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Re: Défi du 23-01-2016
Plume d'Or
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Vieille canaille.

Sous la pluie, il tressaille, vieille canaille,
Loin sont les années porte-plume et le passé dans les dunes,
Oubliées les vieilles rancunes et la pagaille dans la paille,
Chacun de nous va repartir dans le tourbillon de la vie
Avec ses souvenirs et son ennui,
Mais si la prochaine fois, il me montre son poitrail, alors, vieille canaille,
Cette fois -ci se sera moi qui gagnerai à la courte paille.

Posté le : 24/01/2016 19:00
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Re: Aux encres du soleil couchant
Accro
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Mille mercis aussi Loriane pour ces mots velours...

à te lire encore...

Cavalier

Posté le : 24/01/2016 16:22
_________________
Fabricando fit faber est un proverbe de vérité, car il est plutôt rare qu'en poétisant dru on en devienne petit télégraphiste, voire même mannequin de haute couture...
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Yves Narvarre
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Le 24 janvier 1994 à Paris meurt Yves Navarre

à 53 ans, né le 24 septembre 1940 à Condom, écrivain français, cofondateur en 1976, avec Marie Cardinal, du Syndicat des écrivains de langue française. Yves Navarre, dont un des thèmes principaux de l'œuvre est l'homosexualité, disait vouloir défendre une sensualité plutôt qu'une sexualité. Il a obtenu le prix Goncourt pour " Le Jardin d'acclimatation en 1980.

Sa vie

Après des études d'espagnol, d'anglais et de lettres modernes à l'Université de Lille, Yves Navarre est diplômé de l'École des hautes études commerciales du Nord EDHEC, promotion 1964. Durant les premières années de sa vie professionnelle, Yves Navarre travaille dans la publicité comme concepteur-rédacteur, notamment à Publicis. Il devient même directeur de création chez BBDO 1969-1971 ; il y engage un jeune rédacteur qui fera son chemin, Thierry Ardisson.
Navarre commence à publier en 1971, initiant une prolifique carrière avec Lady Black, dont le personnage principal se travestit à l'occasion (c'est Jean-Louis Bory qui recommande son manuscrit à Flammarion.
Les Loukoums, histoire d'une maladie frappant certaines personnes vivant à New York, le fait connaître en 1973.
Il enchaîne alors les parutions, souvent autour du thème de l'amour entre deux hommes, Le Petit Galopin de nos corps, 1977 ; Portrait de Julien devant la fenêtre, 1979. Il s'essaie également au théâtre avec des pièces comme Il pleut, si on tuait papa-maman, Dialogue de sourdes, La Guerre des piscines, Lucienne de Carpentras où l’on retrouve l’un des personnages principaux des Loukoums, Lucy Balfour ou encore Les Dernières Clientes.
Son roman Le Jardin d'acclimatation, histoire d'un jeune homme de bonne famille envoyé à l'internement et à la lobotomie parce qu'homosexuel, reçoit le prix Goncourt en 1980 le prix couronne en fait l'ensemble de son œuvre. Quelques années plus tard, une autre distinction littéraire, le prix 30 millions d'amis, récompense son roman Une vie de chat Albin Michel, 1986.
Navarre devient le porte-parole de François Mitterrand pour les homosexuels en 1981 et 1989, mais il se sent incompris comme romancier et snobé par le milieu littéraire parisien.
Il part donc vivre, de 1990 à 1993, à Montréal Québec. Il y situe son roman Ce sont amis que vent emporte 1991, dans lequel un couple d'artistes Roch et David, l'un sculpteur, l'autre danseur luttent contre le sida.
Réalisant bientôt que le Canada n'est pas la « terre promise » qu'il espérait, l'écrivain rentre à Paris et y retrouve les problèmes qui l'avaient incité à s'expatrier. Accablé de soucis entre autres, financiers, car ses droits d'auteur, depuis longtemps sa seule ressource, sont devenus très modestes, complètement déprimé, il se suicide aux barbituriques le 24 janvier 1994. Le titre d'un dernier recueil de nouvelles publié à titre posthume, en 2006, Avant que tout me devienne insupportable résume bien l'état d'esprit dans lequel il a commis son geste.
Il avait écrit, dans Biographie, qu'il sortirait « de la gueule du loup par la gorge du loup ». Il présumait de ses forces.
Le fonds d'archives d'Yves Navarre est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

Œuvres Romans

Lady Black, Flammarion, 1971.
Evolène, Flammarion, 1972.
Les Loukoums, Flammarion, 1973.
Le Cœur qui cogne, Flammarion, 1974.
Killer, Flammarion, 1975.
Plum Parade : vingt-quatre heures de la vie d'un mini-cirque, Flammarion, 1975.
Niagarak, Grasset, 1976.
Le Petit Galopin de nos corps, publié en 1977 chez Robert Laffont, récemment réédité avec une préface de Serge Hefez, coll. « Classiques H&O poche », Béziers : H&O, 2005. 10,8 x 17,8 cm. 256 pages.
Kurwenal ou la Part des êtres, Robert Laffont, 1977.
Je vis où je m'attache, Robert Laffont, 1978.
Portrait de Julien devant sa fenêtre, Robert Laffont, 1979 ; H&O, 2006.
Le Temps voulu, Flammarion, 1979.
Le Jardin d'acclimatation, Flammarion, 1980.
Biographie, Flammarion, 1981 la première de couverture précisant qu'il s'agit d'un roman.
Romances sans paroles, Flammarion, 1982.
Premières Pages, Flammarion, 1983.
L'Espérance de beaux voyages, 1 : Été/automne, Flammarion, 1984.
L'Espérance de beaux voyages, 2 : Hiver/printemps, Flammarion, 1984.
Phénix, le paysage regarde, illustré par Jean Dieuzaide et Lucien Clergue, P. Montel, 1984.
Louise, Flammarion, 1985.
Une vie de chat, Albin Michel, 1986 - rééd. 2013.
Fête des mères, Albin Michel, 1987.
Romans, un roman, Albin Michel, 1988.
Hôtel Styx, Albin Michel, 1989.
Douce France, Québec, Leméac, 1990.
La Terrasse des audiences au moment de l'adieu, Montréal, Leméac, 1990.
Ce sont amis que vent emporte, Flammarion, 1991.
La Vie dans l'âme, carnets, Montréal, Le Jour / VLB, 1992.
Poudre d'or, Flammarion, 1993.
Dernier dimanche avant la fin du siècle, Flammarion, 1994.
La Ville Atlantique, Leméac/Actes Sud, 1996.
Dialogue de sourdes, Nice, La Traverse, 1999.
La Dame du fond de la cour, Leméac/Actes Sud, 2000.
Avant que tout me devienne insupportable, H&O, 2006.

Théâtre

Théâtre, 3 tomes, Flammarion, 1974, 1976, 1982.
1978 : Les Dernières Clientes d'Yves Navarre, mise en scène Louis Thierry, Studio des Champs-Élysées

Autobiographie

Un condamné à vivre s'est échappé, textes, entretiens et poèmes, avec Pierre Salducci, Hull [Québec], Vents d'Ouest, 1997.

Filmographie

À corps perdu, film canado-suisse sorti en 1988, inspiré du roman de Navarre, Kurwenal 1977

Citations

« La tendresse tue. L'absence de tendresse assassine. »

« Toute création vraie est un suicide que personne ne regarde. »

— Ce sont amis que vent emporte
« Je sortirai de la gueule du loup par la gorge du loup. »



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Posté le : 24/01/2016 15:16
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Re: Aux encres du soleil couchant
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J'ai dégusté ta prose poétique, les images et sensations qui en naissent sont bien, oui, la magie des mots, le kaléidoscope de nos émois.
Cette balade dans ton "moi" était un plaisir.
La première partie de ta présentation m'interpelle, ah, ça oui ! se relire; quelle épreuve, quelle rencontre.
Et comment, devant nos mots, nos phrases, comment faire pour ne pas tout réécrire, comment ne pas choisir d'autre routes pour le dire, tant la multitude de combinaisons de nos mots est infinie.
Se relire et découvrir l'inconnu que nous hébergeons au fond de nous.
Cet aspect de l'écriture fait naître dans mes pensées un maelstrom qui me trouble et me donne souvent le vertige car écrire c'est aussi choisir, choisir LE mot, LA phrase, et choisir c'est éliminer.
Mille mercis

Posté le : 24/01/2016 14:48
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Friedrich von Flotow
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Le 24 janvier 1883 meurt Friedrich von Flotow

à Darmstadt grand duché de Hesse, à 70 ans compositeur allemand né le 27 avril 1812 à Teutendorf Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. Il est surtout connu pour son opéra Martha 1847, populaire à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, mais peu joué par la suite. Il reçoit sa formation au conservatoire de Paris où il a pour maîtres Jhoann Peter Pixis et Antoine Reicha.

Sa vie

Flotow est né le 27 Avril 1712 à Teutendorf, près de Lübeck, dans le Mecklembourg appartenant alors à l'Empire français, aujourd'hui commune de Sanitz dans le Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et l'arrondissement de Rostock, dans une famille aristocratique. Venu à Paris, il a étudié au Conservatoire de Paris avec Johann Peter Pixis et avec Antoine Reicha. Les Trois Glorieuses l'obligent à sortir de France, mais il retourne à Paris en 1831. Il a subi l'influence d'Auber, Rossini, Meyerbeer, Donizetti, Halévy, Gounod et plus tard et Offenbach. Ces influences se reflètent dans ses opéras, où l'on retrouve des caractéristiques de l'opéra-comique français.
Il a terminé son premier opéra en 1835, Pierre et Catherine, mais sa notoriété s'affirme avec Le Naufrage de la Méduse 1839, basé sur l'épisode mis en scène dans le célèbre tableau de Théodore Géricault. Son opéra romantique en trois actes Alessandro Stradella 1844 est reconnu comme l'une des œuvres les plus achevées de Flotow. Martha, oder Der Markt van Richmond lui apporte la gloire. Cet opéra-comique a été créé à Vienne, au Theater am Kärntnertor, le 25 novembre 1847.
Entre 1856 et 1863, Flotow a été intendant du théâtre de la cour de Schwerin. Il a passé ses dernières années à Paris et à Vienne et a eu la satisfaction de voir ses opéras montés à Saint-Pétersbourg et à Turin.
Friedrich Adolf Ferdinand Freiherr, baron von Flotow se destine d'abord à la carrière diplomatique. À partir de seize ans, il étudie la musique à Paris, notamment auprès d'Anton Reicha composition et de Johann Peter Pixis piano. Contraint de quitter la capitale française durant la révolution de juillet 1830, il regagne son pays natal, avant de revenir à Paris en 1831. Six ans plus tard, le 2 février 1837, il présente au Théâtre du Palais-Royal, à Paris, une « comédie en vaudeville » en un acte, Stradella, qui donnera naissance à son opéra romantique en trois actes sur un livret de Friedrich Wilhelm Riese Alessandro Stradella, dont la création aura lieu au Stadttheater de Hambourg le 30 décembre 1844, et qui obtiendra un grand succès. Flotow collabore avec le compositeur Auguste Pilati pour le grand opéra Le Naufrage de la Méduse, créé le 31 mai 1839 au Théâtre de la Renaissance, à Paris. Entre 1840 et 1878, Flotow va composer une vingtaine d'ouvrages lyriques. L'opéra romantique en quatre actes Martha, composé sur un livret en allemand de Riese et créé au Kärntnertortheater de Vienne le 25 novembre 1847, sera traduit pour être joué dans de nombreuses villes d'Europe ; sa mélodie la plus célèbre, la « chanson de Martha » Letzte Rose, repose sur un air populaire irlandais, The Groves of Blarney, publié par Thomas Moore dans ses Irish Melodies sous le titre 'Tis the Last Rose of Summer. D'un charme mélodique indéniable, Martha est le seul ouvrage de Flotow à s'être maintenu au répertoire des opéras du monde entier. Flotow a également composé des ballets, notamment pour le théâtre de la cour ducale de Schwerin, dont il est l'intendant de 1855 à 1863. Friedrich von Flotow meurt le 24 janvier 1883, à Darmstadt.

Flotow décède à Darmstadt, à l'âge de 70 ans.

Œuvres Opéras

Die Bergknappen 1833, opéra en deux actes, livret de Theodor Körner - non représenté
Alfred der Große 1835, opéra en deux actes, livret de Theodor Körner - non représenté
Pierre et Catherine 1835, opéra en deux actes créé à Ludwigslust
Rob Roy ou Rob le Barbe, opéra-comique en un acte, livret de Paul Duport et Desforges d'après Walter Scott, créé en septembre 1836 à l'abbaye de Royaumont
Sérafine, opéra-comique en deux actes, livret de Desforges d'après Frédéric Soulier, créé le 30 octobre 1836 à l'abbaye de Royaumont
Alice, opéra-comique en deux actes, livret d'Honoré de Sussy et Darnay de Laperrière, créé le 8 avril 1837 à Paris, hôtel de Castellane
La Lettre du préfet, opéra-comique en deux actes, livret d'Édouard Bergounioux, créé en 1837 à Paris, salon Gressier - révisé en 1868
Le Comte de Saint-Mégrin, opéra en trois actes, livret de François et Charles de la Bouillerie d'après Henri III et sa cour d'Alexandre Dumas, créé le 10 juin 1838 à l'abbaye de Royaumont - Nouvelle version en 1840 sous le titre Le Duc de Guise
Lady Melvil', opéra-comique en trois actes, livret de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, créé le 15 novembre 1838 au théâtre de la Renaissance
L'Âme en peine, opéra en deux actes, livret de Jules-Henri Vernoy de Saint Georges, créé le 29 juin 1846 à Opéra de Paris
L'Eau merveilleuse, opéra-bouffe en deux actes, livret de Thomas Sauvage, créé le 30 juin 1839 au théâtre de la Renaissance
Le Naufrage de la Méduse, opéra en deux actes, livret d'Hippolyte et Théodore Cogniard, créé le 31 mai 1839 au théâtre de la Renaissance
Les Pages de Louis XI 1840, vaudeville avec airs nouveaux de Ferdinand de Villeneuve et Théodore Barrière, créé le 6 février 1840 au théâtre de la Renaissance
L'Esclave de Carmoëns, opéra-comique en un acte, livret de Jules-Henri Vernoy de Saint Georges, créé le 1er décembre 1843 à Opéra-Comique
Adaptation allemande sous le titre Indra, das Schlangenmädchen, livret de Gustav zu Putlitz, créée au Theater am Kärntnertor de Vienne en 1852
Version révisée en quatre actes sous le titre Zora l'enchanteresse, livret de Jules-Henri Vernoy de Saint Georges, créée à Paris en 1878
Adaptation italienne sous le titre Alma l'incantatrice, livret d'Achille de Lauzières-Thémines, créée à Paris en 1878 au Théâtre-Italien
Alessandro Stradella, opéra romantique en trois actes, livret de Friedrich Wilhelm Riese, créé le 30 décembre 1844 au Stadttheater de Hambourg
Martha oder Der Markt van Richmond, opéra romantique en quatre actes, livret de Friedrich Wilhelm Riese, créé le 25 novembre 1847 au Theater am Kärntnertor de Vienne
Adaptation italienne par Crevel de Charlemagne sous le titre Marta et la forme semiseria au Théâtre-Italien salle Ventadour, créée le 11 février 1858
Sophie Katharina oder Die Großfürstin, opéra romantique en quatre actes, livret de Charlotte Birch-Pfeiffer, créé le 19 novembre 1850 au Königliche Oper de Berlin
Rübezahl, opéra romantique en trois actes, livret de Gustav zu Putlitz, créé le 13 août 1852 à Retzien
Albin oder Der Pflegesohn, opéra en trois actes, livret de Hermann von Mosenthal d'après Les Deux Savoyards, créé le 12 février 1856 au Theater am Kärntnertor de Vienne
Herzog Johann Albrecht von Mecklenburg oder Andreas Mylius, opéra en trois actes, livret de Eduard Hobein, créé le 26 mai 1857 à Schwerin
Pianella, opéra-comique en un acte, livret de Emil Pohl d'après La serva padrona de Pergolèse, créé le 27 décembre 1857 à Schwerin
La Veuve Grapin, opéra-comique en un acte, livret de Philippe-Auguste Pittaud de Forges, créé le 21 septembre 1859 au théâtre des Bouffes-Parisiens
Adaptation allemande sous le titre Madame Bonjour, créée le 1er juin 1861 au Theater am Franz-Joseph-Kai de Vienne
Naida ou le Vannier, opéra en trois actes, livret de Jules-Henri Vernoy de Saint Georges et Léon Halévy, créé le 11 décembre 1865 à Saint-Pétersbourg
Zilda ou la Nuit des dupes, opéra-comique en deux actes, livret de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges et Henri Chivot, créé le 28 mai 1866 à Opéra-Comique
Der Königsschuß, livret de Theodor Schloepke, créé le 22 mai 1864 à Schwerin
La Châtelaine, opéra en deux actes, livret de M.-A. Grandjean, créé en septembre 1865 au Carltheater de Vienne
Am Runenstein, opéra en deux actes, livret de Richard Genée, créé le 13 avril 1868 au théâtre des États de Prague
Die Musikanten, opéra-comique en trois actes, livret de Richard Genée, créé le 19 juin 1887 au Nationaltheater de Mannheim
L'Ombre, opéra-comique en trois actes, livret de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, créé le 7 juillet 1870 à Opéra-Comique
La Fleur de Harlem, opéra-comique en trois actes, livret de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges et Adolphe de Leuven d'après La Tulipe noire d'Alexandre Dumas, créé en 1876 au théâtre Vittorio Emanuele de Turin - Adaptation italienne sous le titre Il fiore d'Arlem
Rosellana, opéra en trois actes, livret d'Achille de Lauzières-Thémines, créé le 18 novembre 1876 au théâtre Vittorio Emanuele de Turin
Sakuntala, opéra en trois actes, livret de Carlo d'Orneville d'après l'adaptation de Hans von Wolzogen du Abhijñānaśākuntalam de Kâlidâsa - Inachevé

Ballets


Lady Harriet ou la Servante de Greenwich, ballet en trois actes en collaboration avec Friedrich Burgmüller et Édouard Deldevez, livret de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges d'après La Comtesse d'Egmont de Joseph Mazilier, créé le 21 février 1844 à l'Opéra de Paris
Die Libelle1 (1856), ballet en deux actes
Die Gruppe der Thetis (1858)
Der Tannkönig, ein Weihnachtsmärchen (1861)
Musique instrumentale[modifier | modifier le code]
Concerto pour piano et orchestre nº 1 en ut mineur
Concerto pour piano et orchestre nº 2 en la mineur



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Posté le : 24/01/2016 14:10
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Re: Défi du 23-01-2016
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Cher titi,

Je suis toujours heureuse de retrouver Vise à gauche et Pompon ! Ils ont toujours des anecdotes à se fendre la poire. Les retrouvailles ont parfois du bon je vois !

Merci

Bises

Couscous

Posté le : 24/01/2016 14:06
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Re: Défi du 23-01-2016
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Cher Don,

Je suis très fan de tes personnages si réalistes et croqués avec malice. Finalement, ce Donald a bien fait de venir...

Merci mon canard.

Bises

Couscous

Posté le : 24/01/2016 13:50
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Re: Défi du 23-01-2016
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Retrouvailles attendues

Je suis confortablement installée dans mon fauteuil. Celui-ci porte l’empreinte de mon fessier à force d’y passer des heures à tricoter, lire ou encore rêver. Cela fait plusieurs mois que j’attends, que je l’attends… Ce n’est pas trop que j’ai envie de le revoir mais c’est inévitable. Il ne peut en être autrement. Le bruit de clés dans la serrure m’indique que je vais le retrouver. Il entre dans le salon et allume le lustre. Je le dévisage des pieds à la tête. Il n’a pas changé depuis toutes ces années, à part un cheveu qui vire au poivre et sel à la place de la tignasse sombre héritée de son père. Un petit sourire naît sur son visage. J’aimerais connaître la pensée qui traverse son esprit. Il semble heureux d’être ici.
Il traîne une lourde valise qu’il monte au premier étage jusque dans la chambre principale. Il ouvre la vieille garde-robe dont les gonds grincent par manque d’huile. Il installe ses vêtements soigneusement pliés. Il a toujours été maniaque. Dans la salle de bain, il étale ses effets personnels avant de faire couler l’eau chaude dans la baignoire à l’émail usé. Je l’observe se déshabiller et entrer dans l’eau. Il se prélasse comme un pacha. Un sentiment de colère m’envahit et me fait bouillir les sangs. Soudain, l’ampoule du plafonnier se met à grésiller, à clignoter avant de s’éteindre en émettant un dernier cliquetis. Il se met à maudire la vétusté de l’installation électrique. Puis j’entends des clapotis et un bruit sourd. Après quelques secondes de silence, il sort de la salle de bain en gémissant, un grand essuie accroché autour de la taille. Il se frotte vigoureusement le haut du crâne sur lequel une bosse est apparue.
Après avoir enfilé un pyjama bleu, il part s’installer au salon dans mon fauteuil et allume ma télévision. Il zappe, je vois passer mon émission favorite mais il change. Il m’énerve ! D’un coup, le poste se coupe. Il se met à bricoler derrière l’appareil en maugréant. Finalement, en mal d’occupation, il se dirige vers la bibliothèque bien achalandée. Il grimpe sur l’escabeau pour détailler les ouvrages sis sur l’étagère du haut. L’escabelle est branlante. Il brigue un livre, se penche un peu trop… une patte cède et c’est la chute. Au sol, il se masse la cheville droite en lisant le titre du bouquin : « Le Comte de Monte-Cristo ». Un signe…
Il se rend à l’étage en boitant et s’installe dans le lit. Après une heure de lecture, il éteint et se couche. Installée dans un coin de la pièce, je me mets à fredonner des airs de ma jeunesse : chansons paillardes très prisées par mon défunt mari, des succès de Bourvil et Fernandel, Carlos, Annie Cordy ou encore le Grand Jojo. Je le vois tourner et se retourner sous les draps de flanelle.
Le soleil se lève et illumine la chambre de sa lumière rougeoyante. Il s’assied et je vois des cernes violets sous ses yeux à moitié fermés. Il descend dans la cuisine pour se préparer un café fort. Il insère deux tartines dans le toaster et l’allume. Les minutes passent lorsque le pain commence à fumer avant de prendre feu. Un chiffon humide permet d’éviter l’incendie. Il souffle et monte dans la salle de bain. L’eau chaude se met à couler dans le lavabo. La vapeur envahit la pièce. Entre deux ablutions, il lève la tête et découvre un mot écrit en majuscules sur le miroir face à lui : « PARS ! ».
Je lis de la panique dans ses yeux fatigués. Il se précipite dans la salle à manger pour prendre son portable. Il dit à son interlocuteur :
– Pierre, c’est moi ! Prépare une convention de vente pour la maison. Je ne reste pas ici… je t’expliquerai…
Je jubile en me frottant les mains. Cela lui apprendra à mettre sa pauvre vieille mère dans le home le plus sinistre du pays en attendant son trépas afin de récupérer sa maison. Il se souviendra du célèbre adage : « Bien mal acquis ne profite jamais ! ».

Posté le : 24/01/2016 12:38
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Re: Défi du 23-01-2016
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Sacré Serge,

Je réponds à ta remarque sur la gauche utopiste: au début, je voulais écrire gauche caviar puis je me suis bien dit que Muriel n'aimerait certainement pas être comparée à Ségolène.

Concernant ton texte, je constate que l'école inspire les poètes, ceux qui aiment bien montrer les hérésies d'un système pointé en modèle par nos pères alors qu'ils l'ont très souvent contourné. La fin est exactement dans l'esprit de ce défi: le passé est bien derrière nous et il faut l'accepter.

Au plaisir de te relire,

Donald

Posté le : 24/01/2016 12:00
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Re: Défi du 23-01-2016
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Avril 1962 rue Colbert à Tours, qui était la rue la plus commerçante de Tours, et ou mon père tenait boutique à l’enseigne ’’Chez René-boucher-charcutier’’.
C’est dans cette échoppe que j’ai mon fait l’apprentissage du métier de la viande mais aussi de la vie tout simplement, tant ce quartier était une formidable école de la rue.
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-Salut Honoré,
- Salut Pompon, qu’est qui t’arrives, t’as l’air chafouin.
- j’sais pas c’que j’ai, j’suis tout marécageux ce matin !!
-T’as mangé des nouilles pas fraiches ?
-Non, tu sais bien que je ne supporte pas les légumes verts, mais hier au soir j’étais avec Vice à Gauche, et j’ai bu un rouge, deux rouges, trois rouges…., c’était d’l’engrenage sanguinaire !!
-Tu étais ou pour licher comme ça, je ne t’ai pas vu hier au soir ??
-Tout d’abord, sachez MOSSIEU Honoré, que j’ai d’autres fournisseurs que votre gargote; à mon niveau de consommation, on s’arrache ma présence dans les bistrots du quartier. Mais hier au soir j’étais à la réunion des anciens élèves du collège dans lequel, avec Vice à gauche nous avons fait quelques études …discrètes et aléatoires………….
-Heureux le collégien qui, comme la rivière, arrive à suivre son cours sans sortir de son lit !!
-Ta gueule, Nez de truffe, ainsi nommé eu égard à la taille son appendice nasal lui permettant de prendre une douche sans se mouiller les doigts de pieds !! jura Pompon.

Nez de truffe qui souvent s’exprimer en vers,…. et plus il avait de verres, plus il s’exprimait en vers !! était un peu l’intellectuel du quartier, fort de sa très longue fréquentation de la chose scolaire : il était en effet depuis 35 ans, concierge de l’école primaire Anatole France, ça vous marque un homme !!!

Le bistrot d’Honoré était lui, le lieu des confidences et de rendez vous des clodos, des commerçants, des ouvriers et des patrons,(ici pas de lutte des classes !!!), et de tous ceux qui, prenant pour prétexte de boire un godet, venaient finalement en ce lieu pour échanger, discuter, palabrer comme disent les africains, se confier, un endroit ou le lien social avait une raison d’être.
Aujourd’hui ces endroits n’existent quasiment plus, et le lien social s’exerce devant sa télé en solitaire et en écoutant le philosophe de la chose radiophonique, le prince de l’aphorisme, le maitre du jugement sentencieux…..Jean Jacques Bourdin !!!

Mais pour en revenir à Pompon, une des personnalités du quartier, il faut savoir que celui-ci avait pour principe de ne jamais boire a jeun !!!! cruel dilemme pour un amoureux de la friandise de mâcon (Ballon de rouge ordinaire de 25 cl, voir de rouge très, très ordinaire !!) qui de fait, l’obligeait à rester bourré 25 heures sur 24 !! C’était la solution qu’il avait trouvé pour ne pas trahir son engagement !!
Comme disait Vice à gauche :’’Pompon, c’est une aiguille de sagesse dans une botte de cons’’

Le Vise à Gauche en question, ainsi surnommé, rapport à son regard périphérique et de ses deux yeux en conflit permanent…. , s’était fait un passé de peintre et d’ancien footballeur professionnel, sachant que les deux activités ont ceci de commun: ils se pratiquent toutes deux avec les pinceaux !!
Il avait finalement laissé tomber ces deux exercices pour se consacrer à la viniculture……, en étant au bout de la chaine….. dont il était, de fait, l’élément final indispensable pour la bonne marche de celle-ci : le consommateur fidèle et appliqué!!!
D’ailleurs quand il va vider ses bouteilles au container, il était tellement appliqué, on dirait dit un mec qui ramène ses livres à la bibliothèque.

-Nous avons revu, reprit Pompon, d’anciens copains de classe, et ça rappelle de sacrés bons souvenirs.
Tiens je m’souviens quand le prof de français avait demandé à Vise à gauche :
Par quelle lettre commence « hier » ?
Par un d, madame avait t-il répondu
Tu fais commencer « hier » par un d ? s’étonnât le prof
Ben, hier, on était bien dimanche.

Et quand elle me demanda le futur de ;’’je baille’’, je répondis :’’ je dors’’

- Ah putain, effectivement, je comprends mieux pourquoi vous avez cessez vos études très tôt, conclut Honoré, pourtant pour construire son avenir, il vaut tout de même mieux travailler à l’école.
-L’avenir, l’avenir, j’m’en méfie moi dit Pompon, tiens j’avais un copain qui regardait la météo à dix jours, eh bien, il est mort le lendemain !!! et puis avec la crise mondiale c’est……
-L’emmerdement avec la crise mondiale, coupa Nez de Truffe, c’est qu’elle est partout, et c’est pas facile à arrêter !!
- Comme la connerie, répliqua Pompon qui n’avait pas apprécié qu’on lui coupe la parole, ou l’envie de fumer: si t’es entouré de fumeurs ou si t’es entouré de cons

-Salut la compagnie, hurla Vice à gauche en entrant dans le rade, c’est pas pour me vanter, mais il fait pas chaud dehors, il y avait moins quinze sur la fenêtre ce matin de bonne heure.
-Qu’est que tu foutais sur la fenêtre de bonne heure, répliqua Pompon ??
- T’es con ou tu t’imites ??, je rentrais après mes échanges corporels avec Béatrice, mon ancien flirt en 5éme au collège.
-Beatrice ??? mon salaud, t’as passé la nuit à lui conter Lorette ??
-Fleurette, rectifia Vise à gauche, purée, le départ de Delpech ça t’as marqué, toi !
Ben oui Béatrice, tu sais elle a toujours eu un faible pour moi; c’est vrai qu’elle a toujours eu du gout !!!
-Du gout, du gout, pas celui de la comprenite toujours !!
Rappelle-toi quand elle s’est présentée devant l’examinateur dans une tenue assez provocante pour passer son oral.
Celui ci en bégayant quelque peu lui proposât un sujet, et le regard en dessous elle répondit :’’ je ne sais pas’’.
L’examinateur lui demanda alors :- Je vous propose un autre sujet, ou un rendez-vous ?
Oh ! Je préférerais un rendez-vous répondit elle(en rougissant quand même un peu).
Très bien dit l’examinateur alors, à l'année prochaine !!!

-D’accord mais cela ne l’a pas empêché de faire des études poussées sur le contenu des fonds marins et de ses différentes espèces..
-Ah bon, et qu’elle est son job ?
-Poissonnière !!


-Finalement est ce une bonne idée conclut Honoré, ces rencontres du temps d’hier, du temps d’avant, à force de nous remettre toujours le passé devant, on va avoir le présent derrière………… !!





Posté le : 24/01/2016 10:25
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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