Cher Serge,

Merci de tes compliments qui me vont droit au coeur.
Les moments des défis sont pour moi des moments de liberté, d'amour de la beauté des mots et de l'amitié partagée avec des ami(e)s humbles cultivant le désir de bien écrire notre belle langue sans prétention.
Et dans notre monde absurde où les mots perdent leurs substances, ces moments me réconcilient avec l'humanité.

Mille fois merci à toi pour ce défi stimulant.

Porte toi bien cher Serge et prend bien soin de toi.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Mon chair???,,,-mon cher???,,, Isté voila un écrit qui justifie notre attente!!!

''On jouit moins de ce que l'on obtient, que de ce qu'on espère'' disait Rousseau, eh bien voila qui contredit cette pensée!!! Nous étions en attente d'un bel écrit et nous sommes en lecture d'une délicieuse fable.

Les gros mots, les petits mots ,qu'ils soient doux ou rudes, tous nous enthousiasment, par leur nature à signifier une chose ou bien une autre, en fonction de notre capacité à les poser ici ou bien là!!

Merci de cette participation qui si elle est tardive, n'en reste pas moins de qualité, mais la chose est habituelle, tant il est vrai que tout texte signé Isé répond à cette gageure!!!!!

Bonne journée à toi et n'oublie pas que tu œuvres pour que les retraités puissent jouir d'un devenir meilleur!!!! et qu'ils comptent sur toi.......

Cher Serge,
Très cher(e)s ami(e)s,

Je succombe, je capitule en bavard invétéré, assumant mes origines méditerranéennes.
Et puis, il m'est impossible de résister au délice de répondre à un défi, avec humilité.

Me voici donc avec une petite fable sans prétention que j'ai appelée "le mot en chair et le mot en os".

Qu’ils soient en chair ou en os, les mots d’un poème,
En faire la grève est en somme un vrai dilemme !

Un mot en os qui voulait tant l’éternité
Se plaignait en notre temps de leur vacuité :
Ne voyez vous pas, vous qui êtes si charnu
Tous ces vils dialogues affligeants et saugrenus
Qui enflent les discours et oublient la beauté
Des moments de partage en toute loyauté.
Vous en êtes le héraut rogue et pas très net
Poussant les hommes dans les frasques d’internet.
A quoi bon se livrer au délice des mots,
Dès lors qu’on les aligne tel un camelot.

Mais que reprochez vous donc à ma bonne chair,
J’aime les syntagmes émergeant de beaux éclairs.
Je trouve surement que votre os sature
Et vraiment votre os se ment, je vous l’assure.
Ce monde ci serait bien triste en notre absence.
Dans l’oubli, il passerait dans l’obsolescence.
Dit ou chuchoté dans le vent, on nous oublie,
Ecrit, notre présence est une thérapie.
Vois-tu l’homme là-bas qui déprime ou qui rie
Il veut de nous pour reconquérir l’euphorie.

Je dis que parfois, il nous faut faire la grève.
Il faut laisser le cœur des hommes aux lettres brèves.
Les mots les plus fins sont ceux que l’on cherche en vain
Laissons donc leurs esprits en être le levain.
Acceptons avec eux de perdre quelques plumes,
Afin qu’un grand bonheur naisse dans cette écume !
On croit ainsi que les écrits sont en recul !
S’ils ne sont pas ce qu’ils doivent être, sans calcul,
Alors promenons nous au delà de nous-même
Et poussons les humains à des plaisirs suprêmes.

Ah, tout comme moi tu recherches la gaité,
Et de la tristesse tu veux être traité.
Je suis un enflammé qui aime la grandeur,
Qui la sème dans les écrits avec ardeur.
Toi, le mot en os, tu es la preuve évidente
Que dans la grève, l’écriture peut être ardente.
J’admets que dans une écriture toute pâle,
Puisse être offert à notre âme une pastorale.

Dans la douceur des mots je désire finir
Notre échange pour assurer notre avenir.
Que nous soyons de chair ou d’os mon cher ami,
Les mots puissants et doux ne sont pas ennemis.
Les uns sont de belles cascades de puissance
Que rafraîchissent les autres avec espérance.
Alors que nous décidions d’une grève ou pas,
Nous resterons toujours pour les hommes des appas.

Amitiés de Bourgogne, je vous l'assure, même si chaque matin maintenant je passe la frontière du Duché et de la Comté, de Bourgogne bien sûr!

Jacques

Isté a écrit:
Citation :

Cher(e)s ami(e)s, Cher Serge, Je reviens ici avec peu de mots.
J'ai décidé de faire grève, na nanère!
Eh, je suis la recommandation!
Eh, c'est moi qui travaille dans le Doubs maintenant! Il ne faudrait pas confondre!
Etant un révolté de nulle part et d'ailleurs, un peu ambassadeur sur les bords, mais vraiment juste sur les bords, je conteste cette grève et je m'en vais vous répondre dans une fable. A très bientôt mes cher(e)s ami(e)s, vous qui m'avez fait tant de bien dans des moments pas faciles. Amitiés de Bourgogne. Jacques

Ah non,là c en’est trop !!!!, se servir du défi
Pour annoncer bien haut, une grève des mots !!!
Icté, là tu abuses, crois en Kjtiti,
Le prétexte est trop mince pour une mise au repos.

Prétextant, désormais, de bosser dans le Doubs,
Tu t’abstiens………….nous dis tu, la révolte prônant
Ajoutant sans complexe que, d’ailleurs et partout,
Tu es le révolté, le Tché du non-disant.

La chose est trop aisée, mon cher et je m’oppose
A cette grève du texte, à ce silence crieur,
Sachant que votre prose est utile à la cause,
Du défi initié par votre serviteur.

Dés lors c’est à genoux que Titi vous implore,
De poser sur l’Orée votre écrit salutaire,
S’il le faut j’irai même a crier haut et fort,
Que le vin de Touraine est pinard secondaire !!!

Cher(e)s ami(e)s,
Cher Serge,

Je reviens ici avec peu de mots. J'ai décidé de faire grève, na nanère!
Eh, je suis la recommandation!
Eh, c'est moi qui travaille dans le Doubs maintenant! Il ne faudrait pas confondre!

Etant un révolté de nulle part et d'ailleurs, un peu ambassadeur sur les bords, mais vraiment juste sur les bords, je conteste cette grève et je m'en vais vous répondre dans une fable.

A très bientôt mes cher(e)s ami(e)s, vous qui m'avez fait tant de bien dans des moments pas faciles.

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Donald,

Un second texte ! Je te trouves particulièrement inspiré en ce moment. Et pour notre plus grand plaisir. Chez nous, on a des verts, des rouges et des bleus mais par de roses !

En tous cas, c'est très coloré !

Merci mon canard

Couscous

Mon Serge,

J'espère que vous avez bien fêté cela. En plus, c'était la fête des mères. Tu embrasseras Mme Titi de ma part, avec un peu de retard...

Allez, tu sais que j'aime te titiller, et ça marche !!!

Bises

Couscous

Donald, comme j’aime cette colère sourde et pourtant si parlante à mes oreilles. Puisse t-elle l’être autant pour tous ces défenseurs de la liberté qui en prive ceux,……. qu’ils prétendent défendre.

‘’Peu à peu elles s’effacent, les lettres de papier,
Et laissent la curée s’emparer de la foule.
Le feu passe à l’orange, il brule le quartier
Dans la fureur orale, à l’ombre des cagoules.’’

Magnifique image posée là en quelques mots, et résumant à elle seule l’impéritie de cette situation.


Les anglais disent que le coup porté par les mots frappe plus fort que celui porté par une épée, et ton surprenant et magnifique poème en est la parfaite démonstration

Merci encore pour ce cri du cœur,...... malgré ton refus de te délocaliser dans le Doubs!!!!

Amitiés cher Donald.

Après une sieste réparatrice et nonobstant l’appréciation portée sur ma personne……

Merci couscous pour ce plaisir offert, avec un cet angle astucieux, sous lequel tu as traité ce thème du défi !!!

J’ai bien aimé cette révolte des mots, et ils ont matière à se révolter lorsque l’on sait la façon dont les traitent nos ‘’élites » » du ministère de l’éducation !!! et j’ai, plus encore, apprécié ‘’le monument aux mots’’ qui devrait être finalement retenu pour rappeler aux tortionnaires de notre belle langue que celle-ci n’a nulle besoin d’être triturée ni maltraitée !!!! mais juste besoin d’être respectée.

Merci couscous de petit instant de plaisir intense.

Chère Delphine,

J'ai beaucoup aimé cette révolte des mots, le rappel de leur rôle primordial dans notre civilisation. La fin de cette histoire est particulièrement savoureuse, autant par le "monument aux mots" que par la journée commémorative.

Bravo, ce fut bref mais intense.

Bises,

Donald