doux. Égoutter, goûter, laisser refroidir. Attention c’est parfois trompeur.

Démouler, couper et servir tiède avec de la cervoise bien chaude.

Cet excellent plat carthaginois fut aux prémisses concocté juste à l’issue de la bataille de Cannes, Hannibal ayant eu à opter entre cuisiner du romain ou ses éléphants. Il se trouva - bien que bien mâle élevé par son père Hamil, car foncièrement humain -, fort aise et très à l’aise dans son choix de met.

Bon appétit...

Cavalier

cav1
Les machines de l’île, Nantes




Posté le : 15/01/2016 17:34
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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Merci Cavalier pour ta participation sur ce défi, participation qui dans un premier temps m'a un peu déroutée, mais dont je saisi mieux le sens à l'aide de tes explication fournies., dans un second temps.

La tendresse non reçue par ceux supposés en donner, doit être une terrible frustration, et l'écrit peut permettre 'en atténuer les effets dévastateurs.

Bienvenue sue les défis ou d'autres sujets plus souriants , nous permettrons sans nul doute, d'apprécier encore longtemps la qualité de ta plume.........., affutée à la pointe de l'épée????.

Amitiés de Touraine.

Posté le : 15/01/2016 11:31
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Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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Merci Couscous pour cet accueil.

Une belle complicité, entre les deux frères, oui. Mais des douceurs, non... sauf en rêve. D'où ce transfert et cette compensation gourmande (?) en tintant des anneaux sur le chemin de l'école dans la froide cité médiévale ...
Des vols y en eut-il plus tard en grandissant ? Sur une chaise posée-là ? Peut-être... mais ce serait alors justice, vu le déficit entre les douceurs tintées engrangées et la maigre réalité du quotidien... :)

Manquait juste un mots dans la version n-1, postée... comme quoi...

à vous lire,

Cavalier

Posté le : 15/01/2016 09:53
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Curieuse curiosité
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BONNE NUIT !

L’ origine du mot NUIT
.
Quand nous avons découvert ce fait, il paraissait si évident que nous ne comprenions pas comment on ne l’avait pas remarqué avant.
Saviez vous que la lettre N est le symbole de l’infini ?
Connaissez vous l’origine et la signification du mot : NUIT.
Non ?
Voilà l’explication.
Dans de nombreuses langues européennes, le mot NUIT est formé par la lettre "N" et suivie du numéro 8 dans la langue respective.
La lettre "N" est le symbole mathématique de l'infini, suivi du nombre 8, qui symbolise aussi l'infini.
Ainsi, dans toutes les langues, NUIT signifie l'union de l'infini !
Voici quelques exemples :
PORTUGAIS : noite= n + oito (8)
ANGLAIS : night= n + eight (8)
ALLEMAND : nacht= n+ acht (8)
ESPAGNOL : noche= n+ ocho (8)
ITALIEN : notte= n+ otto (8)
FRANCAIS : nuit= n+ huit (8)
INTERESSANT, NON ?
Heureux celui qui transmet le savoir !!!
Et qui vous conseille au moins 8 heures de sommeil...

Posté le : 14/01/2016 19:52
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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Bonsoir Cavalier et bienvenue sur nos défis.

Je t'avoue m'être perdue dans la description du début. Ces enfants voleraient-ils des douceurs pendant la nuit ou les récoltent-ils chez les voisins ?

Il y a une belle complicité entre les deux frères et surtout une grande gourmandise...

Au plaisir !

Couscous

Posté le : 14/01/2016 19:35
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Aux encres du soleil couchant
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Après une vie et une carrière totalement cartésienne, ma vie a basculé grâce à l'écriture. Aux encres du soleil couchant, et ce pendant sept années...

Et pour la suite (et la fin...) ¡Quién sabe!


Tant qu’on écrit, on croit savoir ce que l’on tient au bout de soi-même : la lumière, l’angle, le cadrage. Et puis vient la relecture. L’image développée est là sur le papier. Je ne suis plus celui qui l’a prise mais celui qui la voit.

Seigneur ! La surprise que c’est !

Le tour que vous jouent les mots, la mise en mots. Des tours pendables ! C’est toi l’écrivain, c’est toi le pendu. Il s’agit de se dépendre. Ça s’appelle travailler. Souvent on meurt étranglé.

Elsa Triolet - La mise en mots

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D'après Pierre Dac dixit

Et puis, ici, accrocher des rayons de lune pour venir y tremper ma plume...


( à voir, à trouver, aussi as Cavalier, Graphène, Heidi, Oxy, Ottello, On, Mortimer and Tétrao ... )


______________________________________________________________________________________________________________

Aux encres du soleil couchant…

Plein de ressources, j’ai quitté ma fontaine. Tout cru, en amorce, sage, rinçant les rives sur mon chemin. Alors de lourds vêtements ont sondé mon dos nu. Sous la pluie, mes eaux grossies ont flotté tristement, s’engouffrant, s’embouchant, se grevant. À jamais…

Sur les hauts fonds, sur les plages, sous les ponts, j’ai repêché des bagues singulières. Mais la gangrène à noyé tous mes doigts. Mes larmes ont débordé, et traversé leur gué sur mes chagrins…

Dans mes yeux chuchotant j’ai construit un landau. Une douce barque que la mer a bercée. En pièce perdue. Puis détachée, elle prit le large…

En clapotis, en cascades, j’ai baigné sur les sciences. Dans mes bras percés de mille voix, l’acier bleuté coulait autour de Guernica. J’ai drissé haut mes voiles. Sus, à la corde. Bien pendu…

Des galets de lune ont roulé mes remords. Les vagues de mes songes écorchaient ma chevelure. J’ai coulé, dénudé, sur la traîne des algues au fond de lacs sans issues. Aux spasmes de mon visage, à toutes mes envies refluées, mon corps n’était qu’empreinte éphémère. Sur la mer…

Aujourd’hui la roue du moulin de la mort est désamorcée, elle m’avait sis, pourtant. Si belle. Rebelle.

À l’embouchure, je relève la plume. Surfe, surfe mon doux morceau d’absolu, mon aile avant qu’on ne la rogne, sous l’estran mordoré, aux encres du soleil couchant…

Cavalier










Posté le : 14/01/2016 11:33

Edité par Cavalier sur 16-01-2016 08:52:11
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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Jeu de rêves

Cling clong… et encore un autre…

Nous marchions main dans la main à l’ombre des grandes murailles grises. Des pierres posées par des géants sanguinaires, étranglantes. Des pierres sombres, ruisselantes, hérissées de feuilles arrondies comme des milliers de cœurs meurtris. Des pierres dressées, barrant le ciel, enserrant le soleil. A l’ombre de souterrains sans fond, de geôles oubliées, d’escaliers de cauchemar, emprisonnés par de grosses portes en bois. Closes à jamais.

Des vents marins glaciaux, salés, envoyés au front par des marais assiégeant la ville, entouraient les tours isolées, les meurtrières sans vie, puis se reflétaient au vide des douves vertes et profondes. Enfin ils s’engouffraient par les larges portes, hurlant dans le labyrinthe des ruelles rétrécies en y tournoyant et en s’y lamentant sans fin.

Nous soufflions un peu. Soulevant de gros anneaux de fer scellés qui retenaient encore chaque nuit les fantômes de vieux chevaux éteints. Bruits mâts de cloches disparues. Mon petit frère m’imitait. Encore un autre bonbon. Ça fera cinq ! Souriais-je. Le rituel secret, sacré, durait sur notre chemin de ronde jusqu’à l’école, et nous engrangions ensemble des douceurs intimes, rêvées, sur chaque anneau tinté.

Le lendemain matin, avant de partir, notre mère nous donnait à chacun, un seul petit croissant de lune fruité. Coloré, translucide, tout poisseux du sucre fondu. Elle refermait aussitôt puis remontait, bien à sa place, en haut du grand buffet, le joli bocal de verre, trésor de tous nos interdits.

Posté le : 13/01/2016 20:06

Edité par Cavalier sur 15-01-2016 09:35:06
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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